1 L’avenue du château à Meudon
Fait partie de la grande perspective du vieux château. Plus de 4 km de la gare de Meudon Bellevue
jusqu’à la D 906
2 La foret de Meudon
Forêt domaniale gérée par l’ONF 1100 ha altitude de 99m à 178 m.
C’est la foret la plus proche de Paris (5 km).
99 parcelles, située sur 6 communes Chaville, Clamart, Sèvres, Meudon dans les Hauts-de-
Seine et Vélizy et Viroflay dans les Yvelines.
La végétation est constituée en grande partie de châtaigniers et de chênes pédonculés.
Le sol est principalement constitué d’argile et de limon. Par temps humide les sentiers sont un peu
« gras ».
Elle est parcourue par 130 km de sentiers. Plusieurs d’entre eux sont balisés GR, GRP et PR de la
FFRandonnée.
3 La route des gardes
La route des gardes permettait aux gardes de l’ancien régime de relier Versailles au Louvre en ligne
droite. Le tracé était le plus court possible sans tenir compte des difficultés.
4 La Tour hertzienne de Meudon
Elle est à 173 mètres d'altitude, a une hauteur de 70 m et comporte 18 niveaux1.
C’est la première grande tour hertzienne réalisée en France. Au début des années 1950 et jusqu’en
1975, les PTT mettent en place un nouveau mode de transport hertzien, avec une tour relais tous les
50 kilomètres entre Paris et Strasbourg, Lille et Lyon.
La tour est elle-même reliée au centre de Saint-Amand dans le XVe arrondissement de Paris. Dès
son origine, elle comporte un canal téléphonique et de télévision. Ainsi dès 1953, elle retransmettra
le couronnement de la reine d’Angleterre Élisabeth II.
En 1985, on ajoutera pour les systèmes radiotéléphoniques, un pylône de 25 mètres au sommet de la
tour. Cela la fait culminer à 95 mètres de hauteur et à une altitude en son sommet de près
de 270 mètres, la rendant visible de Montmartre à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Est utilisée actuellement par Orange et TDF. Mais il n’y a plus d’émissions de télévision.
Sert pour les essais de la Radio Numérique Terrestre.
5 Le chêne des missions
C’est l’un des plus vieux arbres de la foret de Meudon. Il fait 32 m d’envergure.
Les mégalithes autour ont été érigés en 1895 par des missionnaires de Meudon d’origine Bretonne
6 Le système de récupération d’eau
Pour pouvoir alimenter les fontaines du château de Meudon, les ingénieurs de l’époque ont constitués
un réseau de récupération des eaux de ruissèlement et des très rares sources en forêt.
Il était constitué de réservoirs et d’aqueducs aujourd’hui disparus.
Il reste des étangs qui sont tous artificiels au nombre de 7. Tous publics, sauf l’étang de Chalais qui
est propriété privé (société de pêche).
7 Le hangar y
Baptisé de cette façon, car repéré Y sur les plans militaires
En 1879, le colonel Charles Renard obtient du ministère de la Guerre la récupération de la galerie
des machines de l'exposition universelle de 1878 (construit par De Dion): la structure métallique
sert à la construction à Meudon par Paul Renard du hangar Y. Dans ce hangar sont construits
d'abord des ballons captifs, puis un dirigeable avec l'aide du capitaine Arthur Constantin Krebs :
baptisé La France, ce dirigeable à structure souple fait 52 mètres de long, a un volume
de 1 864 m3 d’hydrogène et il est propulsé par un moteur électrique de huit chevaux-vapeur.
Le 9 août 1884, il effectue le premier vol en circuit fermé, entre Chalais
et Villacoublay (soit 7,6 km)2. Ce modèle expérimental ne fait que quelques vols d'essai.
C’est le premier hangar à dirigeables du monde. A servit de musée de l’air de 1921 à 1977 (musée
maintenant au Bourget). Il fait 24 m de large, 70 m de long et 20 m de haut.
Marc Chagall y travailla en 1964 pour peindre le plafond de l’opéra Garnier.
Le hangar sert épisodiquement de lieu de tournage de films.
Il est en très mauvais état déclaré monument historique le 4 juin 2000.
8 L’abreuvoir aux chevaux
A la fin du 17 ème siècle, le marquis de Louvois fait construire un grand abreuvoir en pierre pour les
habitants de Meudon. Il est démoli en 1729 car il se trouve au beau milieu de la rue de la République
et reconstruit en contrebas à l’emplacement actuel.
On accède à cet abreuvoir par deux rampes latérales. Sa physionomie a changé depuis le 18 ème
siècle, le bassin est comblé, le lavoir a disparu et seules restent les fontaines.
8 bis Le musée d’art de d’histoire de Meudon dit clos
Rabelais
Exposition de sculptures dans les jardins. Cette demeure abrita Ambroise Paré, puis Armande
Béjart (veuve de Molière)
Egalement des vignes municipales dans les jardins.
C'est en 1994, dans le jardin haut du musée d'Art et d'Histoire de la ville qu'ont été plantés 250
pieds de vigne de cabernet franc, vendangés pour la première fois en 1995. Depuis, chaque année,
les enfants des écoles assurent la récolte de ce Clos Rabelais à la mi-octobre.
La production du Clos Rabelais est en vin rouge.
9 Le château vieux de Meudon
Le château de Meudon, dit château royal de Meudon.
Il fut notamment la résidence de la duchesse d'Étampes, du cardinal de Lorraine, d'Abel Servien,
de Louvois ainsi que de Monseigneur, dit le Grand Dauphin (Louis de France 1661_1711 fils ainé de
Louis 14 et Marie-Thérèse d’Autriche), qui lui adjoignit en annexe le château de Chaville.
Incendié en 1795 , affecté par le comité de Salut Public à des travaux d’ordres militaires, a été
détruit lors d’expériences d’artillerie malheureuses.
Il fut totalement démoli en 1806
10 Le château neuf
Le château Neuf a une histoire mouvementée. Son enfance commence à l’état d’un petit palais d’été
dessiné par Le Primatice (1504-1570), artiste de Bologne : un pavillon surplombant une grotte
artificielle somptueusement décorée, agrémentée de nombreux jets d’eau.
Meudon étant devenu résidence royale en 1695 à l’usage du Grand Dauphin, la grotte est remplacée
par un nouveau château ce qui permet de multiplier les appartements. Jules Hardouin-Mansart
(1646-1708) réalise là une de ses dernières œuvres.
Il est encore résidence impériale sous Napoléon III à la veille de la guerre de 1870.
Avec l’encerclement de Paris et le retrait de la garde nationale de Meudon sur la capitale, le 2e
corps bavarois établit ses cantonnements sur les hauteurs de Meudon. La terrasse, avec son point
de vue privilégié, est transformée en batterie fortifiée. Le parc est complètement bouleversé, les
arbres abattus. Les habitants de Meudon seront expulsés et envoyés à Versailles.
Les duels d’artillerie entre les bavarois et les forts d’Issy et Vanves épargneront le château. Mais
deux jours après l’armistice un incendie s’y déclare. Le feu y dure trois journées entières. Les
artilleurs de la Commune y enverront par la suite quelques projectiles.
La paix revenue et les murs du château ayant assez bien résisté, des projets de rénovation sont
avancés mais rien n’aboutit. Le parc devient le cantonnement de la 3e division d’infanterie du 2e
corps et les ruines sont pillées et totalement délaissées.
Ce qui reste du château Neuf sera sauvé par son adaptation pour recevoir une immense coupole
abritant une lunette astronomique monumentale. Jules Janssen (qui est un des créateurs de
l’ Observatoire d'astronomie physique) a en effet installé son observatoire d’astrophysique dans une
partie du parc dès 1876. La restructuration du bâtiment est confiée à l’architecte Constant
Moyeux. La coupole elle-même sera conçue par Janssen. Les travaux s’étalent entre 1880 et 1890.
Le 15 décembre 1893 a lieu la première observation avec la grande lunette de 1 m de diamètre.
Il est rattaché à l'Observatoire de Paris en 1927.
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