Thèses en cours Seign-ngoura Yorbana travaille sur « les enjeux locaux des investissements directs chinois en Afrique: le Tchad, la CNPC et le pétrole » , sous la direction du Prof. Hainard François de l’Université de NeuchatelInstitut de Sociologie ( Suisse). Laguerre Djerandi travaille sur « l’exploitation du pétrole tchadien: un nouveau modèle de prévention des conflits ». Inge Butter travaille sur « Navigating socio-political change in Central Africa and networks as points of connection: nomadic Arabs of the Batha » au Tchad et en RCA. Le projet est sensé finir en février 2015. Florian Lionnet travaille sur la « Phonologie et morphologie du Laal (langue non classée, Tchad) » à l’Université de Californie, Berkeley (USA) sous la direction des Professeurs Larry Hyman et Sharon Inkelas. Projets collaboratifs Le projet « Documentation du Laal ». C’est un projet financé par la programme Documentation of Endangered Languages (DOBES) de la fondation Volkswagen. Il entend rendre disponible une documentation linguistique et anthropologique du Laal, une langue non classifiée du sud du Tchad. Deux membres du CRASH collaborent à ce projet (Dr Hoinathy Remadji et Florian Lionnet). Prof. Dr. Tom Güldemann (Humboldt Universität zu Berlin) et Prof. Sandrine Loncke (CNRS-Paris) sont aussi membres de l’équipe du projet. Le projet de recherche Traduction des modes de gouvernance alternatives dans le contexte africain : les initiatives de la société civile locales et internationale pour faire l’amélioration de la gouvernance et droits de l'homme au Tchad financé par la fondation Volkswagen. Il est coordonné par Dr Hoinathy Remadji en collaboration avec Babett Janszky, avec l’appui technique de Dr Andrea Behrends de l’Université Martin Luther de Halle-Wittenberg. Le projet Oil and social change in Niger and Chad. C’est un projet de recherche comparative financé par la Deutsche Forschung Geselschaft (DFG). Le but du projet est d’étudier les changements induits au sein des communautés riveraines des zones d’exploitation pétrolière au Tchad et au Niger, les représentations que celles-ci se font du pétrole, considérant que ces représentations ont une portée sociale significative et fondent des pratiques sociales. Dr Hoinathy Remadji et Dr Andrea Behrends collaborent à ce projet, avec des chercheurs du LASDEL de Niamey et des Universités Johannes Gutenberg de Mayence et GeorgAugust de Göttingen (Allemagne). Centre de Recherches en Anthropologie et Sciences Humaines C.R.A.S.H Le projet Connecting in Times of Duress: Understanding Communication and Conflict in Middle Africa’s Mobile Margins. Il porte sur l'histoire contemporaine des conflits, des médias sociaux et de la mobilité dans les pays d'Afrique centrale (Nord Cameroun, le Tchad, le Nigeria et la République centrafricaine). Il est coordonné par le Prof.Dr.Mirjam de Bruijn et Dr.Lotte Pelckmans et est basé à l’Institut d’Histoire de l’Université de Leiden (Hollande). Le Prof Khalil Alio et Dr Djimet Seli sont membres du board du projet. Partenaires La recherche scientifique au service du développement: connaitre pour décider en connaissance de cause. Institut Max Planck d’Anthropologie Sociale, Halle/Saale (Allemagne) Centre d’Etudes Africaines, Leiden (Pays-Bas) Université de N’Djaména BP : 6542-N’Djaména-Tchad Téléphone : +(235)3052858 Messagerie : [email protected] [email protected] Web : www.crash-tchad.org Historique Le C.R.A.S.H est né du partenariat entre plusieurs chercheurs aussi tchadiens que d’ailleurs, ayant en commun la pratique d’études sur différentes problématiques sur le Tchad et la volonté de voir avancer la recherche scientifique au niveau local, notamment dans le domaine de l’anthropologie et des sciences humaines. Grace à l’appui des institutions partenaires, le Centre a pu voir le jour en 2005. Il a été officiellement reconnu par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique le 11 septembre 2007 sous le folio 2696. Mission Le Centre de Recherches en Anthropologie et Sciences Humaines est un laboratoire de recherches pluridisciplinaires qui a pour but de promouvoir la recherche en anthropologie et sciences humaines pour le développement du Tchad. Objectifs Le C.R.A.S.H a pour objectifs de : • Promouvoir la recherche scientifique dans le domaine des sciences humaines en général et de l’anthropologie sociale en particulier ; • Renforcer la capacité de recherche anthropologique au Tchad par la formation de jeunes chercheurs (DEA, thèse) par des projets de recherches ; • Assurer l’accueil et l’appui aux chercheurs et aux étudiants en anthropologie des instituts partenaires ou d’autres qui en exprimeraient le besoin ; • Contribuer aux débats scientifiques sur le Tchad et les problèmes de développement ; • Développer un centre de documentation et d’information relatif aux sciences humaines en général et en particulier à l’anthropologie sociale. Activités • La recherche • La formation • L’appui conseil dans le domaine de l’anthropologie et sciences humaines • Les consultations diverses Structuration Le C.R.A.S.H comprend : • Une Assemblée Générale (AG) : instance décisionnelle suprême du Centre. • Un Conseil de Gestion (COG) : organe de supervision des activités du Centre. • Un Bureau Exécutif (BE): organe opérationnel du Centre. Réalisations Une première étude sous l’égide du C.R.A.S.H a été conduite par une équipe de quatre anthropologues sur « les origines des conflits, les processus de médiation et les perspectives de réconciliation dans le Dar Sila » (Est du Tchad). Cette recherche a été effectuée de janvier à juillet 2008. Elle a été diligentée et financée par la Délégation de la Commission Européenne au Tchad. Thèse de doctorat de Hoinathy Remadji sur « Pétrole et changement social : Rente pétrolière, déagriculturation et monétisation des interactions sociales dans le canton Béro au sud du Tchad », défendue en juillet 2012 à l’Université Martin Luther, HalleWittenberg (Allemagne), sous la direction de Prof Günther Schlee, Prof Richard Rottenburg et de Dr Andrea Behrends. La thèse a été publiée aux éditions Karthala en octobre 2013. Axes de recherche • Ressources naturelles, gouvernance et conflit; • Nouvelles technologies de la communication, interrelation sociale et mobilité; • Démocratie et citoyenneté • Diversité culturelle Thèse de doctorat de Djimet Seli sur « (de) connexions identitaires post conflit: les Hadjeray du Tchad face aux technologies de l’information et de la communication », défendue en février 2013 à l’Université de Leiden (Hollande), sous la direction de Prof Mirjam de Bruijn et de Prof Khalil Alio.