Réponses aux Questions sur la Propulsion des Ovnis

1
Réponses aux Questions sur la Propulsion des Ovnis
A. Meessen
La théorie de la « Propulsion Électromagnétique Pulsée » des ovnis a fait l’objet de trois exposés et
articles scientifiques, présentés le 21 août 2012 au Symposium sur les Progrès de la Recherche en
Électromagnétisme
1
. La première partie de cet article résume les idées essentielles de cette théorie,
rendant compte des faits observés à partir des lois physiques connues. La seconde partie explique la
physique sous-jacente et élargit la réflexion, en abordant aussi des problèmes plus avancés, tels que la
possibilité de voyages interstellaires et de la source d’énergie requise.
1. Synthèse des trois articles
1. La propulsion électromagnétique pulsée
2
.
Clarifions d’abord la définition du sujet de cette étude.
Il s’agit des ovnis, c.à.d. d’objets volants d’origine inconnue. L’US Air Force et les Services secrets
américains ont commencé à s’y intéresser après la Seconde guerre mondiale, dès le début de la course
aux armements. La perspective d’un développement possible d’une technologie nouvelle, hautement
performante, les amena à en faire un secret d’état comme on l’avait fait pour la bombe atomique. Afin
de brouiller les pistes, ces instances ont introduit le terme d’objets volants non identifiés.
Ces objets se présentent cependant à n’importe qui et l’on constate facilement qu’ils se distinguent par
leurs formes et leurs comportements. En effet, ils n’ont pas d’ailes pour assurer leur sustentation et pas
d’hélices ou des moteurs à action pour avancer. Ils n’ont ni queue ni empennages pour le contrôle
du vol. Pourtant, ils peuvent rester immobiles dans l’air et s’y déplacer à de faibles vitesses, tout en
ayant la capacité de partir brusquement avec des accélérations inouïes. En outre, ils y parviennent sans
bruit audible ou avec seulement peu de bruit et l’on ne perçoit pas de turbulences. Ce sont donc des
objets volants non conventionnels, fonctionnant autrement que ceux qui nous sont familiers. Il
appartient dès lors à l’humanité entière et en particulier aux scientifiques de chercher à comprendre le
système de propulsion de ces engins, quelle que soit leur origine.
Il y a 40 ans, j’ai déjà montré que c’est possible, en partant uniquement des faits observés et des lois
physiques connues
3
. L’idée de base était que tout système de propulsion doit appliquer le « principe de
l’action et de la réaction », mais pas nécessairement comme nous en avons l’habitude. L’aviation s’est
développée en observant les oiseaux (avis). On a compris qu’en vol plané, la pression de l’air est plus
faible au-dessus qu’en dessous des ailes, parce que l’air s’y déplace à des vitesses différentes. Cela
résulte de la forme des ailes et des collisions des molécules d’air avec ceux-ci. Elles sont déterminées
par des « forces de contact », mais il existe également des « forces agissant à distance ». Les ovnis
pourraient les mettre en œuvre, en ionisent l’air ambiant et en exercent des forces électromagnétiques
sur les particules chargées qui en résultent. Puisque chacune de ces particules subit alors une force qui
est due à l’action du champ électrique E et du champ magnétique B produits par l’ovni, elle exerce à
son tour une force égale et opposée sur l’ovni. La force de propulsion qui permet à l’ovni de s’opposer
à la gravitation et de se mouvoir à volonté serait alors la résultante de toutes les forces de réaction
exercées par des particules réparties dans un grand volume autour de l’ovni.
1
http://piers.org/piersproceedings/piers2012Moscow.php (Meessen)
2
A. Meessen: Pulsed EM Propulsion of Unconventional Flying Objects,
http://www.meessen.net/AMeessen/Propulsion.pdf
3
http://www.meessen.net/AMeessen/ReflexionPropulsion.pdf
2
J’ai réalisé assez rapidement que le champ magnétique B doit être oscillant, car s’il était statique, il
produirait des effets sur l’environnement qui n’ont pas été observés. Par ailleurs, la propulsion requiert
à la fois un champ B et un champ E. Or, un champ magnétique oscillant génère automatiquement un
champ électrique induit. Il ne serait donc pas nécessaire de produire ces champs de manière séparée.
On savait aussi que lorsque des « soucoupes volantes » s’approchent des voitures ils peuvent perturber
leurs systèmes électriques. Ils devaient donc être entourés de champs électromagnétiques (EM).
Puisque l’air était parfois lumineux dans leur voisinage immédiat, on pouvait également admettre que
ceci est à une ionisation de l’air ambiant. En effet, cela fournirait des électrons libres qui seraient
mis en mouvement par le champ EM de l’ovni et pourraient alors exciter des molécules d’air. On avait
même signalé des changements de l’intensité et de la couleur de la lumière émise en fonction du
mouvement de l’engin. Lionisation serait donc liée à la propulsion. Si les champs E et B oscillaient, il
faudrait que l’ionisation soit pulsée au même rythme. Or, la luminosité de l’air autour des ovnis était
parfois pulsée. Puisque cela ne peut être perçu que pour des fréquences inférieures à environ 20
Hz (cycles par seconde), les champs E et B générés par l’ovni devaient osciller à basse fréquence.
Ces idées et constatations ont fourni les fondations pour la construction d’une théorie de la Propulsion
EM Pulsée (PEMP). Elle débuta par l’analyse de ce qui doit se passer pour une particule chargée
quelconque (de charge q et de masse m). Quand elle apparaît brusquement à un endroit donné par
ionisation du milieu ambiant, sa vitesse est pratiquement nulle, mais elle est immédiatement accélérée
par le champ E. À cause de la vitesse acquise, le champ B la pousse alors latéralement. Si elle ne
subissait aucune collision, elle effectuerait un mouvement bouclé. Pour des champs constants, il serait
même cycloïdal. La particule tourne alors sur des cercles dont le centre se déplace, perpendiculaire-
ment à E et B. Sa vitesse serait égale au rapport E/B des grandeurs de ces champs. Ceci tient compte
du fait que E est perpendiculaire à B et vaut pour les unités SI. Pour une particule chargée
positivement, le début de la trajectoire suivie dans le vide est indiqué en bleu sur la figure suivante.
Dans l’air atmosphérique, la particule chargée rencontre des particules neutres et interagit avec les
électrons qu’elles contiennent. L’effet moyen de ces « collisions » est équivalent à celui d’une force de
frottement. Dans ce cas, le rayon des boucles se réduit rapidement à zéro, tandis que la particule
chargée continue à se mouvoir en ligne droite jusqu’à sa disparition par recombinaison. Sa vitesse
moyenne V a une grandeur constante, mais forme un angle α avec le vecteur E. La grandeur de la
composante V
x
du vecteur V suivant la direction perpendiculaire à E et B est également modifiée.
Cela résulte des lois physiques connues et de l’établissement d’un équilibre dynamique, comme pour
la chute d’une goutte de pluie. Elle est accélérée par la force gravifique, mais les effets du frottement
de l’air augmentent quand la vitesse de la goutte augmente. Après peu de temps, elle devient donc
égale à la force gravifique. Ensuite, la chute se poursuit à vitesse constante. Pour la particule chargée
que nous considérons, la force gravifique est négligeable, mais elle est soumise à une force EM. En
notations concises (expliquées dans la seconde partie), cette force F = q(E + v
x
B). Pour l’instant, il
suffit de voir qu’elle dépend non seulement des champs E et B, mais aussi de la charge q et de la
vitesse instantanée v de la particule chargée. (Le signe
x
signe un produit de type particulier, tandis
L’angle
α
est d’autant plus grand que la mobilité électrique
µ
= q
τ
/m de
la particule considérée est grande et que le champ magnétique est intense
(car tgα = µB). La mobilité µ dépend de l’intervalle de temps moyen τ
entre deux collisions successives et de la masse m de la particule chargée.
Sans collisions, τ = . Le mouvement reste bouclé et l’angle α = 90°. Les
collisions transforment donc le mouvement cycloïdal en mouvement
rectiligne uniforme et réduisent la valeur de l’angle α.
B
E
V
V
x
α
3
que les vecteurs sont représentés par des lettres en gras). Leffet moyen des interactions de la particule
chargée avec d’autres particules du milieu ambiant est équivalent à celui d’une force de frottement f =
-(m/τ)v. Sa grandeur augmente avec celle de la vitesse v, mais les signes sont opposés. Pour de petites
particules, la force f est proportionnelle à la masse m de la particule. Le frottement est également
proportionnel à la fréquence des collisions 1/τ. Après peu de temps (de l’ordre de τ), la particule
chargée atteint la vitesse V qui est telle que F + f = 0. Par conséquent, q(E + V
x
B) = (m/τ)V.
On peut donc déterminer V, en résolvant cette équation. Ce calcul est facilité par le fait que les champs
E et B varient assez lentement pour être pratiquement constants pendant toute la durée de vie de la
particule chargée. Ils varient même assez doucement autour de l’ovni pour que les variations spatiales
soient négligeables à l’échelle des mouvements locaux des particules chargées. Puisque la vitesse V
détermine la force de frottement f = -(m/τ)V qui équilibre la force F que l’ovni exerce sur la particule
chargée, elle détermine aussi la force de réaction -F que la particule exerce sur l’ovni. Nous avons
démontré
2
qu’il est avantageux de produire une ionisation pulsée alternée au-dessus et en dessous de
l’ovni pour profiter de certaines symétries. La force moyenne est alors le double de F
x
= (m/τ)V
x
où V
x
est la composante de V qui est perpendiculaire aux champs E et B. Sa valeur est maximale pour une
certaine grandeur du champ magnétique (telle que µB = 1), mais elle est toujours proportionnelle à µ
2
(sauf quand µB ). Les implications logiques sont très importantes :
Une Propulsion EM Pulsée est possible. Elle est telle que toute particule chargée, située à un
endroit l’objet produit des champs E et B, exerce sur cet objet une force de réaction perpen-
diculaire à ces champs. Sa grandeur est proportionnelle à (m/τ)µ
2
= q
2
τ/m.
Le signe de la charge q n’a donc pas d’importance, mais ce sont les particules dont la masse m
est la plus petite qui contribuent le plus à la propulsion !
Dans l’air atmosphérique, il suffit normalement de mettre en mouvement les électrons libres. Ils
acquièrent de grandes vitesses, tandis que les ions restent pratiquement immobiles, puisque leur
masse est beaucoup plus grande et leur durée de vie est limitée. Les électrons rapides
interagissent avec les électrons à l’intérieur des molécules neutres et peuvent leur céder de
l’énergie, mais ils n’arrivent pas à faire bouger les noyaux, parce que leur masse d’inertie est
beaucoup plus grande. Par conséquent, il n’y aura ni bruit ni turbulences, Cela explique des
faits observés, incompréhensibles quand on se réfère aux systèmes usuels.
Il suffit cependant que les champs E et B soient rendus plus intenses pour que les ions puissent
également participer à la propulsion. Or, leur masse est suffisante pour entraîner les molécules
neutres et ces mouvements sont pulsés. Dans ce cas, l’ovni fera un peu de bruit.
Notons que la masse d’un ion O
-
créé par dissociation d’une molécule d’oxygène près d’une autre
molécule d’air est environ 30.000 fois plus grande que celle des électrons. Les ions N
2+
sont encore
plus lourds. Les électrons libres, accélérés entre deux collisions, peuvent céder lors de celles-ci de
l’énergie cinétique aux électrons intra-atomiques. Des excitations seront suivies de désexcitations par
sauts quantiques qui donnent lieu à une émission de lumière UV et parfois visible. Chaque ionisation
libère par contre un électron. Il sera immédiatement accéléré, tout comme l’électron primaire qui fut
ralenti. Si ces électrons acquièrent assez d’énergie cinétique entre deux collisions successives, il en
résulte une multiplication des électrons libres. Il suffit donc d’utiliser des micro-ondes pour amorcer
les ionisations, même jusqu’à des distances assez grandes dans les directions qui sont appropriées pour
aboutir à la résultante voulue des forces de réaction. Il peut y avoir des effets d’avalanche aux endroits
les électrons sont accélérés le plus fortement, mais à cause de la durée de vie limitée des électrons,
l’ionisation s’arrête comme dans un compteur Geiger Müller, du moment qu’elle ne devient pas
autonome. Malgré la formation d’avalanches, l’ionisation restera pulsée.
4
On dit parfois que les micro-ondes sont des radiations « non ionisantes ». Cela signifie seulement que
l’énergie d’un seul photon est insuffisante pour ioniser, parce qu’elle dépend de la fréquence de l’onde.
L’amplitude des oscillations du champ électrique dépend par contre de la densité locale des photons.
Quand elle est grande, elle provoque des oscillations assez vigoureuses des électrons libres pour que
ceux-ci ionisent. Beaucoup de photons de faible énergie peuvent donc agir simultanément.
Le système PEMP proposé n’est pas seulement applicable dans l’air atmosphérique, mais également
dans de l’eau, parce qu’il suffit de l’ioniser en dissociant les molécules H
2
O pour obtenir des ions H
+
et OH
-
. Quand les champs E et B qui entourent l’ovni sont assez intenses, ces ions sont mis en
mouvement et il en résulte une propulsion par réaction. On a effectivement obser des ovnis qui
plongeaient dans des océans ou en sortaient. La glasnost de Gorbatchev a même amené des officiers de
sous-marins nucléaires soviétiques à révéler qu’ils avaient détecté des objets sous-marins qui se
déplaçaient à des vitesses anormalement élevées. Quand des ovnis sortaient de l’eau ou restaient
immobiles à faible hauteur au-dessus d’une surface d’eau, on a observée des mouvements de l’eau. Ils
s’expliquent par le fait que les protons (H
+
) ont une masse suffisante pour entraîner des molécules
d’eau. Puisque les ions OH
-
ne sont que 17 fois plus lourds que les ions H
+
, ils peuvent également être
mis en mouvement et entraîner des molécules neutres. En outre, il faut tenir compte de l’ionisation
alternée au-dessus et en dessous de l’ovni. Tout cela confirme la validité de la théorie proposée.
2. Preuves d’une production de champs magnétiques très intenses, oscillant à basse fréquence
4
.
Même les hypothèses de base sont confirmées de différentes manières. (1) Un disque volant qui restait
stationnaire quelque temps au-dessus d’un sol relativement humide y a laissé une trace annulaire, où le
sol fut déshydraté et comprimé. Cela s’explique par le fait que les lignes de force du champ E induit
sont des cercles centrés sur l’axe de symétrie du disque et qu’au niveau du sol, ce champ est le plus
intense dans un anneau circulaire. Il peut en résulter un courant électrique suffisamment intense pour
chauffer le sol jusqu’à 100°C et y provoquer l’évaporation de l’eau. Puisque l’amplitude des
oscillations du champ E induit est non seulement proportionnelle à la fréquence des oscillations du
champ B, mais aussi à sa grandeur, il est possible de compenser les basses fréquences par des
intensités très grandes. Le sol fut compacté dans cet anneau puisque, d’après le modèle PEMP, la force
verticale exercée par l’ovni sur les particules chargées au niveau du sol y était maximale.
(2) En 1904, un bateau à vapeur s’est trouvé enveloppé d’un nuage lumineux. L’air y était ionisé,
puisque l’équipage constatait des effets de type électrostatique. En outre, des chaînes ne pouvaient pas
être soulevées. Étant magnétisées, elles ‘collaient’ au pont en acier. Puisque la force qui les retenait
était proportionnelle à B
2
, sa valeur moyenne n’était pas nulle, malgré les oscillations de B. Suspectant
une magnétisation, le capitaine regarda la boussole et vit alors que son aiguille tournait « comme un
ventilateur électrique ». (3) Une rotation continue de l’aiguille de boussoles magnétiques a également
été observée plus récemment par des pilotes, lorsqu’un ovni accompagnait leur avion. Nous avons
démontré
5
que des rotations continues sont possibles. Elles ont lieu à la fréquence imposée, dans un
domaine de fréquences possibles qui s’élargit quand l’amplitude des oscillations du champ magnétique
augmente. Ce n’est pas un phénomène de résonnance, mais un phénomène régi par des équations non
linéaires. Puisque la fréquence des rotations de l’aiguille magnétique est égale à celle des oscillations
du champ EM de l’ovni, on a pu vérifier qu’il s’agit effectivement de basses fréquences.
(4) LAméricain Ray Stanford a réussi à enregistrer les variations temporelles du champ B produit par
des ovnis. Ces observations instrumentales ont révélé que B oscille à une fréquence dominante (proche
de 6 Hz dans ce cas) avec une superposition d’oscillations à d’autres fréquences. Quand les phases
4
A. Meessen: Evidence of Very Strong Low Frequency Magnetic Fields,
http://www.meessen.net/AMeessen/Evidence.pdf
5
http://www.meessen.net/AMeessen/Boussole/
5
relatives sont adéquates, cela peut donner lieu à des variations plus rapides du champ B et produire un
champ E plus intense au moment des ionisations. Ce serait utile pour la propulsion, mais démontre
surtout que le générateur du champ magnétique oscillant a des propriétés très spéciales. Il faudra les
expliquer. Ray Stanford et son équipe ont également observé des changements brusques de la direction
du mouvement des ovnis et constaté qu’ils coïncidaient avec une brève, mais très forte augmentation
de l’intensité du champ magnétique. Ces « pics » étaient associés à des ionisations plus intenses,
détectées par des perturbations simultanées de la réception d’ondes courtes.
(5) En 1953, l’ingénieur chimiste Wells Allen Webb a observé un ovni de forme allongée dans des
conditions la lumière diffusée par le ciel bleu derrière cet objet était polarisée verticalement. Webb
a observé cet objet avec des lunettes polaroïd, réduisant la transmission de lumière polarisée
horizontalement. Il a constaté que l’objet était entouré d’anneaux sombres concentriques, mais seule-
ment quand il regardait à travers ses lunettes et quand l’axe de symétrie de l’objet était parallèle à la
direction d’observation. Ces observations s’expliquent par l’effet Faraday qui résulte d’une rotation du
plan de polarisation de la lumière polarisée quand elle se propage suivant une direction il y a un
champ magnétique. Lanneau externe est donc apparu à une distance la valeur moyenne de ces
composantes était suffisante pour provoquer une rotation de 90° du plan de polarisation. Puisque la
valeur moyenne des composantes du champ B était de plus en plus grande quand la distance à l’objet
se réduisait, elle a même donné lieu à des rotations supplémentaires de 180°. Nous avons démontré
que cela exige aussi une forte ionisation de l’air dans un domaine limité.
En 1980, Ray Stanford a filmé un ovni à partir d’un avion. C’était le soir, mais la lumière diffusée par
le ciel derrière l’objet était polarisée horizontalement. Le prisme qui sépare la lumière captée par le
film de la lumière observée dans le viseur de la caméra a joué le rôle d’un filtre polarisant. Or, sur une
image particulière, Ray Stanford a découvert au moins 12 anneaux sombres, centrés sur l’objet. Cela
coïncidait avec l’instant l’ovni a inversé son mouvement. Le champ magnétique et l’ionisation de
l’air étaient particulièrement intenses à ce moment. En généralisant la théorie de l’effet Faraday, j’ai
découvert un autre effet magnéto-optique
4
. Il explique que les ovnis peuvent à se rendre indétectables
aux radars en adaptant le champ magnétique et la densité des électrons libres.
3. La production du champ électromagnétique par des ovnis à surface supraconductrice
6
. Cette
partie est capitale, puisqu’il s’agit de tester la cohérence interne de la théorie proposée. En effet, il
faudrait que le champ magnétique B oscille à basse fréquence, mais dans ce cas, le champ électrique
induit E est faible, à moins que le champ magnétique B ne soit extrêmement intense. On pourrait le
produire au moyen d’un courant électrique très intense, circulant dans une boucle ou un ensemble de
boucles. Nous supposons cependant que la surface externe de l’ovni est supraconductrice. Il suffit
(pour des raisons qui seront explicitées dans la seconde partie) qu’elle soit recouverte d’une couche
assez mince des courants électriques circulent autour d’un axe donné. Les densités de courant J y
sont maximales à l’équateur et diminuent progressivement vers les pôles, où elles sont nulles.
Un supraconducteur est un matériau dont la résistance électrique est nulle, parce qu’il contient
beaucoup de paires d’électrons qui peuvent être mises en mouvement sans subir des frottements. Ce
matériau a également des propriétés magnétiques très spéciales. En fait, les densités de courant J
produisent des champs E et B, mais ceux-ci agissent à leur tour sur ces densités de courant J. Ces
processus sont régis par un ensemble d’équations (expliquées dans la seconde partie). Pour voir s’il est
possible de satisfaire toutes ces équations de manière rigoureuse et pour mettre en évidence les
propriétés essentielles de ce système, il suffit de considérer le cas d’une sphère supraconductrice et
d’admettre que l’air ambiant n’est pas ionisé. Les champs E et B sont alors crées par les densités de
6
A. Meessen: Production of EM Surface Waves by Superconducting Spheres: A New Type of Harmonic
Oscillators, http://www.meessen.net/AMeessen/Production.pdf
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