
Il faut négocier : conférence internationale d’Algésiras en 1906 : succès français 
grâce  au  soutien  britannique :  la  France  autorisée  à  superviser  les  actes  du 
gouvernement marocain. 
Mais  seconde  crise  en  1911 :  réaction  allemande  à  l’intervention  française 
quand le sultan assiégé dans Fez par des rebelle, la France envoie des troupes 
pour le secourir.  
Envoi d’un petit navire de guerre , le  Panther  devant le port du sud-marocain 
d’Agadir. On frise la guerre, mais négociations : l’Allemagne finalement accepte 
l’occupation française du Maroc contre la cession de territoires au Congo. 
La  crise  d’  Agadir  a  été  grave  par  ses  conséquences ;  dans  les  deux  pays, 
l’opinion est mécontente. Des poussées nationalistes fortes . 
   Il faut rappeler les propos  de Clemenceau lors de la ratification du traité 
franco-allemand  du  4  novembre  1911,  traité  qui  fut  ratifié  alors  qu’il  vota 
contre, mais ses paroles  furent vivement ressenties  et suscitèrent une grande 
émotion 
« La difficulté entre l’Allemagne et nous, dit-il, est celle-ci : c’est que la logique 
de sa victoire (celle de 1870) est dans la domination , et que nous ne  croyons 
pas que la logique de notre défaite, soit dans la vassalité (…) Nous venons d’une 
grande  histoire  et  nous  entendons  la  conserver  (…).  Les  morts  ont  fait  les 
vivants. Les vivants resteront fidèles  aux morts ». 
Deux ans plus tard, le balancier de la politique internationale s’est déplacé vers 
les Balkans.. Ces guerres balkaniques de 1912-1913 qui ne concernent pas la 
France,  ont des effets sur les rapports franco-allemands, en ce sens  que,  en 
1913, pour soutenir  l’Autriche-Hongrie affaiblie par la défaite de son protégé la 
Bulgarie,  le  gouvernement  allemand  décide  d’augmenter    ses  forces  armées 
d’une pu plus de 100.000 hommes.  
Bien que cela ne concerna pas la France, pour rétablir l’équilibre des forces, le 
gouvernement français décide de porter le service militaire de deux à trois ans