INTRODUCTION
Depuis deux siècles, grâce entre autres aux travaux de Franz
Joseph GALL inventeur de la phrénologie, l’intérêt du sillon
central, ou de Rolando qui le nomma en 1831, devint
pluridisciplinaire.
En effet, de part son rôle premier de délimitation des régions
frontale et pariétale, et de sa situation entre les gyri pré-
et post-centraux respectivement moteur et sensitif dans
l’homunculus de Penfield et Rasmussen, le repérage du sillon
central est désormais une priorité dès lors que l’on est
confronté à l’imagerie du cortex cérébral. Cet intérêt est à
la fois clinique, para-clinique et thérapeutique, et ayant
différentes finalités allant de la « simple » localisation à
la topographie interventionnelle.
Ainsi à travers une étude morphologique et radio-anatomique du
sillon central, et une comparaison entre des pièces
anatomiques et l’imagerie chez le sujet sain, les travaux de
T. NAIDICH [6] et J. CLARISSE [2] ont pu être confirmés.
En s’appuyant sur la méthode directe et ses cinq points de
repère majeurs et la méthode indirecte, cette étude s’attache
à corréler des points quasi-constants permettant la
reconnaissance du sillon central en IRM, en introduisant des
techniques d’imagerie 3D.