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De ce fait aucune tendance forte ne se dégagera à ce jour d’autant qu’outre leur faible
nombre, ces IRM spécialisées en ostéo-articulaire fonctionnent depuis quelques mois
seulement.
22 régions disposent pour l’instant de ce type d’appareils dont 6 pour la seule région Ile de
France et 5 pour les régions Rhônes-Alpes ou Lorraine (cf tableau 11).
Le taux d’obtention de rendez-vous a été plus élevé dans les structures bénéficiant de ce type
d’équipement : 80% contre 66,3%.
Cemka-Eval a réalisé une analyse comparative des délais d’attente avant et après
l’installation des machines spécialisées, limitées à l’ostéo-articulaire, sur les seules structures
disposant de ce type d’équipement installé fin 2013 - courant 2014 et présents dans les bases
d’IRM étudiées entre 2013 et 2015, soit 33 structures sur les 40 équipées (certaines structures
ont en effet été crées sur la période ou ont fait l’objet de regroupements, déménagements..).
Sur ce faible échantillon, les premiers résultats suggèrent que les délais d’accès à un examen
de cancérologie ont nettement diminué là où une IRM spécialisée en ostéo-articulaire est
installée : de 31,5 jours en 2013 ils passent à 20 jours en 2015 après la mise à disposition de
cette machine spécialisée.
Est-ce à dire que la solution réside dans cette stratégie ? Il est beaucoup trop tôt pour le
confirmer compte tenu de la faible proportion de sites équipés de la sorte et du faible recul du
à leur très récente mise en service.
On peut s’interroger au contraire sur l’effet peut-être faussement rassurant de l’installation
massive de machines de ce type (au-delà des 100 d’ores et déjà autorisées) qui provoquerait
un déséquilibre de l’offre en faveur des examens ostéo-articulaires fréquemment
programmables, au détriment de besoins urgents et majeurs en termes de santé publique et en
augmentation régulière. Il s’agit de besoins liés à l’exploration ou au traitement d’autres
pathologies, souvent sévères : en neurologie, oncologie, cardiologie, prise en charge des
urgences notamment pelviennes, ou encore en pédiatrie."3*'"&/8&>$7&4/'"8*")M@DA"?%4P%*''*/7"
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année!d’environ!6%!à!12%.!
L’IGAS soulignait ainsi en 2014 dans son rapport('.%!l’Evaluation!de!la! Gestion!du!Risque!
Maladie!:! ;( <#( .03/"&'( #,1( besoins! en! IRM! polyvalentes=( 3/,.( $'&+,'$$'&( $'( )#,1(
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