les décomposeurs - Ecole de Moudon

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introduction
les décomposeurs
Les décomposeurs sont des
petites bêtes qui vivent sur le
sol et dans le sous-sol de la
forêt, c’est à dire la litière. Ils
décomposent ce qu’ils
mangent et permettent la
transformation de la litière en
sels minéraux.
C’est pour cette raison qu’on les appelle les décomposeurs .
Les décomposeurs se nourrissent de feuilles mortes, de débris de
végétaux ou d’autres décomposeurs .
Ex : Le trombidion mange d’ autres acariens, des collemboles, des
pucerons.
Les vers de terre peuvent déplacer jusqu’à mille tonnes de terre par an.
Les décomposeurs se nourrissent de feuilles mortes, de débris de
végétaux ou d’autres décomposeurs .
Ex : Le trombidion mange d’ autres acariens, des collemboles, des
pucerons.
Les vers de terre peuvent déplacer jusqu’à mille tonnes de terre par an.
http://www.ac-grenoble.fr/ecole/grenoble.clemenceau/savoir/colline/ptitbete/ptitbete.htm
introduction :
le chilopode
Les chilopodes sont des arthropodes uniramés, antennates et
mandibulates dont le corps est composé d'une chaîne de nombreux
anneaux (jusqu'à 177) plus ou moins aplatis, chacun d'entre eux, à
l'exception d'unb anneau situé en arrière de la tête et des deux derniers
anneaux porte une paire unique d'appendices locomoteurs (pattes). Les
appendices du premier anneau du corps sont modifiés en une paire de
grands et puissants crochets à venin que l'animal utilise pour capturer
des proies vivantes lors d'un comportement de prédation très actif. En
dépit du fait qu'aucun chilopode ne présente un danger réel pour les
êtres humains.
ci-contre nous voyons un chilopode de 2cm
en réalité.
Les chilopodes sont des myriapodes aplatis dorso-ventralement présentant
une paire de pattes par segment corporel. Ce sont des organismes rapides,
prédateurs,
. Ils comprennent entre autres le grand scolopendre
méditerranéen dont la morsure est douloureuse pour l'Homme, la lithobie,
version réduite indigène du scolopendre, si commune sous les bois tombés à
terre en forêts, et les géophiles, petits myriapodes orangés extrêmement
longs que l'on rencontre en retournant la terre des jardins.
le chilopode à une course très rapide
.
http://site.voila.fr/bioafb/arthropo/arthropo.htm
chilopode
centipattes
http://photos.linternaute.com/photo/163657/1402551532/192/chilopode_centipattes/
Caractères essentiels :
-nombre élevé de segments divisés en une tête et un tronc aplatis
1 paire d'antennes plurisegmentées
-la première paire de pattes est toujours transformée en forcipules : paire de pattes formant
des crochets venimeux en relation avec une glande à venin
-les 3 derniers segments sont particuliers :
Le
vrai
nom
des
centipèdes est chilopodes.
Le corps est plutôt plat, de
couleur
brune
ou
roussâtre. Ils ont de
longues antennes d'au
moins 14 segments et
une paire de crochets
venimeux
nommés
forcipules. Les forcipules
sont situés sous la tête,
près de la bouche. Les
chilopodes sont donc des
prédateurs. Ils se cachent
de la lumière et ils aiment
l'humidité
et
sont
communs
sous
les
morceaux de bois et les
pierres où ils chassent les
petits insectes.
http://www.google.fr/search?q=chilopode&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&start=60&sa=N
Ouïe
Les organes particuliers de la hampe antennaire de Scutigère sont auditifs
mais les autres Chilopodes ne semblent pas avoir de sensations auditives.
Le globulus des Pauropodes est peut-être un organe auditif, son ampoule
jouant le rôle de caisse de résonance.
Vue
La vision est assurée par des ocelles. Chez les Scutigères, les ocelles (100
à 600) sont groupés et l'ensemble a l'aspect d'un œil composé d'Insecte.
L'ocelle ressemble à l'ommatidie des Insectes et des Crustacés Les formes
aveugles répondent plus rapidement que les oculées aux excitations
lumineuses; les ocelles ne sont donc pas les seuls organes
photorécepteurs. Les sensations sont alors dermatoptiques.
L'évagination digitiforme du septième article antennaire du Diplopode
aveugle Polydesmus pourrait être l'organe photorécepteur.
La vision doit être très fruste, même chez les oculés; ils voient à courte
distance et semblent mal interpréter les formes.
Habitat
les chilopodes, on les rencontre en particulier dans les fentes du
sol, les litières forestières, sous les pierres, les bois pourris. Leur
hygrophilie est variable d'une espèce à l'autre; d'une manière
générale, les chilopodes sont plus hygrophiles que quelques-uns
se trouvent dans les endroits sablonneux, les buissons, dans les
arbres, tandis que d'autres pénètrent spontanément dans l'eau.
L'abondance des chilopodes au niveau du sol varie suivant sa
nature (sable, argile, calcaire), les saisons, mais aussi suivant les
espèces.
La température joue un grand rôle dans la distribution; les
Chilopodes sont eurythermes et quelques espèces se rencontrent
un peu partout, aussi bien en plaine qu'en montagne. Il y a peu de
formes adaptées à l'altitude et le nombre des espèces diminue au
fur et à mesure que l'on s'élève.
Émission de lumière
Quelques Chilopodes, et plus particulièrement les Géophilomorphes,
laissent sur leur passage des traces lumineuses bleuâtres ou verdâtres
suffisamment intenses, dit-on, pour permettre de lire le journal à leur clarté.
On n'a pas pu déceler la présence de véritables organes lumineux ou de
bactéries lumineuses. L'émission de lumière est sans doute due à des
phénomènes d'oxydation.
http://scolo.free.fr/tout_myria/ethologie.html
Nourriture.
Il se nourrit d’humus, de feuilles, d’herbe en décomposition, de morceaux de fruit
de légumes et de bois mort..
En captivité :
Il se nourrit d’humus, de feuilles et d’herbe en décomposition, de morceaux de fruit
(pomme, banane, etc ...) et de légumes (carotte, concombre, pomme de terre,
courgette, endive, salade...) et du bois mort.
http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=ISO-8859-1&q=bebe+chilopode&meta=
Reproduction par spermatophore
Lors de la reproduction, le mâle et la femelle entrent en contact en
se touchant mutuellement avec leurs antennes et en bougeant en
cercle. Chez le mâle, les spermatozoïdes sont enfermés dans un
spermatophore, sorte de petite poche à paroi mince contenant
une gouttelette de sperme. Le mâle dépose le spermatophore sur
le sol pendant sa « danse nuptiale » avec la femelle. Celle-ci se
place ensuite sur le spermatophore et le fait pénétrer dans ses
voies génitales, permettant ainsi la fécondation des ovules.
Les œufs sont déposés individuellement sur le sol (ou dans le sol
en milieu naturel). Leur nombre varie entre 130 et 290 environ,
selon la taille de la femelle.
À leur naissance, les scutigères n'ont que des ébauches de pattes.
Le nombre de segments de ces appendices augmente petit à petit
au cours d'une série de six mues. Quand les pattes sont bien
formées, la scutigère subit encore quatre mues, ce qui lui permet
de grandir et d'atteindre la maturité sexuelle.
Dans les régions où la scutigère habite le milieu naturel, elle passe
l'hiver au stade adulte et pond ses œufs durant l'été.
Ponte, instinct maternel
La ponte a lieu souvent dans les fentes du sol, en avril-mai dans les
régions tempérées.
Les femelles de Diplopodes surveillent rarement leurs pontes (40 à
1 200-1 300 œufs suivant les espèces), mais elles les mettent au
moins à l'abri soit dans un cocon de soie produite par les glandes
séricigènes lorsqu'elles existent (Nématophores), soit dans des
oothèques terreuses. Chez les Polydesmides, ce sont de véritables
constructions en cloche avec cheminée centrale d'aération. Les
parois sont crépies par un ciment fluide provenant du tube digestif.
L'enveloppe sert de premier aliment aux jeunes larves. Les Iulides
crépissent de même les parois d'une cavité préformée.
Les Spirobolides et les Glomérides enrobent les œufs séparément
dans une capsule et les abandonnent sur le sol.
Quelques Diplopodes tissent un cocon dans lequel s'enferme la
femelle. Cas unique, chez une espèce du Japon, le mâle se saisit des
œufs un à un au fur et à mesure de leur ponte et surveille ensuite la
couvée.
Chez les Chilopodes, la Scolopendre s'enroule autour de sa ponte
pour la protéger du contact du sol, des moisissures, et la défendre
contre les prédateurs. Lithobius confectionne des oothèques
terreuses à l'aide des griffes en pelle des gonopodes femelles.
Zone de croissance
Les nouveaux segments s'élaborent progressivement dans une zone
interne comprise entre le dernier anneau pédifère et le telson. D'abord
interne, d'embryosomite l'anneau devient un éosomite comprimé.
Exprimé extérieurement, il est apode mais contient, sous forme de
bourgeons, les futures pattes de l'anneau complet. Tous les éléments
sont libérés en bloc à chaque mue. Lorsque la croissance s'achève, tous
les éléments sont encore présents, mais ils ne verront jamais le jour, en
principe. Pourtant l'activité de la zone de croissance peut reprendre et
de nouveaux segments peuvent apparaître dans certaines conditions.
http://scolo.free.fr/tout_myria/reproduction.html
Donc on reconnait essentiellement un Chilopode à ses 2 antennes
plurisegmentées, ses nombreuses pattes dont les premières sont transformées
en forcipules et à ses segments à peu près tous semblables
http://images.google.fr/images?q=chilopode&svnum=10&hl=fr&lr=&ie=ISO-8859-1
au revoir !!
Chloé
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