Mardi 16 Septembre 2014 L`histoire de Joseph Genèse 37: 1

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Mardi 16 Septembre 2014
L'histoire de Joseph
Genèse 37: 1-28
1 Jacob demeura dans le pays de Canaan, où avait séjourné son père.
2 Voici la postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères;
cet enfant était auprès des fils de Bilha et des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapportait
à leur père leurs mauvais propos.
3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit
une tunique de plusieurs couleurs.
4 Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient
lui parler avec amitié.
5 Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage.
6 Il leur dit: Ecoutez donc ce songe que j’ai eu!
7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et
vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle.
8 Ses frères lui dirent: Est-ce que tu règneras sur nous? est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le
haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles.
9 Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit: J’ai eu encore un songe! Et voici, le
soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.
10 Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit: Que signifie ce songe
que tu as eu? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant
toi?
11 Ses frères eurent de l’envie contre lui, mais son père garda le souvenir de ces choses.
12 Les frères de Joseph étant allés à Sichem, pour faire paître le troupeau de leur père,
13 Israël dit à Joseph: Tes frères ne font-ils pas paître le troupeau à Sichem? Viens, je veux t’envoyer
vers eux. Et il répondit: Me voici!
14 Israël lui dit: Va, je te prie, et vois si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon
état; et tu m’en rapporteras des nouvelles. Il l’envoya ainsi de la vallée d’Hébron; et Joseph alla à
Sichem.
15 Un homme le rencontra, comme il errait dans les champs. Il le questionna, en disant: Que
cherches-tu?
16 Joseph répondit: Je cherche mes frères; dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau.
17 Et l’homme dit: Ils sont partis d’ici; car je les ai entendus dire: Allons à Dothan. Joseph alla après
ses frères, et il les trouva à Dothan.
18 Ils le virent de loin; et, avant qu’il fût près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.
19 Ils se dirent l’un à l’autre: Voici le faiseur de songes qui arrive.
20 Venez maintenant, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes; nous dirons qu’une bête féroce
l’a dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses songes.
21 Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit: Ne lui ôtons pas la vie.
22 Ruben leur dit: Ne répandez point de sang; jetez-le dans cette citerne qui est au désert, et ne
mettez pas la main sur lui. Il avait dessein de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers
son père.
23 Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la tunique
de plusieurs couleurs, qu’il avait sur lui.
24 Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide; il n’y avait point d’eau.
25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites
venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe, qu’ils
transportaient en Egypte.
26 Alors Juda dit à ses frères: Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang?
27 Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre
chair. Et ses frères l’écoutèrent.
28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne;
et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Egypte.
Joseph est aimé par Jacob, mais il est haï par ses frères. (1-4)
Dans l’histoire de Joseph, nous voyons quelques similitudes avec celle de Jésus Christ, qui a été
premièrement humilié, puis honoré. Nous voyons également le sort des chrétiens qui cheminent vers
le royaume céleste en traversant de nombreuses tribulations. C’est une histoire unique; elle montre
à quel point l’esprit humain est tortueux, à la fois bon et mauvais; on peut y voir la providence divine
utilisant les personnages de ce texte pour accomplir ses desseins. Bien que Joseph ait été le fils
préféré de son père, il n’a pas été élevé dans l’oisiveté.
Ceux qui n’aiment pas vraiment leurs enfants, ne les confrontent pas au monde des affaires, du
travail et des difficultés. Trop gâter ses enfants peut vraiment les conduire à la corruption. Ceux qui
sont élevés dans l’oisiveté sont susceptibles de n’être que des bons à rien.
Jacob révèle son amour, en habillant Joseph de manière plus raffinée qu’il n’a habillé le reste de ses
enfants. Il n’est pas bon que les parents fassent une différence entre leurs enfants, à moins qu’il n’y
ait à cela une raison sérieuse, par exemple, la conduite de ces derniers. Quand les parents font une
telle différence, les enfants le remarquent bien vite et cela n’amène que des querelles dans les
familles. Les fils de Jacob étaient dans ce cas: bien qu’ils soient sous la responsabilité de leur père, ils
ne se trouvaient pas à la maison, avec lui; Joseph fit un rapport à son père, quant à la mauvaise
conduite de ses frères, afin que le patriarche les corrige. La mauvaise attitude de ces derniers n’a pas
été rapportée pour semer la discorde: la conduite de Joseph était celle d’un frère fidèle.
Le songe de Joseph. (5-11)
Dieu a fait voir à Joseph la perspective de sa destinée, pour l’encourager et le soulager lors de ses
futures épreuves, qui s’avèreront longues et pénibles. Il faut noter que le songe de Joseph
correspond à des périodes de bénédictions et non pas à son emprisonnement. Ainsi, beaucoup de
jeunes, à l’aube de leur vie, ne pensent qu’à la prospérité et au plaisir, jamais aux épreuves
éventuelles.
Les frères de Joseph ont correctement interprété le songe, bien qu’ils en détestaient la teneur.
Quand ils commirent les crimes visant à la perte de leur frère, ils furent en réalité les « instruments »
accomplissant la volonté divine. De même, les juifs ont compris ce que Christ a dit, au sujet de Son
royaume. Étant déterminés à ne pas Le voir régner sur eux, ils se sont concertés pour Le mettre à
mort; et par Sa crucifixion, ils l’ont conduit vers la gloire de Son œuvre rédemptrice, une destinée
qu’ils voulaient assurément ne pas voir s’accomplir!
Jacob envoie Joseph visiter ses frères, Ils complotent de le faire mourir. (12-22)
Remarquez la bonne disposition de Joseph pour obéir aux ordres de son père!
Les enfants qui sont vraiment aimés par leurs parents devraient être les plus prompts à obéir. Notez
également à quel point les frères de Joseph étaient délibérément contre lui. Ils ont prémédité de le
tuer et de masquer leur acte en maquillant son vêtement avec du sang.
Quiconque hait son frère est un meurtrier, 1Jean 3:15. Les fils de Jacob ont détesté leur frère parce
que leur père le préférait à eux. Tout ce qui est arrivé, en particulier ces différents songes, a conduit
à cette violence; ses frères avaient de la rancœur contre Joseph, rancœur qui ne pouvait s’apaiser
que par sa mort. Tous les cœurs sont dans les mains de Dieu. Ruben, le premier-né, avait les pires
raisons d’être jaloux de Joseph, cependant il a prouvé qu’il était son meilleur ami.
Dieu a outrepassé toutes choses pour atteindre Son propre objectif; il a fait de Joseph l’instrument
qui a sauvé beaucoup de vies humaines. Joseph était une image de Christ; bien qu’Il soit le Fils bienaimé du Père, Christ, dans son amour, est descendu parmi nous, en toute humilité. Du ciel, Il est venu
sur terre pour nous chercher et nous sauver; Il a subi ici-bas tous les affronts et les pièges dressés
contre Lui. Les siens ne l’ont pas reçu, et ils l’ont crucifié. Cette soumission était volontaire, dans le
but de nous racheter et de nous sauver.
Les frères de Joseph le vendent. (23-30)
Ils ont jeté Joseph dans une citerne, afin qu’il périsse, de faim et de froid; quelle cruauté de la part de
ses frères! Ils l’ont maltraité et laissé en pleine détresse, et n’ont pas été affligés par le désarroi de
leur frère, voir*Amos 6:6; alors que ce dernier était au fond de cette citerne, ils se sont assis
calmement autour pour manger leur pain. Ils n’ont éprouvé aucun remord pour leur péché.
La colère de l’homme finira par glorifier Dieu, et du résultat de cette colère, Il se ceindra, Psaume
76:10.
Les frères de Joseph furent divinement retenus, dans leur tentative d’assassinat, et la vente qu’ils ont
ensuite opérée a contribué merveilleusement à l’éloge divin !
Genèse 37: 5
5 Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage.
Il résulte de ce récit que la famille patriarcale, suivant l’exemple d’Isaac, {Ge 26:12} s’occupait aussi
d’agriculture à côté de la vie nomade.
Il le raconta à ses frères. Joseph montre un grand empressement à rapporter à ses frères, puis à ses
frères et à son père, ces songes qui devaient les humilier et les irriter. Il paraît céder ici à un
mouvement de vanité; c’est le seul trait défavorable que nous connaissions de l’histoire de Joseph, et
il devra l’expier durement.
Nombres 12: 6
6 Et il dit: Ecoutez bien mes paroles! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision
que moi, l’Eternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai.
* Dieu réprimande les critiques sur Moïse, faites par Aaron et Marie.
Si vous avez quelque prophète. Dieu aurait pu leur dire: Quand je vous parle, à vous, comme
prophètes…Mais il les humilie davantage en les faisant rentrer tous deux dans une classe plus
générale, celle de ces serviteurs d’ordre inférieur (comparativement à Moïse), qu’il appelle
prophètes de l’Eternel.
Vision, songe. Tantôt le prophète tombe dans l’état de sommeil dans lequel il reçoit un songe, tantôt
il est transporté dans un état d’extase où une vision lui est présentée. Ce sont des tableaux
énigmatiques (verset*8, énigmes), dans lesquels lui est manifestée plus ou moins obscurément la
pensée divine. {comparez Joël 2:28} C’est que de tels serviteurs n’ont qu’une mission particulière et
momentanée au service de la grande oeuvre de Dieu.
Joël 2: 28
28 Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos
vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
28 De même que les fléaux des sauterelles et de la sécheresse (chapitre 1) étaient aux yeux du
prophète les préludes de l’invasion d’ennemis étrangers bien autrement redoutables, de même la
pluie matérielle, promise verset*23, sera le gage et le prélude d’une autre pluie dont la nature et les
effets appartiennent à un domaine bien plus élevé. Dieu répandra son Esprit sur toute chair; à
l’aridité naturelle de son peuple labouré par le jugement succédera une admirable floraison
spirituelle qui s’étendra à toutes les classes de la population. Ce ne seront pas seulement quelques
hommes privilégiés, tels que les prophètes, qui deviendront les organes de l’Esprit, mais le peuple
entier (toute chair) deviendra un peuple d’inspirés, de prophètes; et ainsi s’accomplira le vœu si
hardi exprimé jadis par Moïse, No 11:29: Plût à Dieu que tout le peuple fût prophète!
Après cela: voir au verset*23. Après le rétablissement temporel, l’élévation à un état spirituel tout
nouveau par la puissance de l’Esprit.
Toute chair. Cette expression désigne parfois toute l’humanité; mais ici (vos fils, vos filles) elle
s’applique spécialement à tous les membres du peuple d’Israël; comparez*Eze 21:4.
Je répandrai: une effusion semblable à celle d’une pluie abondante et générale.
Prophétiseront. Le mot prophétiser désigne l’énoncé d’une révélation par le moyen d’un discours
inspiré.
Songes, visions. Ces deux termes se rapportent non plus à l’énoncé de la révélation, mais à la
révélation elle-même. D’après No 12:6, les visions et les songes étaient les deux formes par
lesquelles Dieu communiquait ses révélations prophétiques.
Genèse 41: 11 Au bout de deux ans, Pharaon eut un songe. Voici, il se tenait près du fleuve.
2 Et voici, sept vaches belles à voir et grasses de chair montèrent hors du fleuve, et se mirent à
paître dans la prairie.
3 Sept autres vaches laides à voir et maigres de chair montèrent derrière elles hors du fleuve, et se
tinrent à leurs côtés sur le bord du fleuve.
4 Les vaches laides à voir et maigres de chair mangèrent les sept vaches belles à voir et grasses de
chair. Et Pharaon s’éveilla.
5 Il se rendormit, et il eut un second songe. Voici, sept épis gras et beaux montèrent sur une même
tige.
6 Et sept épis maigres et brûlés par le vent d’orient poussèrent après eux.
7 Les épis maigres engloutirent les sept épis gras et pleins. Et Pharaon s’éveilla. Voilà le songe.
8 Le matin, Pharaon eut l’esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de
l’Egypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon.
9 Alors le chef des échansons prit la parole, et dit à Pharaon: Je vais rappeler aujourd’hui le souvenir
de ma faute.
10 Pharaon s’était irrité contre ses serviteurs; et il m’avait fait mettre en prison dans la maison du
chef des gardes, moi et le chef des panetiers.
11 Nous eûmes l’un et l’autre un songe dans une même nuit; et chacun de nous reçut une
explication en rapport avec le songe qu’il avait eu.
12 Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui racontâmes nos
songes, et il nous les expliqua.
13 Les choses sont arrivées selon l’explication qu’il nous avait donnée. Pharaon me rétablit dans ma
charge, et il fit pendre le chef des panetiers.
14 Pharaon fit appeler Joseph. On le fit sortir en hâte de prison. Il se rasa, changea de vêtements, et
se rendit vers Pharaon.
15 Pharaon dit à Joseph: J’ai eu un songe. Personne ne peut l’expliquer; et j’ai appris que tu
expliques un songe, après l’avoir entendu.
16 Joseph répondit à Pharaon, en disant: Ce n’est pas moi! c’est Dieu qui donnera une réponse
favorable à Pharaon.
17 Pharaon dit alors à Joseph: Dans mon songe, voici, je me tenais sur le bord du fleuve.
18 Et voici, sept vaches grasses de chair et belles d’apparence montèrent hors du fleuve, et se
mirent à paître dans la prairie.
19 Sept autres vaches montèrent derrière elles, maigres, fort laides d’apparence, et décharnées: je
n’en ai point vu d’aussi laides dans tout le pays d’Egypte.
20 Les vaches décharnées et laides mangèrent les sept premières vaches qui étaient grasses.
21 Elles les engloutirent dans leur ventre, sans qu’on s’aperçût qu’elles y fussent entrées; et leur
apparence était laide comme auparavant. Et je m’éveillai.
22 Je vis encore en songe sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige.
23 Et sept épis vides, maigres, brûlés par le vent d’orient, poussèrent après eux.
24 Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. Je l’ai dit aux magiciens, mais personne ne m’a
donné l’explication.
25 Joseph dit à Pharaon: Ce qu’a songé Pharaon est une seule chose; Dieu a fait connaître à Pharaon
ce qu’il va faire.
26 Les sept vaches belles sont sept années: et les sept épis beaux sont sept années: c’est un seul
songe.
27 Les sept vaches décharnées et laides, qui montaient derrière les premières, sont sept années; et
les sept épis vides, brûlés par le vent d’orient, seront sept années de famine.
*Les songes de Pharaon. (1-8)
1-8 Dans ce texte, il nous est conté que le songe de Pharaon a permis à Joseph de sortir de prison.
Maintenant, Dieu ne nous parle plus de la même manière et il importe de ne pas tenir compte des
rêves ou de leur signification éventuelle.
Raconter des rêves idiots ne peut qu’entretenir des conversations stupides. Mais dans notre texte, il
est mentionné que ces songes ont été envoyés par Dieu; quand Pharaon s’est réveillé, son esprit
était préoccupé.
Joseph interprète les songes de Pharaon. (9-32)
9-32 Le temps que Dieu a fixé pour l’accroissement de son peuple est le temps le plus propice. Si
l’échanson avait fait libérer Joseph de prison, il est probable que ce dernier serait allé de nouveau
dans son pays, chez les Hébreux. Dans une telle hypothèse, il n’aurait pas été autant béni, lui et sa
famille, comme il s’est avéré par la suite. Lorsque Joseph a été présenté à Pharaon, il a honoré Dieu.
Pharaon a rêvé qu’il se tenait le long du Nil, et a vu des vaches sortir du fleuve, sept vaches grasses et
sept autres, chétives. Il ne pleut pas en Égypte, l’abondance des récoltes de l’année dépend des
inondations du Nil.
Remarquez les nombreuses voies qu’utilise la Providence pour dispenser ses dons; notre dépendance
à cette Providence est toujours identique à celle de cet ancien pays d’Égypte; chaque créature tire sa
vie de la pluie ou du fleuve.
Notez les paramètres auxquels l’aisance de cette vie est soumise. Nous ne pouvons jamais être sûrs
que demain sera comme aujourd’hui ou que l’année prochaine sera telle que celle que nous vivons
actuellement. Nous devons autant apprendre à mesurer nos désirs, qu’à ce que nous voulons
dispenser.
Remarquez la Bonté divine: Dieu a d’abord envoyé les sept années d’abondance avant celles de
famine, afin que des provisions puissent être faites. Le produit du sol est sujet à variations; si l’on fait
un bilan global, on peut dire que celui qui récolte beaucoup, n’a pas de superflu et que celui qui a
peu, n’est pas en manque, Exode 16:18. Voyez également à quel point les joies de ce monde sont
périssables! Les grandes moissons des années d’abondance ont été perdues, englouties par les
années de famine; ce qui a semblé être de l’abondance, n’a servi en fait qu’à maintenir
ultérieurement les personnes en vie. Il y a du pain qui se conserve éternellement, qui mérite notre
labeur pour pouvoir l’acquérir.
Ceux qui s’attachent aux choses de ce monde, trouveront peu de plaisir à se rappeler qu’ils les ont
reçues.
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