17. Couche physique : commutation de circuits (FDM, TDM, WDM) et comparaison avec la
commutation de paquets, types de modulation et de codage dans les modems,
interprétation des théorèmes de Nyquist et de Shannon, types de paires de cuivre et de
fibres optiques.
Cette question concerne le cœur du réseau (en vert sur la figure 1.4)
Commutation de circuits et commutation de paquets
Il existe deux approches fondamentales pour construire le cœur d’un réseau (network core) :
commutation de circuits (circuit switching): les ressources nécessaires le long d'un chemin (buffers,
bande passante) pour la communication entre deux machines sont réservées pour la durée de la
session. Cette réservation garantit le transfert des données à un débit constant (réservé à l’avance).
Exemple : téléphonie réseau
commutation de paquets (packet switching): ces ressources ne sont pas réservées. Les paquets sont
envoyés directement sur le réseau avec comme conséquence des temps d’attente (files, ...) pour
disposer d’un lien de communication lorsque plusieurs paquets doivent être envoyés au même
moment. Il n’ya donc ici aucune garantie de timing.
Aujourd’hui, Internet utilise essentiellement la commutation de paquets. C’est d’ailleurs sur cette approche
qu’on insiste dans le cadre de ce cours.
Note : certains réseaux ne peuvent pas être classifiés purement dans telle ou telle approche. Par exemple, dans
les réseaux basés sur la technologie ATM, une connexion peut faire une réservation mais certains des messages
devront parfois attendre après des ressources congestionnées.
Commutation de circuits:
La figure 1.5 illustre l’approche par commutation de circuits. Dans ce réseau, chaque lien comporte n circuits et
peut donc supporter n connexions simultanées (TDM, FDM ou WDM)
Le réseau établit un circuit entre deux machines (parfois plus que deux). Donc pour que A puisse envoyer des
messages à B, le réseau doit préalablement avoir réservé un circuit sur chacune des deux lignes.