
Figure 8: Nymphes  de  vers  à  soie  enlées 
sur des tiges en bambous à servir comme 
collation (http://gbtimes.com/life/yikes-there-
are-silkworms-my-plate)
En Afrique, la plupart des vers à soie sont élevés sur des lits. Ces lits sont 
souvent constitués d’enveloppes en bois avec un fond maillé (Figure 5). 
Les éleveurs de vers à soie donnent souvent aux larves en croissance 
des aliments adéquats jusqu’à la 5ème mue, après laquelle les vers à soie 
cessent de manger et sont prêts à commencer à ler leurs cocons prêts 
pour la nymphose. C’est à ce stade que les éleveurs les mettent souvent 
sur des nattes tissées de manière spéciale (Figure 6), dans de petites 
rangées pour leur permettre de se xer et de commencer à ler leur 
cocon. 
Le cocon est le cycle de vie le plus important dans la durée de vie du vers à soie ; ce cocon est composé d’un l 
de soie grège qui peut ler environ 300-900metres de long4. Il faudrait 3.000 cocons pour produire 0,4kg de soie2. 
Les cocons sont souvent immergés dans l’eau chaude pour tuer les nymphes à l’intérieur de manière à empêcher la 
rupture du l lors de l’émergence et pour ramollir la sécrétine qui maintient les ls de soie ensemble3.
Il est important de noter que les régimes des vers à soie affectent également la production de soie. Il a été prouvé que 
les vers qui se nourrissent de feuilles de mûrier étries ou de plantes indigènes produisent une soie de faible qualité6. 
Les  progrès  de  la  recherche  ont  introduit  des  colorants  uorescents 
dans les aliments  du ver à soie, et lorsque ces aliments sont ingérés ils 
donnent lieu à des cocons colorés (Figure 7). De plus, l’introduction de 
vers à soie génétiquement modiés est un autre résultat de la recherche. 
Mais cette dernière technique n’a pas encore été introduite en Afrique 
même si elle présente un potentiel considérable6.
Source de nourriture 
Les nymphes de ver à soie sont également utilisées comme source de 
nourriture, principalement dans les pays asiatiques tels que la Chine, la 
Corée et le Japon. Elles sont une riche source de protéines, de bres, et 
de certaines vitamines et minéraux. Ce délice (gure 8) est considéré 
comme très respectueux de l’environnement car les insectes ne laissent 
aucune trace de carbone. Nymphes de vers à soie enlées sur des tiges 
en bambous à servir comme collation 
Maladies 
Les maladies du vers à soie du mûrier sont souvent virales, bactériennes, fongiques et protozoaires. Ces maladies 
sont souvent déclenchées par un élevage de piètre qualité.
Conclusion
L’Afrique  devrait  tirer prot de  cette  ressource animale et  s’efforcer d’augmenter  sa  productivité.  L’élevage de 
vers à soie est un modèle agricole facile pour l’Afrique, et le continent devrait trouver des moyens d’utiliser cette 
ressource naturelle qu’est le ver à soie pour générer plus de revenus.
Figure 6: Tapis tissés utilisés pour la nymphose des larves en 
sériciculture
Figure 5: Une éleveuse de vers à soie (africajumpstart.com)
Figure 7: Cocons de vers à soie aux couleurs 
uorescentes (http://inti-genetics.blogspot.co.ke)