SÉPAHARADES, LE POOL
CONSTANTINOIS DE TOULOUSE
FÊTES DE TICHRI
SEPTEMBRE 2014
202
3 €
PRÉPARER LE GRAND PARDON
PRÉPARER LE GRAND PARDON
LE GRAND RABBIN HAÏM KORSIA
JOURNÉES DE LA CULTURE : 9 NOV/8 DÉC
JEAN-LUC MOUDENC :
10 QUESTIONS-CLÉS AU NOUVEAU
MAIRE DE TOULOUSE
ACIT
Association Cultuelle
Israélite de Toulouse
LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUJUIVE DE TOULOUSE ET DES PAYS DE LA GARONNE
Les guerres ont encore durement
frappé en cet été 2014.
Guerre en Ukraine au coeur d'une Eu-
rope impuissante à contenir les assauts
revanchards de la Russie de Poutine
sur l'un des ex - vassaux de l'ex - Urss.
Guerre de tous contre tous dans une
Libye à la dérive.
Guerre dévastatrice dans une Syrie
le sanguinaire tyran de Damas se
veut et apparait sormais comme l'un
des remparts à la terreur islamiste!
Guerre transfrontières en Afrique
gagne et s'étend la barbarie des djiha-
distes de Boko Haram, sauvages ra-
visseurs de jeunes filles et cyniques
trafiquants d'otages.
Guerre, « sainte » d'un « Etat Isla-
mique » s'affichant et se revendiquant
comme un califat de la haine, pour-
chassant les « infidèles », - chrétiens
et yézidis - sommés de choisir entre
conversion ou extermination.
Guerre enfin contre Israël d'un Hamas
jusqu'au boutiste, contraint au terme
de cinquante jours de conflit - et au
moment où j'écris ces
lignes - à un cessez -
le-feu « intermi»,
mais toujours aussi -
solu à jouer la carte de
la gation absolue de
la coexistence avec un
Etat juif et démocra-
tique.
Guerres cruelles avec leur inéluctable
cortège de destructions, de morts, de
douleurs, de deuils et de colères, de
révoltes et d'indignations.
Indignations trop souvent sélectives.
Celles haineusement exprimées, ces
dernières semaines dans les rues de
Paris et de certaines grandes villes de
province. Celles qui prenant, une fois
encore, pour cible exclusive, l'Etat
«sioniste» - et, pour faire bonne me-
sure - les Juifs, en général, conduisent
à l'assaut des synagogues et à l'appel
au meurtre.
Bien -pensance et bonnes consciences
unilatérales nullement exemptes de
troubles références ou de brunes nos-
talgies. On condamne les «repré-
sailleisraéliennes contre les repaires
des dirigeants du Hamas, mais on
passe sous silence l'envoi massif et
quotidien, depuis plusieurs mois,
d'obus, de missiles et de roquettes sur
les villes et les civils de l'Etat hébreu.
On s'insurge contre la riposte, mais
on feint d'en ignorer les causes et le
droit -unanimement reconnu - de tout
Etat à se défendre et à protéger ses ci-
toyens. On hurle sa fureur contre Ne-
tanyahou, mais on se garde de s'élever
contre le recours aux boucliers hu-
mains - femmes et enfants - pratiqué
et imposé par les chefs du Hamas à
leur population.
Et que penser de l'assourdissant si-
lence de ces mêmes « bonnes
consciences » confrones au massacre
des innocents perpétré en Irak par les
ides du Calife autoproclamé de l'Etat
Islamique ? Que dire
de leur persistant mu-
tisme face à l'atroce
mise en scène télévisée
de l'égorgement des
journalistes américains
James Foley et Steven
Sotloff par ces djiha-
distes, ennemis jurés des démocraties
et pourfendeurs de leurs valeurs ?
« Indignez vous ! » A vouloir et à
prétendre pratiquer l'exercice, comme
le préconisait l'auteur de l'opuscule
publié sous ce titre - un auteur lui -
même oublieux de l'indispensable im-
partialité de cette injonction - il
convient de rappeler à tous ses en-
thousiastes adeptes l'impérieuse né-
cessité de ne pas se laisser aller aux
perverses dérives de la mauvaise foi
et de l'injustice.
Mais il est vrai qu'il n'est pire sourd
que celui qui ne veut pas entendre ...
Henri Amar
AVIVmag n°202 septembre 2014
3
Le billet
d’henri
amar
"Indignez-vous !"
Sommaire
du N° 202
Autimne 2014
Tichri 5774
Jean-Luc Moudenc, nouveau maire de Toulouse,
exprime ses convictions et dévoile ses orientations
dans un entretien sans tours. > p 15
Photo de couverture Mairie de Toulouse
Le billet d’Henri Amar 3
All with us (Tous avec nous) 4
L’œil du président 5
Actualité religieuse :
les fêtes de Tichri de A à Z 6
Dossier : les sépharades de Toulouse,
Enquête sur les Constantinois 10
Interview : Jean-Luc Moudenc,
maire de Toulouse 16
Haïm Korsia : grand rabbin de France 19
Jean-Luc Halimi raconte 21
La résistance juive dans le Tarn 22
La parole aux associations 24
Brèves communautaires 28
Mémoire : Max Honikman, Pologne,
France, Israël 30
Le MEJD à Bouloc 31
Jeunesse 32
Culture 35
brca, la grille des activis 38
Carnet communautaire 39
Ont contribué à ce numéro
Henri Amar, Jacques Asseraf, Salomon Attia, Annie Beck,
Ar Bensemhoun, Dana Bensimon, Sophie Castiel, Laétitia
Cooper, Claude Denjean, Johanna Dray, Franck Khalifa,
Olivier Lalieu, Pierre Lasry, Maurice Lugassy, Yoseph
Ytzrak Matusof, Yaacov Monsonégo, Valérie Ermosilla -
Piétravalle, Rachel Roizes, Yl Rueff-Salama, Hubert
Strouk, Harold Avraham Weill.
Aviv mag est une publication de l’ACIT
Association Cultuelle Israélite de Toulouse, 2 place
Riquet, 31000 Toulouse. Tél. 05 62 73 46 46
Directeur de la publication : Arié Bensemhoun
Directeur de la communication : Armand Partouche
Directeur de la rédaction : Pierre Lasry
daction et coordination : Yl Rueff-Salama
Crédit photo : LSP, Bernard Aïach
Design et production : LSP, 11 rue Adonis, 31200
Toulouse, tél. 05 61 13 18 18, lspedito@wanadoo.fr
gie publicitaire : Joëlle Adjedj
de commission paritaire : 1106G88068 Dépôt légal à parution
James Foley
4AVIVmag n°202
« L’actualité malheureusement
donne raison à notre action et
nous motive pour continuer notre
combat contre l’antisémitisme et
l’antisionisme » commence
Boaz Gasto.
« Il est temps d’agir à tous les ni-
veaux avant qu’il ne soit trop
tard » continue Annie Cohen.
Boaz Gasto : Lorsque nous
avons créé All With Us Tous
Avec Nous, nous étions loin de
penser que nous serions tant
sollicités. Tout s’est très vite en-
chainé.
Annie Cohen : « All With Us –
Tous Avec Nous », regroupe
tous les amis d’Israël quelque
soient leurs origines, leurs cul-
tures et leurs croyances.
30 % de nos adhérents sont des
non juifs et 10% sont musul-
mans. Notre site Facebook, est
suivi par des arabes israéliens
ainsi que par de nombreux pa-
lestiniens, nous en sommes les
premiers surpris.
BG : Cela démontre que notre
initiative intéresse un large pu-
blic. Nous sommes issus de la
société civile, nous ne faisons
pas de politique.
Les personnes qui nous soutien-
nent se retrouvent en nous, car
nous sommes indépendants,
nous n’agissons pas sous une
quelconque étiquette. All With
Us –Tous Avec Nous est une as-
sociation non juive.
AC : Nous sommes tous pas-
sionnés, déterminés et nous
souhaitons intervenir dans un
cadre précis :
Lancer des campagnes de publi-
cité sur l’ensemble du territoire
national afin de faire découvrir
Israël d’une manière différente
car il faut sensibiliser les fran-
çais à une vision plus objective
de la démocratie israélienne.
Développer les voyages des re-
présentants des villes de
moyennes importances qui per-
mettront d’apporter un
éclairage différent et plus objec-
tif sur la société israélienne en
découvrant in situ les réalités
complexes sur le terrain. Ils se-
ront l’occasion de développer
des jumelages et des échanges
culturels et économiques entre
les villes des deux pays.
Accompagner en Israël des per-
sonnalités de la société civile qui
travaillent au rapprochement
entre les peuples malgré leurs
divergences.
Proposer des échanges entre
étudiants et jeunes diplômes afin
de susciter des rapprochements
au niveau technique et dans des
secteurs liés à la recherche.
Beaucoup sont surpris de dé-
couvrir le dynamisme des Start
Up israéliennes et ne savent pas
qu’ils utilisent tous les jours des
applications qui ont été velop-
pées ou inventées en Israël
notamment dans le secteur de
l’informatique.
BG : Nous avons accompagnés
au mois de mai, deux conseillers
municipaux d’une ville moyenne
française du Sud Ouest.
Nous sommes repartis en juin
avec une personnalité de la so-
ciété civile Madame Latifa Ibn
Ziaten, la maman du soldat as-
sassiné lâchement par
Mohammed Merah à Toulouse.
Nous avons parcouru Israël
mais aussi les Territoires Pales-
tiniens, rencontré les élus des
deux cotés, des associations qui
œuvrent pour le rapprochement
et le dialogue entre les peuples.
Tous ont découvert que sur l’en-
semble du territoire israélien, les
juifs, les arabes, les chrétiens et
plusieurs minorités, vivent en-
semble, côte à côte, dans le
respect.
Ils se sont rendus compte que
l’ensemble des institutions sont
les mêmes qu’un pays démocra-
tique européen car Isrl est une
démocratie.
AC
: Pour Mme Ibn Ziaten, il a
fallu combattre beaucoup d’idées
reçues et cela n’a pas été évident.
Elle avait également une ap-
proche très naïve du conflit. Elle
n’arrivait pas à comprendre les
impératifs liés à la sécuri de
l’Etat d’Isrl et au terrorisme, ce
qui est très curieux compte tenu
de son histoire.
Par contre, elle a été agréable-
ment surprise du grand respect
de l’Etat d’Israël envers ses sol-
dats peu importe leur origine ou
leur religion. Le mémorial des
soldats bédouins morts pour la
nation l’a profondément touce.
BG
: Malheureusement, lorsque
nous sommes rents, la situation
sur place s’est dégradée jusqu’au
conflit que nous connaissons.
Nous avons du adapter notre site
facebook car il est devenu très
vite une page web d’information
incontournable.
Nos adhérents demandaient des
informations sur le conflit afin
qu’ils puissent les diffuser à leur
tour. Nous avons essayé à notre
niveau de rétablir la risur les
attaques contre Israël, en recher-
chant des interviews, des articles
quelquefois différents de ceux
que l’on pouvait trouver ailleurs.
La promotion d’Israël est très
vite devenue la fense d’Israël !
AC
: L’importation du conflit Is-
raélo palestinien en France et
l’antisémitisme très présent en
Europe ces derniers temps nous
ont obligés à réagir, car nous
nous sommes aperçus que la
couverture diatique n’est pas
toujours objective.
Une fois de plus, Israël doit subir
mais n’a pas le droit de se défen-
dre.
Le vivre ensemble républicain a
été attaqué, malheureusement les
pouvoirs publics, les instances
juives, à tous les niveaux dénon-
cent, condamnent, promettent
mais n’agissent pas vraiment.
BG
: Nous menons un ritable
combat au quotidien et nous
nous sommes battus pour que la
couverture du conflit soit équili-
brée. Il était important que tous
les dias fassent des reportages
des deux cotés, pour montrer la
alidu terrain.
Radio France a été plus réfrac-
taire, aussi nous avons donc
cidé de lancer une pétition en
ligne qui continue à recevoir de
nombreuses signatures.
AC
: Il est évident que de parler
des israéliens dans les abris est
beaucoup moins vendeur que de
parler des bombardements à
Gaza. Depuis notre initiative,
nous avons pu noter des progrès
dans la couverture du conflit, ce
qui prouve que notre action peut
être efficace. Il faut rester mobi-
liet ne pas baisser les bras.
BG
: Nous avons prouvé que
nous avions la souplesse et les ca-
pacités à nous adapter pour
pouvoir continuer les missions
que nous nous sommes fixées.
Proposer des initiatives pour es-
sayer de faire changer les
mentalités, entamer un dialogue
qui pourra modifier les regards
des uns et des autres car nous re-
fusons de croire que tout est
définitivement tracé. Si à notre
niveau, nous pouvons un temps
soit peu, amener quelques per-
sonnes à faire un pas vers la paix,
c’estbeaucoup.
Actuellement, nous avons de
nombreux projets en prépara-
tion, nous pensons élargir nos
champs d’actions.
Mais pour poursuivre nos ac-
tions, nous recherchons des
sponsors et tout soutien financier
est le bienvenu.
Notre combat est aussi le votre.
Seuls nous pouvons peu mais à
nous tous nous pouvons beau-
coup !
Annie Cohen et Boaz Gasto :
Site facebook All With Us –
Tous Avec Nous,
All With Us – Tous Avec
Nous 4 rue des feuillants
31300 TOULOUSE
Tous avec nous
Nous préparons activement nos prochaines actions…
4AVIVmag n°202
Interview croisée des Co-fondateurs de l’association toulousaine : Annie Cohen et Boaz Gasto
L
es Juifs de France ont peur. Ils sont
inquiets pour leur avenir et voient
ressurgir les démons du pas qui les ont
plus d’une fois pouss à l’exil.
Mais les Juifs de France sont fraais. Ils le sont
passionnément. Et, comme beaucoup de français
qui quittent notre pays, ils se sentent orphelins
des valeurs de la publique qui sont au cœur de
leur éducation et de leur identité.
Les manifestations de “soutien aux palestiniens“
pendant la guerre contre le Hamas cet été, ont
trop souvent dégénéré en émeutes et guérillas
urbaines aux cris de “Mort aux Juifs, sionistes
assassins…” et plus encore. Certes, le
gouvernement diripar Manuel Valls, a, non
seulement pris la mesure de la gravité de la
situation, mais fait de son mieux pour prendre les
dispositions qui s’imposent pour enrayer cette
canique de la montée de la haine dans notre
pays. Mais, nous le voyons tous les jours, c’est
loin d’être suffisant et le moins que l’on puisse
dire, c’est que la confiance n’est pas là. C’est le
doute qui domine. Il faut rassurer donc,
convaincre que, non seulement tout n’est pas
perdu, mais qu’au de des clarations, il existe
un plan, une stratégie crédible pour ennir avec
la haine qui annonce la barbarie.
Toulouse est hélas une communauté qui reste
profondément marquée par la tragédie du 19
mars 2012. Elle est particulièrement sensible à la
gradation du climat social et aux menaces sur
la paix civile.
De manre générale les assassinats de Toulouse
et Montauban sont les marqueurs d’un drame
national qui s’inscrit dans la menace globale que
représente l’islam radical et le djihad dans le
monde.
Déjà près de 200 familles nous ont quitté ou nous
quitteront, sans parler de ceux qui choisissent
d’autres destinations en Europe et dans le monde
et que nous ne sommes pas capables de
quantifier. Plus que toute autre, la communau
juive de Toulouse est un symbole du malaise et
du mal être des Juifs de France et peut être d’un
grand nombre de nos concitoyens qui réalisent
qu’au de des Juifs et d’Israël c’est la démocratie
qui est attaqe, c’est la publique qui est visée.
Pour ceux qui partent, l’Alyah est une chance.
C’est aussi un choix personnel qui s’inscrit dans
une longue tradition et d’espoir du retour à Sion.
C’est la réalisation d’un idéal auquel
consciemment ou pas nous sommes attachés. A
ceux qui font ce choix je dis que nos prières et
nos encouragements les accompagnent. L’Alyah
n’est pas une rupture, c’est à la fois un
aboutissement et une continuation. En devenant
Israéliens les Juifs de France restent
profondément français et contribuent au
rayonnement des valeurs de la publique et de
la francophonie dans le monde.
C’est aussi un cri d’alarme, car comme l’écrit
Benoit Raysky : Mais à cause de qui, à cause de quoi,
les Juifs partent-ils ? A cause de l'irruption violente et
haineuse de la racaille des cités drapée pour la
circonstance dans le drapeau vert de l'Islam. Si des Juifs
ont l'impression que le sol de France se dérobe sous leurs
pieds, c'est qu'ils constatent que cette judéophobie est
aimablement accompagnée à la gauche de la gauche et
chez les écologistes par des commentaires convenus du
genre : "il faut les comprendre, avec Gaza et tout ça…".
Alors ils se sentent seuls. Et la solitude est mauvaise
conseillère.
Leur part n'est pas une bonne chose pour la
France. Et peu importe que cela en soit une pour
Israël. Un Etat qui ne sait pas protéger une
cagorie de ses citoyens est incapable de protéger
tous les autres.”
Nos gouvernants, les responsables politiques,
mais aussi les élites intellectuelles sans oublier les
journalistes dont la responsabili dans la
perception de la alité est déterminante, feraient
bien de méditer ces quelques phrases.
Pour ceux qui restent, et disons la véri, c’est à
dire l’encore immense majorité, il faut relever la
te et ne pas baisser les bras ! Il faut se battre
pour défendre notre place de citoyen, notre place
dans ce pays qui est le nôtre parce que nous ne
faisons pas qu’y vivre, nous contribuons chaque
jour à son édification et à son renforcement. Ici
c’est chez nous !
Pour ceux qui restent il faut renforcer nos
communautés et se lever pour prendre la place
de ceux qui sont partis. Plus de responsabilité,
plus de solidarité, plus de nérosité… Plus
personne ne doit s’exonérer de son devoir envers
la collectivité juive qui ne peut pas vivre et
s’épanouir sans chacun de nous. C’est un défi
qu’il nous faut relever sous peine de voir
dispartre nos écoles et nos synagogues
Alors, je vous le dis sans tour et tant pis si je
vous choque, ce ne sont pas nos ennemis qui nous
menacent, car ils ne sont forts que de nos
faiblesses. Ce ne sont pas les familles qui nous
quittent qui peuvent nous fragiliser car, au
contraire ils nous rendent plus forts et plus digne
car ils nous rappellent que l’Etat d’Israël est notre
bouclier et notre fierté. Non, la seule chose qui
peut nous atteindre et peut être nous détruire
c’est l’indifférence du plus grand nombre, de
ceux qui se comportent comme des
consommateurs, qui prennent mais qui ne
veulent rien donner. Voilà ce qui est
insupportable. Voilà ce qui est intolérable
aujourd’hui plus encore qu’hier.
C’est avec émotion que je m’adresse à vous pour
la dernière fois à l’occasion des fêtes de Tichri.
Dans quelques mois j’arriverai à la fin de mon
mandat et je quitterai mes fonctions. Un autre
Conseil, un (ou une) autre Président riteront
de cette immense responsabilité au service de
notre communauté. En attendant, je garde toute
ma termination pour continuer à remplir
pleinement ma mission et mettre en œuvre toutes
les réformes nécessaires afin d’assurer dans un
moment difficile, la pérennité du judaïsme
toulousain.
A la veille des fêtes de Roch Hachana et de Yom
Kippour, je compte sur vous pour être au rendez
vous de la vie, de la bénédiction et de l’espoir
pour le monde, le peuple Juif et Israël.
ChanaVéHatimaTova
Ar Bensemhoun
Président de la communau juive de Toulouse
AVIVmag n°202 septembre 2014
5
Pour ceux qui restent,
il faut se battre !
La parole
à arié
bensemhoun
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