KARL EXNER. - Ueber das Funkeln der Sterne und die

KARL EXNER. - Ueber das Funkeln der Sterne und die
Scintillation ¨uberhaupt (De l’´eclat des ´etoiles et en
particulier de la scintillation); Sitz. der K. Akad. der
Wissenchaft. Wien, d´ecembre 1881
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. KARL EXNER. - Ueber das Funkeln der Sterne und die Scintillation ¨uberhaupt
(De l’´eclat des ´etoiles et en particulier de la scintillation); Sitz. der K. Akad. der
Wissenchaft. Wien, d´ecembre 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.373-377.
<10.1051/jphystap:018820010037301>.<jpa-00237972>
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373
dextrogyre
intervertit
le
sens
de
la
spirale
et
permet
aussi
de
distinguer
immédiatement
le
sens
de
la
rotation
dans
la
plaque
employée.
Ce
phénomène
rappelle , j usqu’à
un
certain
point ,
les
spirales
d’Airy,
quoiqu’il
soit
à
une
cause
tout
à
fait
dif-
férente.
L’instrument
à
l’aide
duquel
on
obtient
ces
phénomènes
a
été
imaginé
et
construit
par
M.
J.
Duboscq.
Il
sert
aussi
à
mon trer
en
projection
la
persistance
des
impressions
sur
la
rétine
par
le
mouvement
de
rotation
du
prisme
à
vision
directe;
il
donne
un
spectre
circulaire
dans
lequel
on
peut
faire
varier
la
position
res-
pective
des
couleurs,
par
l’addition
d’un
prisme
achromatique,
qui,
selon
la
position
réfringente
par
rapport
au
premier,
permet
d’avoir
la
lumière
blanche
ou
le
rouge
ou
violet
au
centre
de
ro-
tation.
Cet
appareil
consiste
en
un
tube
de
laiton
qu’on
peut
faire
tourner
rapidement
autour
de
son
axe
et
dans
lequel
on
introduit
les
prismes
biréfringents,
le
prisme
de
Nicol,
le
prisme
d’Amici
(prisme
à
vision
directe),
etc.,
qu’on
veut
employer
dans
les
expé-
riences.
Le
polarisateur
reste
fixe ;
une
lentille
donne,
à
travers
tout
le
système,
une
image
nette
du
petit
trou
par
lequel
la
lumière
pénètre
dans
l’instrument.
KARL
EXNER. -
Ueber
das
Funkeln
der
Sterne
und
die
Scintillation
überhaupt
(De
l’éclat
des
étoiles
et
en
particulier
de
la
scintillation);
Sitz.
der
K.
Akad.
der
Wissenchaft.
Wien,
décembre
1881
Trois
théories
fondées,
l’une
sur
la
réfraction,
l’autre
sur
les
interférences,
la
troisième
sur
la
réflexion
totale
des
rayons
dans
uns
atmosphère
hétérogène,
ont
été
proposées
pour
rendre
compte
de
la
scintillation
des
étoiles.
La
première
de
ces
théories
explique
facilement,
à
elle
seule,
d’après
M.
Exner,
les
phénomènes
connus;
les
conséquences
tirées
des
deux
autres
sont
également
vérifiées,
mais
elles
ont
une
importance
beaucoup
moindre
que
celles
déduites
de
la
réfrac-
tion.
Le
scintillomètre
d’Arago,
fondé
sur
les
phénomènes
de diffrac-
tion
qu’on
observe
de
part
et
d’autre
du
plan
focal
d’une
lunette
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010037301
374
de
petite
ouverture
(t),
présente
1 inconvénient
t
de
donner
des
indications
qui
arient
d’un
instrument
à
un
autre
et
qui
n’ont
aucune
signification
physique.
Nous
pouvons
seulement
conclure
de
que
la
réfraction
atmosphérique
fait
varier
d’une
façon
ra-
pide
et
irrégullère
la
courbure
des
ondes
lumineuses
que
l’étoile
nous
envoie.
Si
en
effet
nous
détern1inons,
en
déplaçant
l’oculaire,
la
position
sur
l’axe
des
Inaxilna et
des
minima
de
lumière
lorsque
la
source
ne
scintille
pas,
puis
lorsqu’elle
scimtille,
nous
trouvons
que
leur
position
absolue
a
changé,
mais
que
leur
distance
relative
est
restée
constante.
Le
résultat
est
le
même
que
si
l’on
fait
passer
rapidement.,
un
grand
nombre
de
fois,
une
lentille
faiblement
réfringente
ou
un
verre
à
vitre
entre
l’ohjectif
et
une
source
non
scintillante.
Le
phénomène
artificiel
est
même
beaucoup
plus net
et
plus
brillant
que
le
phénomène
naturel.
Dans
l’un
et
l’autre
cas,
les
figures
de
diffraction
ne
sont
pas
régulières ;
l’onde
ne
conserve
donc
pas
la
forme
sphérique.
On
peut,
en
partant
de
cette
remarque,
construire
un
scintillo-
mètre
qui
permette
de
mesurer
le
rayon de
courbure
de
l’onde.
On
prend,
par
exemple,
une
lunette
de
i"’,,3o
ou 2m
de
foyer,
onv
adapte
un
diaphragme
suffisamment
petit
et
l’on
trace
une
graduation
sur
te
tube
de
tirage.
On
Blet
la
lunette
au
point,
puis
on
en-
fonce
l’oculaire
jusque
ce
qu’un
point
lumineux
apparaisse
de
temps
en
temps
ali
centre
de
la
tache
noire
et
l’on
fait
une
première
lecture;
on
l’enfonce
de
nouveau jusqu’à
ce
que
le
centre
reste
complètement
blanc,
et
l’O11
mesure
le
déplacement
a.
Le
rayon
de
courbure
maxima
R
pendant
le
temps
de
l’obserB
ation
est
égal
à
R=
2f2 (f est
la
distance
focale
de
la
lunette).
Les
résultats
ainsi
a
obtenus
avec
divers
instruments
sont
constants.
L’auteur
a
trouvé
dans
une
série
de
mesures
faites
avec
une
lunette
de
1m, 70
et
un
diaphragme
de
o"Bi5
des
rayons
de
courbure
compris
entre
181
et
19380m.
La
variation
de
courbure
de
l’onde
a
pour
conséquence
d’abord
une
répartition
inégale
de
la
lumière
à
sa
surface;
on
observe
en
effet
dans
l’image
de
l’étoile
agrandie
par
le
déplacement
de
l’ocu-
laire
des
différences
d’intensité,
et
en
projection
on
obtient
un
(1) Annuaire du Bureau
cles
Longitudes,
183_L
375
roseau
à
mailles
obscures,
analogue
à
celui
que
donne
la
réflexion
des
rayons
solaires
à
la
surface
de
l’eau
légèrement,
agite.
Parfois
ces
mailles
sont
diversement
colorées;
Fauteur
propose
de
nommer
ces
apparences
phénomène
de
Marius.
On
les
observe
facilement
en
examinant
l’image
du
Soleil
réfléchie
par
une
boule
en
verre
argenté,
à
condition
de
diminuer
le
rayon
de
courbure
de
la
houle
à
mesure
que
l’observateur
se
rapproche
davantage
de
cette
boule.
On
peut
aussi
étudier
ces
variations
de
courbure
en
plaçant
devant
l’objectif
une
fente
qui
donne
une
image
rectiligne
si
la
source
ne
scintille
pas
et
une
image
sinueuse
dans
le
cas
con-
traire.
Le
nombre
et
la
grandeur
de
ces
sinuosités
perlmet
d’appré-
cier les
variations
de
courbure
de
la
portion
d’onde
qui
tombe
à
un
moment
donné
sur
l’objectif.
Avec
des
étoiles
de
hauteur
moyenne
on
observe
de
1
à
5
de
ces
sinuosités ;
le
diamètre
de
ces
dépres-
sions
peut
atteindre
Om, 10 ;
leur flèche
est
comparable
à
une
lon-
gueur
d’onde.
Ces
variations
de
courbure
donnent
lieu
aussi
et
une
déviation
d’un
faisceau
lumineux
étroit
tel
que
celui
qui
tombe
sur
la
pu-
pille ;
dans
un
instr ument
elles
ont
pour
effet
d’élargir
les
images
dont
les
bords
manquent
alors
de
netteté.
Ce
mouvement
oscilla-
Latoire
signalé
déjà
par
Newton
a
été
constaté
par
plusieurs
obser-
vateurs
sur
les
bords
de
la
Lune
ou
bien
dans
les
observations
(l’étoiles.
On
l’observe
directement
en
couvrant
l’objectif
d’un
diaphragme
percé
d une
ouverture
centrale
et
de
deux
ouvertures
latérales ;
les
nuages
de
ces
ouvertures
se
déplacent
les
une
p ar
rapport
aux
autres
assez
lentement
pour
qu’on
puisse
SHlB re
leurs
mouve-
nients.
Le
faisceau
étroit
qui
tombe
dans
L’oeil
ou
clans
un
instrument
de
petitc
ouverture
peut
étre
tantôt
plas,
tantôt
moins
brillant;
il
en
résulte
des
variations
d’éclat,
tandis
cjme,
dans
on
grand
instru-
ment,
des
faisceaux
d’intensité
variable
se
superposent
et
limage
focale
présente
une
intensité
moyenne
constante.
Si
l’on
donne
de
petites
secousses
a
l’oculaire,
l’image
se
déve-
loppe
en
une
courbe
lumineuse :
c’est
le phénomène
(le
Nicholson.
!
résulte
de
ce
qui
précède
qu’avec
un
instrumen t
de
petite
ouver-
ture
cette
courbe
doit
ètre
formée
de
parties
inégalement
bril-
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