13.12.2016
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UNIVERSITÉ DE FRIBOURG / UNIVERSITÄT FREIBURG | FACULTÉ DE THÉOLOGIE / THEOLOGISCHE FAKULTÄT | Prof. Dr. B. Hallensleben | Projektleiterin |
Theologische Forschung im Kontext der Geistes- und Sozialwissenschaften
Le Concile de Florence au sujet de l'union des Églises
1439: Bulle sur l'union avec les Grecs : "Laetentur caeli"
4. "De même nous définissons que le Saint-Siège apostolique et le
pontife romain détiennent le primat sur tout l'univers et que le pontife
romain est quant à lui le successeur du bienheureux Pierre prince des
apôtres et le vrai vicaire du Christ, la tête de l'´Eglise entière, le père et le
docteur de tous les chrétiens ...
Nous renouvelons de plus l'ordre attesté par les canons pour les autres
vénérables patriarches, de telle sorte que le patriarche de Constantinople
soit le deuxième après le très saint pontife romain, celui d'Alexandriele
troisième, celui d'Antioche le quatrième et celui de Jérusalem le
cinquième, étant bien sûr intacts tous leurs privilèges et leurs droits"
(DH 1308).
UNIVERSITÉ DE FRIBOURG / UNIVERSITÄT FREIBURG | FACULTÉ DE THÉOLOGIE / THEOLOGISCHE FAKULTÄT | Prof. Dr. B. Hallensleben | Projektleiterin |
Theologische Forschung im Kontext der Geistes- und Sozialwissenschaften
Les "unions d'Églises" - pourquoi ?
Le plus souvent, il y a deux motifs :
• On se souvient de l'union de Florence
• Il y a une urgence dans la vie de l'Église orientale, p.ex. à cause de
l'apparation de prédicateurs protestants
Ernst Christoph Suttner: "Dans la période des unions d'Églises du 16ème
jusqu'au 18ème siècle, deux ecclésiologies se sont superposées de
manière inaperçue : la compréhension du Concile de Ferrara-Florence,
où il s'agit de la reconnaissance solennelle de l'ancienne et vénérable
communion de l'Église une du Christi - et une compréhension centraliste
et antiprotestante de l'Église. La contradiction est évidente dans les
documents de l'union : d'un côté, les partenaires orientales sont reconnus
comme des vrais hiérarches à qui on s'adresse avec le titre de 'confrères
dans l'épiscopat', d'autre côté ils sont traités comme des brebis perdus
qu'il faut réintégrer dans la communion salvifique de l'Église"
(Quellen zur Geschichte der Kirchenunionen, Fribourg 2010).