GLOBE (Global Link for Online Biomedical Expertise) Manuel - Contrôle des Maladies Transmissibles
1/3
CIM-9 049.0 ; CIM-10 A87.2
Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.
Chorioméningite lymphocytaire
CIM-9 049.0 ; CIM-10 A87.2
(Chorioméningite lymphocytaire d'Armstrong, lymphocytaire aigu, méningite curable ou
bénigne, maladie d'Armstrong)
CCDM19 : comité de rédaction
1. Identification
Une virose animale – particulièrement chez les souris – transmissible à l’humain, chez qui elle
provoque diverses manifestations cliniques. Des symptômes de type grippal peuvent être présents,
ainsi qu’une myalgie, une céphalée rétro-orbitale, une leucopénie et une thrombocytopénie, suivie
par une guérison totale. Dans certains cas la maladie peut débuter par des symptômes méningés
ou méningo-encéphaliques ou ces symptômes peuvent apparaitre après une brève rémission. Une
orchite, une parotidite, une arthrite, une myocardite et une éruption se produisent
occasionnellement. La phase aigüe de la maladie est habituellement courte, très rarement
mortelle, et même en cas de symptômes graves (par ex. coma avec méningo-encéphalite), le
pronostic de guérison sans séquelles est habituellement bon – même si la convalescence avec
fatigue et instabilité vasomotrice pour être prolongée. Dans les cas avec atteinte neurologique, le
liquide céphalorachidien présente typiquement une pléocytose lymphocytaire et, dans certains
cas, un faible taux de glucose. Le signe pathologique principal dans les rares cas humains mortels
est une méningoencéphalite diffuse. Des cas mortel de type fièvre hémorragique ont été notifiés.
Une infection transplacentaire du fœtus provoquant une hydrocéphalie et une choriorétinite peut
se produire et le fœtus peut être testé dans de tels cas.
Les méthodes de diagnostic de laboratoire incluent l'isolement du virus à partir du sang ou du
liquide céphalorachidien tôt au début de la maladie par inoculation intracérébrale de souris
indemne du virus de la chorioméningite lymphocytaire (souris âgées de 3 à 5 semaines) ou en
cultures cellulaires. La présence d’IgM spécifiques dans le sérum ou le liquide céphalorachidien, mis
en évidence par capture IgM par ELISA, ou une augmentation des titres d’anticorps mesurés par
immunofluorescence indirecte dans une paire se sérums permettent le diagnostic. La
chorioméningite lymphocytaire doit être distinguée d’autres méningites aseptiques et
d’encéphalites virales.
2. Agent infectieux
Le virus de la chorioméningite lymphocytaire est un arénavirus (groupe V) sérologiquement
apparenté aux virus de Lassa, Machupo, Junín, Guaranito et Sabiá.
19ème Edition - 200
1
ème
E
iti
n
-
2
Manuel
-
ontrôle des Maladies Transmissibles