Projections économiques pour la Belgique – Printemps 2016
Juin 2016
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Projections économiques pour
Introduction
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lièrement des phases d’intenses turbulences qui émanent
Ce fut notamment le cas lors de l’été de 2015 mais aussi,
après la clôture des dernières projections d’automne de la
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de la croissance et le niveau d’endettement dans nombre
des prix des matières premières, notamment des produits
cours boursiers ont lourdement chuté aux quatre coins du
monde, et ce alors qu’ils s’étaient partiellement redressés
les investisseurs de valeurs sûres a renforcé la tendance
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La crainte d’une nouvelle appréciation du dollar des États-
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venants de voir s’enclencher une sévère crise de la dette
susceptible de se muer en une nouvelle profonde récession
au début de l’année et les estimations de croissance ont
Qui plus est, l’intensité en commerce de la croissance
trimestre, la croissance du commerce mondial et, par-
tant, de la demande extérieure adressée aux entreprises
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en raison notamment du repli sensible de la demande
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mier trimestre de 2016, l’économie américaine ne se serait
L’inquiétude entourant la croissance mondiale est toutefois
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de la plupart des autres économies développées, États-Unis
aurait soutenu les économies européennes et compensé
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publiques, se seraient nettement accrues, tandis que dans
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Aussi, bien que les projections concernant la demande
extérieure soient relativement comparables, les nouvelles
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par ailleurs très proches, certainement pour 2016, des
printemps ont été prises en compte dans les présentes pro-
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des mesures liées au tax shift, et notamment des réductions
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sur l’activité concerne cependant la menace terroriste qui
de facteurs sur l’économie n’est certes pas chose aisée ;
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les importantes mesures de sécurité appliquées dans la
recettes tirées du tourisme, en particulier pour les entre-
premier trimestre pouvant se monter, selon les estima-
moins favorables sur lesquelles reposent les estimations
un effet de niveau favorable résultant de l’accélération
pas encore compte les projections d’automne et les pré-
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projections, la croissance devrait encore demeurer limitée
durant le trimestre en cours, bridée par le tarissement de
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ration de la compétitivité-coût résultant de la politique de
alimentée par une hausse des revenus, devrait contribuer
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Le redressement du marché du travail demeure robuste,
des coûts salariaux et des réformes structurelles apportées
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tivement élevé de demandeurs d’asile, ce résultat outre-
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mettre en rapport avec le retournement de l’évolution des
prix des produits pétroliers, la tendance sous-jacente de
en dépit de la diminution continue des coûts salariaux par
entreprises, il réduit cependant les retombées positives
donné que les mécanismes d’indexation des prix opèrent
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ce qui concerne les salaires conventionnels, en l’absence
d’une norme salariale centrale pour les deux prochaines
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est tenu compte exclusivement des mesures qui ont été
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Environnement international et
Économie mondiale
Au cours de l’année 2015, la reprise de l’économie mon-
diale s’est poursuivie, fût-ce dans un environnement mar-
avancés, l’activité a continué de se raffermir, demeurant
politiques monétaires accommodantes et le recul des prix
pétroliers ont encore soutenu la demande intérieure, l’apa-
baisse des cours des matières premières et le durcisse-
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considérées comme des placements relativement plus
nouvel épisode d’intense volatilité a été alimenté, une fois
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ment désordonné et plus brutal que prévu de l’économie
chinoise, mais aussi par des perspectives assombries pour
d’autres économies et par la poursuite de la faiblesse
des cours du pétrole et des retombées de celle-ci sur les
La crainte d’une nouvelle détérioration de la situation
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vents contraires tenaces pèsent encore sur les économies
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recouvrant en partie les pertes précédentes, et les taux
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sorties de capitaux se sont modérées, ce qui est en partie
attribuable aux nouvelles données macroéconomiques,
Sur l’ensemble de l’année 2015, le commerce international
de biens et de services s’est ralenti, freiné par la contrac-
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demande intérieure, notamment du fait d’investissements
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miers mois de 2016, la croissance du commerce mondial se
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sur la demande intérieure, en particulier sur la consom-
fondamentaux solides, tels la création d’emplois, la hausse
notamment celles en investissements résidentiels, les inves-
tissements non résidentiels, liés aux extractions de matières
premières, mais aussi aux investissements productifs dans
Au Japon, alors que la reprise semblait bien amorcée depuis
économies asiatiques auxquelles le Japon est étroitement
exposé ont pénalisé ses exportations et, partant, son
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cement très favorables les ont soutenues, l’incertitude et,
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dans certains États membres, la nécessité de poursuivre la
réduction de l’endettement ont différé les décisions d’inves-
économique en 2015, les premières données font état
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retombée en récession en milieu d’année, c’est surtout
du travail et par la reprise au sein des économies avancées
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la consommation publique a aussi été robuste, en partie
la contraction dans le secteur de la construction a com-
atteint un creux en janvier 2015, avant d’évoluer de
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Unis au cours de la période qui a précédé les décisions de
politique monétaire prises de part et d’autre de l’Atlantique
en décembre 2015, avec, d’une part, la première levée
des taux directeurs par la Réserve fédérale et, d’autre
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conduite prudente quant aux relèvements futurs des taux
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récente appréciation de l’euro face au dollar des États-
étaient tombés en janvier 2016, lorsque le baril valait un
excédentaire, plusieurs éléments ont pourtant récemment
en raison de perturbations de la production en Irak, au
très nerveux au vu des nombreuses incertitudes entachant
leur évolution future, telles que, par exemple, l’offre sup-
autres matières premières non pétrolières, les cours ont
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