1. Contexte économique de 2012
L’environnement économique mondial a été particulièrement marqué
par l'aggravation de la crise de la dette publique européenne ainsi que
le retour de la récession au Japon et le ralentissement des économies
émergentes, notamment chinoise. Le ralentissement de l’activité
économique mondiale observé en 2011 s’est poursuivi en 2012, avec
une croissance économique de 3,1% contre 3,9% l’année précédente.
Sur le plan national, l’activité économique se caractérise par la
poursuite de la mise en œuvre des programmes d’investissements
publics, notamment dans les infrastructures avec la construction des
routes, de la nouvelle aérogare et du troisième quai. Les productions
agricoles des principales cultures vivrières ont été bonnes pour la
campagne 2012-2013 grâce aux conditions agro-climatiques jugées
globalement satisfaisantes et au regard de l’exécution des divers
projets mis en place à travers le PNIASA.
Formation du PIB du point de vue de l’offre
Activité économique toujours dominée par le secteur tertiaire
Le secteur tertiaire reste le moteur de l’économie avec un poids de 46,9%
dans le PIB réel et une contribution à la croissance de 3,2 points. Sa valeur
ajoutée est passée de 739,0 milliards de FCFA en 2011 à 789,6 milliards
de FCFA en 2012, soit une hausse de 6,9%.
Tableau 1 : Ventilation de la valeur ajoutée brute par secte ur d’activité s
Unité = 1 Million de FCFA
Poids dans
le PIB réel
2012
Evolution
en
volume
en 2012
Total secteur d'activités
Impôt et taxes nets sur les
produits (ITNP)
ITNP hors TVA (Net de
subvention)
PODUIT INTERIEUR BRUT
(PIB)
Source : INSEED 2016
Le secteur tertiaire est essentiellement dominé (en termes de poids
relatif dans le PIB réel) par les activités de Commerce (8,2%), des
services d’administration publique (8,3%), des services de postes et
télécommunications (6,9%) ; etc.
Graphique 1 : Contribution à la croissance du PIB des secteurs d’activités
Source : INSEED, 2016
Le poids de l’informel baisse dans la création de richesse
En 2012, la contribution du secteur informel à la formation du PIB
nominal baisse passant de 42,8% en 2011 à 40,9% malgré la hausse de
sa valeur ajoutée de 3,5%. Cette baisse est due à la hausse de l’activité
formelle dans le secteur secondaire, notamment dans les BTP.
Graphique 2 : Part (%) de l’informel dans chaque se cteur d’activité s et
dans le PIB
Source : INSEED, 2016
2. Equilibre Ressources – Emplois des biens et services et taux
de croissance du PIB en 2012
Consommation finale, principale composante de la demande
La dépense de consommation finale (CF) constitue la principale
composante de la demande avec un poids dans le PIB réel de 91,8% et
une croissance en volume de 0,8% par rapport à 2011. Sa contribution
à la croissance économique est de 0,8 point en 2012. Elle est passée de
1 534,0 milliards de FCFA en 2011 à 1 546,2 milliards de FCFA en
2012 en volume.
Tableau 2 : Equilibre Ressources - Emplois (en valeur constante 2007)
Unité = 1 Million de FCFA
Produit intérieur brut (PIB)
Formation Brute de Capital
Fixe
Source : INSEED, 2016
Une baisse de la FBCF
La FBCF en volume enregistre une baisse de 0,5% en 2012 induite
par la baisse de 31,3% de la FBCF publique. La FBCF contribue
négativement à la croissance du PIB réel (-0.4 point).
Graphique 3 : Contribution à la croissance des emplois du PIB
Source : INSEED, 2016
0,5%
1,7%
3,2%
1,2%
Primaire
Secondaire
Tertiaire
Impôts et taxes
nets sur les
produits
Primaire
Secondaire
Tertiaire
PIB
Primaire
Secondaire
Tertiaire
PIB
2011 2012
0,2
72,5 77,8 57,2
0,1
81,5 78,8 59,1
99,8
27,5 22,2 42,8
99,9
18,5 21,2 40,9
Informel
Formel
0,8%
-0,1% -0,4%
6,3%
CF
FBCF
VS
X-M