NAîTRE LEADER
Depuis que je suis toute jeune, je suis
quelqu’un qui est à l’avant des projets. Une
organisatrice. C’était naturel pour moi de
plonger avec BioK+ et de m’organiser pour
faire arriver les choses, car je crois beau-
coup en la pyramide inversée. Ma place est
de soutenir les gens qui m’entourent qui, en
retour, s’assurent de soutenir ceux qui les
entourent. Je crois à la gestion participative.
Il est certain qu’à un moment, il faut prendre
une décision et je suis en mesure de trancher,
mais nous mettons tous l’épaule à la roue.
UNE TENDANCE à DOUBLE TRANCHANT
Il existe un élément qui est non négli-
geable dans le marché des probiotiques : le
trend. Par contre, il y a du bon, et du moins
bon, car on assiste à de la désinformation.
Comme c’est une tendance, les gens pensent
qu’aussitôt qu’un produit possède la men-
tion « probiotique », que les bénéfices santé
seront similaires pour tous les produits. Il
n’y a rien de plus faux ! Ce n’est pas parce
que l’on ajoute quelques millions de bac-
téries probiotiques dans un produit que
les consommateurs ressentiront nécessai-
rement un effet probiotique. Clarifier la
situation nous demande de grands efforts
d’éducation. Dans la plupart des cas, il n’y
a aucune démonstration d’efficacité.
LE VOLET SANTÉ qUI A pROpULSÉ BIOK+
Bien que le déploiement de BioK+ soit actif
sur deux fronts parallèles, le lifestyle pré-
ventif et le prescriptif pour des problèmes
de santé spécifiques, c’est ce côté qui a vé-
ritablement propulsé BioK+. C’était dans
les années 2003-2004, lors de la première
crise de Clostridium difficile. Les recherches
avaient établi que le Bio-K+, lorsqu’admi-
nistré aux patients atteints par la bactérie,
étaient hors de danger au bout de 72 heures.
En renforçant la flore et les parois de l’intes-
tin, il permet à l’organisme de combattre les
bactéries pathogènes comme le C. difficile
en produisant un effet antimicrobien.
Dans les hôpitaux, l’intégration se fait par l’in-
termédiaire du personnel traitant, qui inclut les
capsules de BioK+ dans les protocoles de trai-
tement. Dans certains centres hospitaliers, par
exemple, tous les patients sous antibiothérapie
reçoivent deux capsules Bio-k+ durant tout le
traitement et les cinq jours suivants. Il est à
noter que les capsules possèdent un enrobage
entérique qui permet la libération des bactéries
probiotiques au site d’action principal, c’est-
à-dire les intestins. Cela est essentiel, car les
probiotiques sous la forme de capsules ont
préalablement été lyophilisés et sont donc
plus sensibles à l’acidité et aux sels biliaires
lors de leur passage gastrointestinal. Avec
toutes les données scientifiques cumulées,
et la persistance des maladies nosocomiales
en milieu hospitalier, il est quasi inévitable
pour un médecin de ne pas l’utiliser lorsqu’ils
connaissent les effets de Bio K +.
DÉVELOppEMENT INTERNATIONAL :
LA pROCHAINE GRANDE ÉTApE
Aux États-Unis, nous sommes aussi actifs
sur deux principaux fronts : hospitalier et
aliments naturels. Le géant Whole Foods
est d’ailleurs notre plus gros client en sol
américain. Il faut savoir qu’aux États-Unis,
le C. difficile est un des enjeux de santé le
plus important selon le CDC (Center for
disease control), ce qui rend encore plus
pertinent notre développement de mar-
ché. Le développement du marché des
pharmacies ainsi que celui des épiceries
suivront prochainement.
MA pLACE EST DE SOUTENIR
LES GENS qUI M’ENTOURENT qUI,
EN RETOUR S’ASSURENT DE
SOUTENIR CEUx qUI LES
ENTOURENT. JE CROIS à LA
GESTION pARTICIpATIVE.
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