Transmission et propagation de l’infection :
l’immunité de vaccination. Pourquoi ? Pour qui ?
Céline Chouleur, enseignante de SVT, collège Albert Schweitzer, académie de Lyon,
équipe ACCES, IFE-ENS de Lyon
CONTEXTE
L’aivité pédagogique proposée répond à certaines parties du programme
mais permet surtout d’aborder l’éducation au oix et l’analyse critique de modélisations
Classe de Troisième :
Risque infeieux et proteion de l’organisme
Classe de Terminale S, ème 3-A-3 :
Le phénotype immunitaire au cours de la vie
L’organisme e conamment confronté à la possibilité de péné-
tration de micro-organismes (baéries et virus) issus de son envi-
ronnement.
Ils se transmettent de diérentes façons d’un individu à l’autre
direement ou indireement. Ils franissent la peau ou les mu-
queuses : c’e la contamination. Après contamination, les micro-
organismes se multiplient au sein de l’organisme : c’e l’infeion
[…]
L’organisme reconnaît en permanence la présence d’éléments
étrangers grâce à son syème immunitaire […]
D’autres leucocytes, des lymphocytes écifiques d’un antigène
reconnu se multiplient rapidement dans certains organes, particu-
lièrement les ganglions lymphatiques. Les lymphocytes B sécrètent
dans le sang des molécules nommées anticorps, capables de partici-
per à la neutralisation des micro-organismes et de favoriser la pha-
gocytose
Une personne e dite séropositive pour un anticorps déterminé
lorsqu’elle présente cet anticorps dans son sang […]
Les réaions éciques sont plus rapides et plus ecaces lors
de contas ultérieurs avec l’antigène.
La vaccination permet à l’organisme d’acquérir préventivement
et durablement une mémoire immunitaire relative à un micro-
organisme déterminé grâce au maintien dans l’organisme de
nombreux leucocytes éciques.
En ce qui concerne les pratiques médicales, on aborde
uniquement la vaccination qui s’appuie sur l’acquisition d’une
mémoire immunitaire.
Une fois formés, certains eeeurs de l’immunité
adaptative sont conservés grâce à des cellules-mémoires
à longue durée de vie.
Cette mémoire immunitaire permet une réponse se-
condaire à l’antigène plus rapide et quantitativement
plus importante qui assure une proteion de l’organisme
vis-à-vis de cet antigène.
La vaccination déclene une telle mémorisation.
L’injeion de produits
immunogènes mais non pathogènes (particules vi-
rales, virus atténués, etc.) provoque la formation d’un
pool de cellules mémoires dirigées contre l’agent d’une
maladie. L’adjuvant du vaccin déclene la réaion
innée indiensable à l’inallation de la réaion adap-
tative.
Le phénotype immunitaire d’un individu se forme au
gré des expositions aux antigènes et permet son adapta-
tion à l’environnement. La vaccination permet d’agir sur
ce phénomène.
Objeif et mots-clés. Mémoire immunitaire, vac-
cins. Il s’agit de faire comprendre la base biologique de la
ratégie vaccinale qui permet la proteion de l’individu
vacciné et de la population.
Extrait BOEN, écial n°6 du 28 août 2008.
Extrait des documents d’accompagnement du programme de sep-
tembre 2009.
Extrait BOEN écial, n°8 du 13 oobre 2011
Les passages soulignés correondent à des points déve-
loppés dans la proposition pédagogique ci-dessous
SITUATION DECLENCHANTE ET PROBLEMATIQUE
Pour introduire la notion de contamination, on peut s’appuyer sur une situation concrète, par exemple :
En début d’année 2011, une recrudescence de la rougeole a été observée en France et plus particulièrement dans
l’académie de Grenoble : plus de 1400 cas ont été déclarés en moins de trois mois. La rougeole e une maladie très
contagieuse, qui peut être évitée par la vaccination.
Il s’agira alors de comprendre en quoi la vaccination permet de limiter la propagation d’une infeion, voire même
d’éradiquer une maladie.