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Chap 18 Dualité onde – particule
La nature de la lumière est longtemps restée … obscure !
Au XVIIe siècle le néerlandais Christian Huygens postule que la lumière est une onde, alors que le
britannique Isaac Newton affirme la nature corpusculaire de la lumière. La théorie qui sera retenue est
celle de Newton, celui-ci jouissant alors d’un très grand prestige scientifique.
I. Tout commence avec la lumière :
Au début du XIXe siècle, Thomas Young (en 1801 avec les «
fentes d’Young ») et Augustin Fresnel (en 1815 sur la
polarisation de la lumière) réalisent des expériences de
diffraction de la lumière. Les résultats de ces expériences
confirment la nature ondulatoire de la lumière
Pourtant, de nouvelles observations expérimentales viennent bouleverser cette certitude.
En 1887, Heinrich Hertz découvre l’effet photoélectrique: des
électrons sont arrachés à une surface métallique lorsqu’elle
est frappée par un rayonnement électromagnétique.
Mais pour chaque métal il existe une longueur d’onde seuil
en-dessous de laquelle aucun électron n’est émis. Cela ne
s’explique pas avec le modèle ondulatoire de la lumière.
En 1905, Albert Einstein réintroduit l’aspect corpusculaire de
la lumière, afin d’expliquer l’effet photoélectrique : la lumière
est constituée de particules: les photons qui transportent une énergie est bien déterminée. Ces
photons sont capables, en interagissant avec la matière, d’arracher des électrons aux atomes.
Le photon est une particule :
- de masse nulle, se déplaçant avec la célérité dans le vide c = 3,0.108m/s,
- d’énergie E = h. avec h la constante de Planck h = 6,62.10-34 J.s et la fréquence en Hz
L’effet Compton découvert en 1923, est la manifestation la plus
caractéristique de l’aspect particulaire, lorsque des rayons X sont
envoyés sur une cible de graphite, on constate une augmentation
de la longueur d’onde des rayons X diffusés.
Conclusion : La lumière se comporte selon les conditions d’expérience soit comme une onde soit
comme un corpuscule.