© www.hexafor.fr – Bertrand Hénot - 2007 2
Il peut par exemple imaginer que je me suis doré sur la plage, que je suis resté chez moi,
que je suis allé dans un club, que j’ai lu, que j’ai parlé avec des gens...
Le questionnement va avoir pour but d’éviter ces interprétations, et de guider le sujet dans
l’expérience en questionnant les imprécisions :
A quel endroit tu t’es reposé? Quand, combien de temps?
(Non ce n’est pas un interrogatoire de police!)
De quelle manière t’es tu reposé?
Ces questions m’obligeraient à aller dans l’expérience à retrouver les images les sensations
et à les décrire :
“J’ai marché en montagne, j’ai vu des beaux paysages, j’ai bien mangé, je me suis couché
de bonne heure, j’ai débranché mon portable, mon ordinateur, et je me suis vidé la tête...”
Ce qui peut amener d’autres questions :
“De quelle manière t’es tu vidé la tête?”...
Pourquoi questionner le Métamodèle...
Parmi de multiples applications pédagogiques, commerciales, relationnelles, le
questionnement du métamodèle va nous être très utile dans deux situations en PNL:
1.1. Aider une personne à clarifier son objectif (sans apporter ses propres solutions)
1.2. Faire le point sur une situation gênante (questionner l’état présent)
C’est également un outil adaptés à toutes les situations conflictuelles afin de limiter nos
interprétations et de permettre la coexistence de modèles du monde différents.
Comment questionner le Métamodèle...
Nous allons considérer que le métamodèle (le langage verbal), ne peut rendre compte
fidèlement du modèle du monde. La carte n’est pas le territoire!
Il existe des imprécisions, des distorsions qui permettent de décrire l’expérience en la
simplifiant.
Ces imprécisions et distorsion ont été baptisées par les premiers péhénélistes
francophones : “violation du métamodèle”. Oublions vite ce vilain mot!
Nous allons poser deux grand types de questions :
1.des questions pour “Recueillir des Informations Manquantes”,
2.des questions pour “Changer le Point de Vue”.