Falaises éloquentes Falaises éloquentes Drapées dans leur silence, Vers l'infini tournées Couronnes étincelantes Barrant le secret En de ça du mystère Les eaux s'y engouffrent Elles ouvrent la voie De l'ultime inconnu Le vent y chante La plainte des hommes Une mélodie minérale Le soleil s'y réfugie Au plus creux, Sa lumière irradie de néant L'aigle est là Le nuage son jouet, Le rocher son miroir Fils, la voie t'est ouverte Tu contemples l'infini Dans le bleu de la nuit Tu as grimpé l'échelle d'or Tu as touché le mystère, L'éternité, sans cris. Au milieu des étoiles, Les dernières longueurs Un mur de tendresse. Jean-François Béné