
Physiologie repro. et dev. animal Mr Richard Semestre 5
On a dénommé cette chromatine corpuscule de Baar. Ca a été pendant longtemps un moyen de
déterminer le sexe d’un embryon, d’observer la présence du corpuscule de Baar. Il est possible de
trouver une femme portant 3 chromosomes X, c’est viable, et l’on observe alors 2 corpuscules de
Baar.
Les fonctions de reproduction sont assez similaires chez tous les vertébrés, et particulièrement chez
le mâle. On va trouver des différences structurales, aussi bien au niveau localisation
qu’anatomique, mais beaucoup de similitudes de fonctionnement.
La spermatogenèse est encore très conservée entre les espèces, que ce soit au niveau temporel ou
quantitatif.
Chez les femelles, on va trouver plus de différences, morphologiques et fonctionnelles.
L’ovogenèse, et son schéma de méiose, pour la constitution de l’ovocyte est similaire, suivant les
espèces. Le niveau temporel est par contre très différent suivant les espèces. Autour de l’ovocyte,
les réserves alimentaires sont très différentes. On aura parfois la constitution d’un vitellus, plus ou
moins présent, plus ou moins abondant. L’ovulation, en termes de quantité émise sera très variable.
1 chez l’homme, à une vingtaine chez les rongeurs. Derrière ça, si l’on a une quinzaine d’ovocytes
émis, et fécondés, il faudra pouvoir les accueillir, et donc il y aura des différenciations structurales,
morphologiques et fonctionnelles suivant les espèces. On a parfois des possibilités d’activation,
dans certaines espèces peu évoluées, par parthénogenèse, c'est-à-dire sans fécondation.
Il y aura différenciation de production des hormones.
Si l’on prend des espèces comme le lapin, le chat, il n’y aura pas d’ovulation tant qu’il n’y a pas de
fécondation (post-coïtal). Chez la chauve-souris, il y aura un décalage extraordinaire entre
fécondation et ovulation, jusqu’à 3 mois. La femelle peut stocker de la semence mâle jusqu’à ce que
les conditions soient suffisantes pour la gestation.
Le contrôle central est quelque chose qui réunit les espèces, le cerveau, au travers de son système
hypotalamo-hypophysaire va être au cœur de la régulation de la fécondation. Les productions
hormonales, GnRH (hypothalamus) et LH/FSH (hypophyse, sur ordre de GnRH), régulent le testicule.
La reproduction met classiquement en jeu 2 partenaires, un male et une femelle. Cependant
techniquement, on peut reproduire un seul individu.
Reproduction veut dire reproduire quelque chose. Chez les êtres inférieurs, on parle de
reproduction, la bactérie se reproduit à l’identique. On peut nuancer en disant reproduction non
sexuée. Mais elles peuvent aussi échanger des informations génétiques par la reproduction sexuée.
Donc se pose un problème dans l’emploi du terme reproduction chez nous. On n’est pas identique à
nos 2 parents, donc il faut se demander si ce terme est bon à employer chez nous. Evidemment non,
grâce à la méiose, on aura moitié du père, moitié de la mère, il y a aussi brassage génétique (crossing
over). Compte tenu du nombre de gène et du nombre d’échanges possibles, on considère que
statistiquement, on n’aura jamais 2 gamètes identiques. Chez la femme, c’est pareil, jamais un
ovocyte sera identique à l’autre. Le cas des jumeaux est très différent. Le meilleur terme à employer