LA FEUILLE DE CHOU page 5
Les coquelicots préfèrent une terre bien drainée exposée au soleil, fertile mais pas trop riche sinon ajouter
un peu de sable. Eclaircir les plants et garder le terrain propre autour. Un seul pied de coquelicot peut
donner une centaine de fleurs.
5 - Les animaux amis : Le chardonneret
C’est un passsereau chanteur à plumage rouge, jaune, noir et blanc. Il a un
masque rouge autour de son bec étroit, idéal pour extraire les graines du chardon
ou de la bardane. Il se nourrit également d’herbacées, de bourgeons d’aulne et de
bouleau et d’autre plantes sauvages (centaurées, pissenlits). Il mange aussi
quelques insectes. Son chant est métallique et pointu et fait « tilip, dilit, didelit »l
C’est un oiseau peu sauvage qui peut faire son nid près des maisons. Celui –ci est très douillet, fait de brins
de laine et de mousse, disposés bien en rond et proprement. La femelle couve de 4 à 6 œufs pendant 12
jours. Le mâle s’occupe jour et nuit d’aller chercher à manger pour elle puis de toute la nichée.
Dès que les petits savent voler, après environ un mois, ils se nourrissent comme leurs parents.
Les chardonnerets aiment les climats ensoleillés et secs. Ils émigrent vers l’Espagne ou le Portugal dès la
fin des beaux jours. Pour cela, ils se regroupent pour être plus forts. Au cours de leur voyage, ils s’abattent
sur les plaines à la recherche de nourriture et doivent souvent se contenter, de semences de bouleaux, de
platanes ou d’épicéas. Comme tous les oiseaux, le chardonneret participe à la pollinisation des plantes. La
loi sur la protection de la nature votée en 1977 protège les chardonnerets
6 – Le geste écologique : nourrir les oiseaux
Pendant la saison froide certains animaux émigrent ou hibernent partiellement ou totalement, mais
d’autres, comme les petits oiseaux sédentaires ont parfois du mal à trouver de la nourriture.
Faut-il les nourrir au risque de les rendre dépendants de nous ?
Les nourrir est un engagement que l’on prend et il faut le faire tous les jours pour ne pas les désorienter ni
les rendre plus démunis encore.
Il faut aussi savoir arrêter de le faire le moment venu, au retour de la belle saison lorsqu’ ‘ils commencent à
disposer de tout ce qui leur est nécessaire dans la nature. Certes, ils continueraient à venir se nourrir et
c’est un joli spectacle, mais il est préférable pour leur bien, de supprimer peu à peu ce nourrissage jusqu’à
la prochaine période hivernale
Comment les nourrir ?
Essayer de créer un menu à la carte varié et riche où chacun viendra picorer ce qui lui convient et attirer
ainsi de nombreuses espèces.
Recette d’une boule de graisse « libre service »
Dans la matière grasse (margarine, saindoux), jeter des graines, des noisettes pilées, des noix, des petits
bouts de viande : chauffer et verser dans un récipient puis démouler et suspendre avec des ficelles ou dans
des filets. Placer au niveau de la fenêtre ou aux branches d’un arbre proche.