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3. Notion de représentation
Une représentation est toujours une approximation.
Il n'existe pas de représentation qui soit uniformément "meilleure" qu'une
autre.
Ex : cartes routières : plus grande est l'échelle de la carte, mieux elle représente la
réalité, mais plus elle est difficile à manipuler.
Une représentation n'a pas de valeur indépendamment d'une classe d'utilisations, et
on ne peut pas séparer :
- l'étude des techniques de représentation,
- de l'étude des techniques inférentielles qui vont exploiter cette représentation.
Représentation et modèle
La connaissance que nous voulons représenter porte sur le monde que nous
observons.
-> nous construisons un modèle -approximatif- du monde.
Ces représentations sont “composites” :
Dans tous les langages artificiels, on utilise le principe de compositionalité:
si une structure X est égale à f(a1,... an), où les ai sont des objets,
l'interprétation de X, notée Int(X), est définie par Int(f) [ Int(a1)... Int(an) ]
Ex : L'expression x = (y + 3) / z , représentation mathématique d'une relation
•!• Tous les langages ne sont pas toujours compositionnels : le langage naturel
contient des expressions figées comme "pomme de terre", "tout-à-l'heure", etc.
Langage de représentation
Un langage est formé de séquences de symboles obéissant à des règles de formation
structurelle. Un langage formel L est défini par :
• un alphabet fini A de terminaux (symboles, « briques » du langage)
• un alphabet Aux de non-terminaux dont un élément S est l'axiome de L.
• des règles de réécriture.
L'ensemble des éléments du langage est l'ensemble des suites de symboles de A
obtenues, à partir de l'axiome S, en appliquant toutes les règles de réécriture
possibles.