DOSSIER DE PRESSE
Joseph © Ufficio Stampa
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CH-1007 LAUSANNE
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ALESSANDRO SCIARRONI
Joseph
12.12-14.12
René Gonzalez
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ALESSANDRO SCIARRONI JOSEPH
Conception :
Alessandro Sciarroni
Dramaturgie et analyse du
processus créatif :
Antonio Rinaldi
Image du projet :
Roberto Foddai
Avec :
Alessandro Sciarroni
DISTRIBUTION
ALESSANDRO
SCIARRONI
Joseph
12.12-14.12
Salle René Gonzalez
Samedi 12.12 18h
Dimanche 13.12 18h
Lundi 14.11 20h30
Durée estimée: 0h30
Jeune public, dès 4 ans
Danse/Vidéo
Tarif S
Diffusion :
Lisa Gilardino
Production :
MARCHE TEATRO_Teatro
Stabile Pubblico, Ancône
Corpoceleste_C.C.00#
Coproduction :
Officina Concordia – Comune di
San Benedetto del Tronto (AP)
Avec la collaboration
notamment de :
Centro per la Scena
Contemporanea, comune di
Bassano del Grappa – AMAT,
Ancône – Matilde, piattaforma
regionale per la nuova scena
marchigiana – Centrale Fies
Joseph © Ufficio Stampa
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ALESSANDRO SCIARRONI JOSEPH
PRÉSENTATION
Dans Joseph, Alessandro Sciarroni danse face à une webcam sur
des musiques qui changent chaque soir. Il utilise des logiciels
très ludiques de décomposition-recompostition de l’image : à
l’écran, il est ainsi dédoublé, transformé, tour à tour monstrueux
ou grotesque. Le performeur se branche sur un site de messagerie
et de visiophonie instantanées, Chatroulette, qui permet à des
internautes de se connecter de manière aléatoire et d’entrer dans
le jeu. « Un homme seul dans une pièce avec son ordinateur peut
voir ce qui se passe n’importe où dans le monde. J’aime ça, cette
manière de se voir à travers l’écran », explique Alessandro Sciarroni.
RENCONTRE AVEC LES
ARTISTES
Dim. 13.12
À l‘issue de la représentation
Joseph © Ufficio Stampa
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ALESSANDRO SCIARRONI JOSEPH
ALESSANDRO SCIARRONI
Conception et interprétation
Alessandro Sciarroni est un artiste italien actif dans le domaine des arts
performatifs avec derrière lui plusieurs années de formation en arts visuels et
recherche théâtrale. Ses oeuvres prévoient la participation de professionnels
provenant de différentes disciplines et sont représentées aussi bien dans des
festivals de danse et de théâtre contemporains que dans des musées, des galeries
d’art et d’autres lieux non conventionnels.
Ses spectacles ont été présentés dans 21 pays européens, en Uruguay (FIDCU)
et aux Emirats arabes unis (Abu Dhabi art fair). En 2013, son spectacle Folk-s a
ouvert les “Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis”
pour clôturer la même année le festival “Impulstanz” de Vienne, recevant ainsi
plusieurs invitations des plus prestigieux festivals européens tels le
“Kunstenfestivaldesarts” de Bruxelles et le Festival d’Automne de Paris qui lui
consacre en 2014 une rétrospective monographique dans différents théâtres de
la ville. La première française de son dernier spectacle Untitled aura lieu quant
à elle en septembre 2014 à la Biennale de la danse de Lyon. En 2013 et 2014,
l’artiste est invité en outres dans le cadre de la Biennale de Venise section Danse,
dirigée par Virgilio Sieni.
Alessandro Sciarroni a participé à plusieurs circuits et réseaux favorisant la
diffusion de la danse contemporaine et la mobilité des artistes à l’internationale
comme “Anticorpi Explo”, “Aerowaves” et “Modul Dance”, un projet de
coopération pluriannuelle dont font partie 19 maisons de danse européennes
de 15 pays différents. Il participe également à des projets et résidences de
recherche comme “Choreographic dialogues”, “Choreoroam” et actuellement
“Performing Gender”, un programme européen sur le genre et l’orientation
sexuels. En 2015, il suivra le projet de recherche et production chorégraphique
“Migrant Bodies” qui a pour objectif la réflexion et un projet de création sur le
thème de la migration et son impact culturel dans les sociétés européenne et
canadienne.
Alessandro Sciarroni est soutenu par APAP – Advancing Performing Arts Projects
et ses spectacles sont produits par Marche Teatro en collaboration avec des
coproducteurs internationaux tels que la Commune de Bassano del Grappa /
Centro per la Scena Contemporanea, la Biennale de la danse /Maison de la Danse
de Lyon, Mercat de les Flors-Graner / Barcelona ainsi qu’avec l’Association
Corpoceleste_C.C.00# dont il est le directeur artistique. Alessandro Sciarroni
est un des artistes du Projet Matilde, plateforme régionale pour la nouvelle scène
de la région des Marches (Italie).
PRIX
2013 – Prix Rete Critica
2013 – Marte Award
2012/2013 – Prix du meilleur spectacle - Puf Festival de Pola (Croatie)
2012 – Meilleur artiste émergeant – Magazine Danza&Danza
2008 – Prix “Nuove Sensibilità”
Alessandro Sciarroni © DR
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ALESSANDRO SCIARRONI JOSEPH
ENTRETIEN AVEC ALESSANDRO SCIARRONI
Nous vous avons découvert en 2013 en France, grâce aux pièces Folk-s et Joseph. Nous avons
aussi vu votre pièce Untitled en Italie. Mais on ne saurait qualifier assez justement votre
travail : est-ce de la danse, de la performance ? Ou autre chose ? Quel a été votre parcours
pour arriver à une telle hybridation ?
Tout le monde me demande cela (rires) que ça en devient presque étrange. Je dirai que je me définis
comme un chorégraphe bien que je vienne du théâtre. J’ai été comédien pendant dix ans, dans
des compagnies de théâtre contemporain. À un moment donné, j’ai été très attiré par l’art et les
performances d’artistes plasticiens. Ce mouvement m’intriguait, surtout que j’ai étudié l’histoire de
l’art. Quand j’ai commencé à travailler sur mes propres pièces, j’avais en tête l’idée de les présenter
dans des théâtres et aussi des galeries. Mais pour les théâtres, mon travail paraissait trop minimal, et
pour les galeristes, trop théâtral. (rires) Quand en 2007 des programmateurs m’ont demandé des DVD
de ma première pièce (If I Was your Girlfriend ndrl), j’en ai envoyé cinq, et j’ai reçu quatre invitations
dans des festivals de danse contemporaine. C’est depuis ce moment-là que mon travail est identifié
dans le domaine de la danse. Dans Joseph, je fais très attention à ma manière de bouger, sans pour
autant être un danseur. Quand j’étais acteur, nous suivions des entraînements physiques et j’ai alors
appris quelques notions techniques. Mais cela restait avant tout du théâtre.
Si les programmateurs vous associent au domaine chorégraphique, comment qualifiez-
vous, en tant qu’artiste créateur, votre travail ?
Nous pourrions parler de ce sujet pendant des heures et encore des heures. Je pense que la danse est
l’art le plus proche de la performance, car le mouvement, le corps, suffisent à exprimer des choses. Si
vous faites du théâtre, vous devez avoir une dramaturgie, des personnages, une histoire. Si vous jouez
Hamlet au Danemark ou ailleurs, vous serez partout considéré comme ce personnage de Shakespeare.
Si je danse, que ce soit ici à Créteil (lors des plateaux de la Briqueterie ndlr) ou ailleurs, je reste moi-
même, Alessandro. C’est ça la danse. Elle peut-être narrative, mais vous restez vous-même avant
tout. J’aime beaucoup cette définition incroyable de la danse sur Wikipedia : « la danse est un art
scénique, avec une succession de mouvements dans un espace organisé ou improvisé ». C’est tout
et ça reste proche de la performance. Je ne peux me rattacher à l’art contemporain, car je ne produis
aucun objet. La danse est propre à chacun, comme peut l’être un droit social. Tout dépend la manière
dont vous la présentez et l’amenez sur scène, comme dans Folk-s. Dans Joseph, un homme seul dans
une pièce devant un ordinateur peut voir ce qui se passe n’importe où dans le monde. J’aime ça, cette
manière de se voir à travers l’écran.
Vos récentes propositions et créations sont singulières. Néanmoins, quelles seraient les
œuvres et artistes susceptibles de vous inspirer ?
Il y en a deux, auxquels je me réfère toujours quand je crée de nouvelles pièces. La première est la
photographe américaine, Diane Arbus, pour sa grande capacité à réaliser, à capturer des portraits
réalistes d’individus. Lorsque nous sommes face à un objectif, nous nous efforçons de prendre
certaines poses, qui révèlent finalement qui nous sommes vraiment. Ce qui est intéressant dans son
travail, c’est aussi son habitude de photographier des personnes très différentes, représentatives de
notre époque, nues, travestie ou des artistes de cirque. Plus le sujet est étrange, plus il est particulier
et plus ces portraits parlent de chacun d’entre nous.
La seconde est Virginia Woolf, que je lis encore et encore. Ce qu’elle évoque, le temps qui passe et
les névroses, la répétition des mouvements, est présent dans mon esprit lorsque je crée de nouvelles
pièces, sauf Joseph.
Je ne connais pas tant le travail d’autres chorégraphes et metteurs en scène. Je connais davantage
des artistes visuels. Par exemple, je connais Romeo Castellucci parce qu’il était programmé à Dro, là
où vous avez vu Untitled.
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