Bâtiment et développement durable : les fondamentaux

publicité
Bâtiment et développement durable :
les fondamentaux
Un modèle de développement à revoir
Des constats à méditer1…
De plus en plus nombreux
En 2007 : environ 6,5 milliards d’individus sur
terre ; 63 millions en France ; et 2,7 millions en
Midi-Pyrénées.
En 2030 : plus de 8 milliards d’individus sur
terre ; environ 66 millions en France ; et 3,3 millions en Midi-Pyrénées.
Empreinte écologique
9,7 ha
Des pressions sur l’environnement qui ne cessent de s’accroître
Biodiversité : 1 espèce d’oiseaux sur 8,
1 plante sur 8 et 1 mammifère sur 4 est menacé
de disparition.
Réchauffement climatique : « Le réchauffement du système climatique est sans équivoque,
car il est maintenant évident dans les observations de l’accroissement des températures
moyennes mondiales de l’atmosphère et de
l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la
glace, et l’élévation du niveau moyen mondial
de la mer », GIEC, 2007.
Le Sud Ouest de la France sera une des zones
les plus touchées au regard des projections actuelles du changement climatique (sécheresse,
risque incendie, épisode de fortes précipitations,
diminution de l’enneigement, modifications de
la forêt et des paysages). D’ici la fin du siècle,
la température pourrait varier de + 4 à 5° C en
moyenne.
5,5 ha 5,35 ha
L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exerce l’homme
sur l’environnement.
En Midi-Pyrénées, elle est de 5,35 hectares en par an et par habitant.
Si tout le monde vivait comme un habitant de la Région Midi-Pyrénées, on aurait
besoin d’environ 3 planètes pour subvenir à
nos besoins.
0,8 ha
Américain
Français
Midi-Pyrénéen Kénian
Les ressources, un patrimoine commun de l’humanité en danger
L’eau : 1 personne sur 5 dans le monde n’a
pas accès à l’eau ; les prélèvements dans le milieu naturel ont été multipliés par 7 en 100 ans,
soit 2 fois le rythme de la croissance démographique. En Midi-Pyrénées, le prélèvement moyen d’eau
potable par habitant pour les usages domestiques est passé de 112 m³ en 1999 à 118 m³
en 2003, soit une augmentation de 5 % en 5
ans ; en outre la qualité des eaux souterraines
est préoccupante : en 2001, 1/3 des sites d’eau
souterraine surveillé par la DIREN étaient contaminés par des produits phytosanitaires.
Le sol et le sous sol : l’homme exerce de
fortes pressions sur les ressources du sol et du
sous-sol : érosion, perte de productivité naturelle
et appauvrissement, pollution, artificialisation,
extraction de matériaux… En France, la production totale de granulats a atteint 408 millions de
tonnes en 2004. Seulement 4 % provenaient du
recyclage, alors que le Royaume-Uni ou l’Allemagne en produisent environ six fois plus.
En Midi-Pyrénées, l’artificialisation des terres a
augmenté de 6 % entre 1990 et 2000 (urbanisation, construction d’infrastructures de transports, etc.) favorisant l’érosion, les inondations
et l’appauvrissement des sols.
Des inégalités majeures qui perdurent à travers le monde
Espérance de vie
à la naissance
Taux de scolarisation
Produit Intérieur Brut indicateur de Développe(PIB) par an par habitant ment Humain (IDH)
Afrique Sub-saharienne
46 ans
50 %
1 946 dollars
0,515 pays de l’OCDE
supérieure à 77 ans
89 %
25 571 dollars
0,911
Des situations de précarité de plus en plus complexes
En Midi-Pyrénées, le taux de chômage est de
9,9 % en moyenne sur les trois dernières années.
Il touche plus particulièrement les habitants des
zones rurales et les femmes de tous milieux.
Le nombre de chômeurs longue durée est en
augmentation.
12 % de la population vivent en dessous du
seuil de précarité en Midi-Pyrénées. Cette
part est en progression de 1,2 % par rapport
à 2001.
9 % de la population est couverte par un des
cinq principaux dispositifs des minima sociaux
( RMI, API, AAH, ASS,et AS ). Cette part est supérieure au taux national.
1 - Sources : ONU, INSEE, UICN, CNRM, Unesco, Cieau, ARPE Midi-Pyrénées, DIREN, GRAMIP, IFEN, UNPG, OCDE, PNUD.
Retour sommaire
5
Bâtiment et développement durable :
les fondamentaux
Un modèle de développement à revoir
… et un cadre pour agir : le référentiel des projets territoriaux de développement durable
Les principes du développement durable présentés lors de la conférence de Rio en 1992 ont
été repris de nombreuses fois : ils mettent en
avant la nécessité de porter attention aussi bien
aux méthodes employées dans la préparation, la
mise en œuvre et l’évaluation des projets, qu’au
contenu des projets.
Basé sur ces références et les expériences passées, le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable a élaboré en 2006 un cadre de
référence des projets territoriaux de développement durable.
Ce cadre propose une définition partagée du
développement appuyée sur 5 finalités qui
orientent le contenu des projets et 5 éléments
déterminants quant à la démarche à suivre.
Pour en savoir plus :
5 finalités :
5 éléments de démarche :
• la lutte contre le changement climatique
et la protection de l’atmosphère ;
• la préservation de la biodiversité, la protection des milieux et des ressources ;
• l’épanouissement de tous les êtres humains ;
• la cohésion sociale et la solidarité entre
territoires et entre générations ;
• des dynamiques de développement
suivant des modes de production et de
consommation responsables.
• une stratégie d’amélioration, qui doit guider l’ensemble de la démarche et permettre une
évolution favorable de la situation initiale au regard des objectifs de développement durable ;
• la participation de la population et des
acteurs dans leur diversité afin de permettre une
appropriation du projet et une meilleure adéquation entre le projet réalisé et les besoins ;
• la recherche d’une transversalité, au travers
d’une participation des acteurs et de la population notamment, mais également au travers
d’un croisement des points de vue économique,
social, culturel et environnemental ;
• l’organisation du pilotage : en interne, le pilotage du projet doit être organisé pour pouvoir
prendre les décisions et également assurer une
cohérence entre les politiques et projets. L’association des acteurs et partenaires doit également
être organisée dès l’amont du projet ;
• l’évaluation qui doit permettre de vérifier la
pertinence et mesurer l’efficacité des projets au
regard des enjeux locaux et des principes du développement durable.
www.territoires-durables.fr
www.ecologie.gouv.fr
6
Retour sommaire
Le bâtiment : un secteur prioritaire
Des constats à méditer 2 …
Un secteur économique de poids
Le bâtiment représente 1/5ème du PIB en
France ;
310 000 entreprises et 1 238 000 actifs dont
947 000 salariés, 291 000 artisans ;
pour 117 milliards d’€ HT de travaux.
En Midi-Pyrénées, un volume d’activité important qui traduit le dynamisme de la filière Bâtiment et Construction :
Près de 5 millions de m² mis en chantier en
2006, dont 42 % de logements individuels,
traduisant un fort étalement urbain ;
une production totale de 6 000 millions
d’€ HT ;
23 548 établissements, 64 258 emplois (y
compris CDD et interim) dont environ 7 000
intérimaires (équivalents temps plein).
De fortes pressions sur l’environnement
Aux différentes étapes de la vie d’un bâtiment,
de sa construction à sa fin de vie en passant par
son exploitation : prélèvement de ressources naturelles ; impacts sur les milieux naturels : pollution de l’eau, de l’air, des sols ; transformation
des paysages ; production de déchets…
Le secteur du bâtiment, c’est :
46 % des consommations énergétiques finales :
• 2/3 consommés dans les logements ; • 1/3 dans le tertiaire ;
plus de 25 % des émissions de gaz à effet de
serre ;
50 % des ressources naturelles extraites ;
16 % des consommations d’eau ;
c’est également plus de 30 millions de tonnes
de déchets (BTP) par an.
La réhabilitation des bâtiments :
un enjeu majeur face au défi énergétique
Répartition de l’énergie finale consommée
dans l’habitat en 2004.
9%
44%
23%
Une activité au cœur de nombreuses préoccupations sociales
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé »
Article 1er de la charte de l’environnement adossée à la Constitution en février 2005.
partie de ce que les foyers les plus modestes sont
le plus souvent locataires. Dans ce contexte, la
maîtrise des charges apparaît comme une exigence de plus en plus forte pour les usagers.
Nous passons 80 % de notre temps à l’intérieur des bâtiments (logements, bureaux…),
les questions de santé et de confort des futurs
utilisateurs sont donc primordiales. Elles doivent être posées dès la conception du projet,
de même que celles des personnes intervenant
sur les chantiers.
En Midi Pyrénées, il y a moins de 10% de
logements sociaux (soit le taux le plus bas de
France). Face à cette pénurie de logements sociaux, la forte hausse de la démographie, mais
aussi l’augmentation des loyers dans le parc
privé, les listes d’attente s’allongent pour tous
les candidats au logement social.
Le logement représente le 1er poste de dépenses des français : 16 % de la consommation des ménages en moyenne. Mais les 20 %
des ménages les plus pauvres y consacrent en
moyenne 24,8 % de leur budget, alors que les
20 % les plus riches seulement 10,8 %, soit deux
fois moins.
Selon l’INSEE l’ampleur de cet écart provient en
Le bâtiment c’est aussi :
• une histoire d’hommes … et de femmes !
• qui possèdent des savoir-faire qu’il faut veiller
à transmettre aux plus jeunes,
• et des compétences, qui doivent pouvoir
évoluer au regard de certains bouleversements
à venir tel que le changement climatique par
exemple.
24%
maisons individuelles d’avant 1974
maisons d’après 1974
immeubles collectifs d’avant 1974
immeubles d’après 1974
Source : ADEME, chiffres clés, 2005
2 - Sources : FFB, CRC – BTP Midi-Pyrénées, INSEE, ADEME, Citepa, DRE.
Retour sommaire
7
Le développement durable :
les fondamentaux
Le bâtiment : un secteur prioritaire
… et un cadre pour agir :
les démarches de qualité environnementale, un pas décisif vers le développement durable Pourquoi s’engager
dans une démarche de qualité environnementale ?
+ environnement :
Réduire les impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur
Favoriser les innovations
+ social :
Améliorer la qualité de services
Réduire les impacts du bâtiment sur les usagers
Diminuer les charges de fonctionnement
Concerter pour élaborer un projet partagé, qui répond mieux aux besoins
+ économique : une telle démarche ne représente pas un surcoût mais
une manière différente de répartir les coûts.
Réduire les coûts de fonctionnement du bâtiment : économie d’énergie, d’eau…
Eviter les coûts sociaux et environnementaux qu’impliquent la pollution, de mauvaises conditions de confort, etc.
Valoriser son patrimoine à long terme
Contribuer à la modernisation des métiers du bâtiment
+ exemplarité
Améliorer son image
De l’échelle du bâtiment à celle du quartier…
Au-delà des bâtiments, la démarche de qualité environnementale doit s’étendre aux projets d’aménagement. De nombreuses
préoccupations peuvent être traitées à cette échelle. Elles sont complémentaires à celles abordées à l’échelle des bâtiments : organisation
de l’espace, des espaces de vie, transport et mobilité, accessibilité,
mixité sociale, mixité des fonctions urbaines, concertation, protection, préservation et valorisation des ressources…
Articuler les échelles d’action c’est avoir une approche globale et systémique, des problématiques
et y apporter des réponses cohérentes. C’est
un des fondements du développement
durable.
Les démarches de qualités environnementales en France
Haute Qualité Environnementale (HQE®) (France, 1996)
La démarche HQE® pour la
construction de bâtiment est une
démarche volontaire qui permet
de rechercher une meilleure qualité de vie tout en préservant mieux l’environnement. Approche systémique considérant un
bâtiment dans toutes ses phases de vie, c’est-àdire de sa programmation à sa déconstruction,
elle contribue indéniablement à la mise en œuvre
d’un mode de développement durable.
Cette démarche propose un cadre méthodologique permettant d’optimiser la qualité environnementale d’une opération de construction neuve ou de réhabilitation.
8
Elle repose sur deux composantes indissociables :
• le Système de Management de l’Opération (SMO). Il décrit les éléments fondamentaux
quant à la démarche à suivre : engagement, objectifs, méthodes, moyens, organisation, évaluation, amélioration.
• la Qualité Environnementale du Bâtiment
(QEB). Elle permet de définir les caractéristiques
environnementales de l’opération. Elle est basée
sur 14 cibles, regroupées en 4 familles, reprenant les principaux enjeux environnementaux
d’une opération de construction neuve ou réhabilitation de bâtiment. Il s’agit tant de préoccupations concernant l’environnement intérieur
(confort, santé) que d’environnement au sens
plus large (approches ressources, pollutions…).
Retour sommaire
Un profil environnemental du bâtiment est
défini par le maître d’ouvrage. Il permet de
s’accorder sur les objectifs à atteindre avec les
différentes parties prenantes de l’opération.
Il consiste à hiérarchiser chaque cible et leurs
sous cibles en leur attribuant différents niveaux
de performance (très performant, performant,
base) ; chaque niveau correspondant à des exigences fixées préalablement.
Il s’agit d’un outil évolutif dont les niveaux
d’exigences sont revus régulièrement à la hausse
en fonction des avancées technologiques, des
évolutions des savoirs et des techniques, et des
réglementations.
www.assohqe.org
Les cibles d’écoconstruction
Cible n° 01 - Relation (harmonieuse) du bâtiment avec son environnement immédiat
Cible n° 02 - Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
Cible n° 03 - Chantier à faible nuisance (à faible impact environnemental)
Quelle reconnaissance ?
Pour les maîtres d’ouvrage qui le souhaitent,
la démarche HQE® est aujourd’hui complétée
par une certification. Une tierce partie évalue
et contrôle la démarche sur la base du référentiel
de certification décrivant les valeurs et performances à atteindre sur les 14 cibles détaillées
en plus de 200 critères : le maître d’ouvrage
obtient alors un droit d’usage de la marque NF.
Cette marque prouve la qualité de l’opération et
la satisfaction aux exigences environnementales
élaborées par l’Association HQE.
Aujourd’hui il existe deux types de certification :
Les cibles d’écogestion
Cible n° 04 - Gestion de l’énergie
Cible n° 05 - Gestion de l’eau
Cible n° 06 - Gestion des déchets d’activité
Cible n° 07 - Gestion de l’entretien et de la maintenance
Les cibles de confort
Cible n° 08 - Confort hygrothermique
Cible n° 09 - Confort acoustique
Cible n° 10 - Confort visuel
Cible n° 11 - Confort olfactif
• la certification «NF Bâtiments tertiaires
Démarche HQE®» par CERTIVEA www.certivea.fr
Les cibles de santé
Cible n° 12 - Qualité sanitaire des espaces
Cible n° 13 - Qualité sanitaire de l’air
Cible n° 14 - Qualité sanitaire de l’eau
• la certification «NF Maison Individuelle
Démarche HQE®» par CEQUAMI
www.cequami.fr
Habitat et Environnement, et Patrimoine, Habitat et Environnement ( France, 2003)
Ce référentiel, développé par Cerqual, est adapté aux logements
neufs collectifs et individuels
groupés. Il aborde les 7 thèmes suivants : management, chantier propre,
énergie et réduction de l’effet de serre, filière
constructive et choix des matériaux, eau, confort
et santé, et gestes verts. La certification Habitat
et Environnement, millésime 2005, implique le
traitement de 6 thèmes au moins sur 7, dont 3
sont obligatoires : le management, l’énergie et
les gestes verts. Cinq profils de certification
sont proposés (A, B, C, D, E).
Cerqual a également développé une certification
pour les logements existants : la certification
Patrimoine, Habitat et Environnement.
gies renouvelables tout en améliorant les
conditions de confort d’habitation et de travail
des usagers.
La méthode de calcul utilisée prend en compte
les 5 usages réglementaires de l’énergie (chauffage, eau chaude sanitaire, auxiliaires de
chauffage et de ventilation, éclairage et
climatisation).
Les seuils de performances à atteindre sont
déclinées et différenciées par types de bâti-
ments, entre le neuf et la rénovation, et selon
les zones climatiques. En moyenne, l’objectif
de consommation d’énergie primaire à ne pas
dépasser dans le résidentiel neuf est de 50 kwh /
m²/an. Pour les autres bâtiments, le niveau à
atteindre est égal à 50 % du niveau de la Réglementation Thermique (RT) en vigueur.
www.cerqual.fr
Effinergie ( France, 2005)
Un groupe de travail national s’est
réunit dès 2005 pour adapter le
standard suisse Minergie® aux
particularités constructives, réglementaires, normatives et climatiques du marché
français.
La marque EFFINERGIE® concerne les constructions neuves et les réhabilitations. Elle vise
à développer une utilisation rationnelle de
l’énergie ainsi qu’un large recours aux éner-
www.effinergie.org/fr
Retour sommaire
9
Le développement durable :
les fondamentaux
Le bâtiment : un secteur prioritaire
Les démarches de qualités environnementales à l’étranger
Les démarches axées sur l’énergie
Minergie ( Suisse, 1996)
Passivhaus ( Allemagne, 1998)
Le standard MINERGIE® fixe des
objectifs précis : par exemple un
indice pondéré de dépense d’énergie thermique de 42 kWh/m²/an
pour les nouvelles constructions et 80 kWh/m²/
an pour les rénovations (énergie finale).
www.minergie.ch
L’objectif est la construction de
bâtiments consommant moins de
120 kWh/m²/an pour l’eau chaude
sanitaire, le chauffage et l’électricité (énergie primaire). Les besoins en chauffage
doivent être inférieurs à 15 kWh/m².
www.passiv.de
Les autres démarches
BREEAM ( Royaume Uni, 1990)
SBTool (Canada, 1996)
Building Resarch Establishment Environmental Assessment Method
est une démarche pionnière de
labellisation reconnue internationalement, elle permet d’évaluer un niveau de
performance global du bâtiment (passable, bien,
très bien, excellent) sur la base de 8 points clés
( énergie, transports, pollutions, matériaux, santé
et bien-être, utilisation de l’espace, eau ).
www.breeam.org
Sustainable Built Tool (initialement GBTool) est une boite à
outils qui permet aux acteurs locaux de développer leurs propres
systèmes d’évaluation. Développé en 1996 par le
Ministère des Ressources Naturelles du Canada,
elle est depuis 2002 sous la responsabilité de
l’International Initiative for a Sustainable Built
Environment ( IISBE ).
www.greenbuilding.ca
Verde ( Espagne, 1998 )
CASBEE ( Japon, 2001)
Développée par l’Arquitectos, Urbanistas e Ingenieros Asociados,
S.L.U. et largement inspirée du
SBTool, cette méthode s’applique
aux nouveaux bâtiments.
www.spaingbc.org
LEED( Etats-Unis puis Canada, 1999 )
Leadership in Energy and Environmental Design est le système
le plus utilisé dans le monde
aujourd’hui. Il concerne différents types de bâtiments tant en réfection qu’en
construction. Plusieurs niveaux de certification
distinguent le niveau de performance atteint :
certifié, argent, or, platine.
www.usgbc.org
10
Retour sommaire
Comprehensive Assessment System for Building Environmental Efficiency. Les fondements de cette
démarche sont une évaluation du
cycle de vie du bâtiment et des impacts externes
(pressions environnementales, L : énergie, ressources et matériaux, environnement extérieur)
et internes (qualité du bâtiment, Q : environnement intérieur, qualité de service et environnement extérieur au site). Le ratio Q/L permet de
mesurer l’indice « BEE » qui indique le résultat
global de l’évaluation environnementale des
bâtiments selon 5 niveaux de performances ( S,
A, B+, B-, C ).
www.ibec.or.jp/CASBEE/english/
Energie primaire ou énergie finale ?
La consommation d’énergie finale C’est la quantité d’énergie disponible (« facturée ») pour l’utilisateur final. Elle ne prend pas
en compte les pertes liées à la distribution de
l’énergie (exemple : pertes en lignes électriques)
et l’énergie consommée par les producteurs et
transformateurs d’énergie (exemple : consommation propre d’une raffinerie).
La consommation d’énergie primaire
C’est la consommation finale incluant les pertes
liées à la distribution de l’énergie et la consommation des producteurs et des transformateurs
d’énergie.
La consommation d’énergie primaire permet de
mesurer le taux d’indépendance énergétique
national, alors que la consommation d’énergie
finale sert à suivre la pénétration des diverses
formes d’énergie dans les secteurs utilisateurs
de l’économie.
Retour sommaire
11
Téléchargement