Impact du réchauffement climatique sur l’hydrologie: Scénarios globaux, régionaux et descente d’échelle Jean-François Royer, Serge Planton CNRM/GAME (Meteo-France/CNRS) Toulouse Daniel Schertzer CEREVE, Marne-la-Vallée L’étude du changement climatique à Meteo France Recueil et archivage d’informations sur le climat observé – Direction de la Climatologie (DCLIM) • Recueil et homogénéisation de longues séries climatiques • Création de bases de données • Etudes sur la détection du changement climatique Recherche en modélisation des changements climatiques – Centre National de Recherches Météorologiques – Groupe de Modélisation Grande Echelle et Climat (GMGEC) • Développement de modèles de climat • Applications à l’étude des mécanismes de changement climatique • Création de scénarios du climat futur (GIEC) – (Projections du changement climatique sur le 21-ème siècle) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Un réchauffement non continu qui s’accélère Moyenne des températures homogénéisées sur la France Tendance 1901-2000 (en °/siècle) 1,5 2003 1,0 0,0 2001 1991 1981 1971 1961 1951 1941 1931 1921 1911 1901 Anomalie (°C) 0,5 -0,5 -1,0 Températures minimales -1,5 -2,0 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 %/siècle PRINTEMPS ETE EVOLUTION SAISONNIERE DES TENDANCES DES PRECIPITATIONS HIVER AUTOMNE baisse significative baisse non signif. hausse non signif. hausse signif. (95%) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Evolution du climat sur la France au 20-ème siècle -En France, le réchauffement sur le dernier siècle est plus marqué sur le Sud que sur le Nord. Les températures minimales se sont plus réchauffées que les températures maximales. -Comme dans la plupart des régions d’Europe, le nombre de jours de fortes chaleur a augmenté sur la période récente et l’été 2003 est le plus chaud de la période d’observation. -On n’observe pas de tendance à l’augmentation des tempêtes en nombre ou en intensité au cours des cinquante dernières années. Le nombre d’épisodes de pluies diluviennes dans le Sud-Est de la France n’a pas non plus significativement augmenté au cours de la même période. Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Causes des changements climatiques observés: La concentration des gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O) augmente depuis le début de l’ère industrielle (30%, 145%, 15%). La variabilité de l’énergie solaire et les éruptions volcaniques contribuent à la variabilité du climat depuis 1600, mais l’effet du gaz carbonique a été dominant au cours du XXième siècle La similitude entre les simulations numériques du climat sur le siècle écoulé et les observations des dernières décennies augmente lorsque l’évolution des concentrations des gaz à effet de serre et les aérosols sont prises en compte par les modèles Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Evolution des forçages climatiques au 20ème siècle Gaz à effet de serre Solaire Volcanique sulfates D Stone (2005) http://www.yale.edu/yibs/climate_forum.html Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Comparaison entre la modélisation et les observations de la température moyenne annuelle à la surface du globe Simulations avec forçages naturels Simulations avec forçages naturels et anthropiques Variations de la température moyenne globale en surface simulées et observées (GIEC, 2007) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Comment modéliser le climat futur ? Un exemple de « système-terre » (CNRM-GAME) Le modèle climatique couplé global CNRM-CM3 Chimie MOBIDIC Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Les projections du changement climatique Les scénarios économiques du GIEC CO2 Plus économique A1 A2 A1B B1 +CH4, N2O, CFC-11/12 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Plus mondial B1 A2 B2 Plus environnemental Plus régional Moyennes multimodèles et intervalles estimés du réchauffement global en surface suivant les scenarios économiques (GIEC, 2007) Source : IPCC 2007 WG1 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Les projections GIEC/ESCRIME changement des températures à la fin du 21-ème siècle (2090-2099) CNRM A2 B1 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 IPSL Evolution des précipitations Modèles du projet Européen ENSEMBLES Scénario A2 http://www.cnrm.meteo.fr/ensembles/ Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Scénario B1 Les projections GIEC/ ESCRIME changement des précipitations à la fin du 21-ème siècle (2090-2099) CNRM A2 B1 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 IPSL Probabilité d’augmentation des précipitations (A1B 2070-2099) Nombre des modèles du projet ENSEMBLES simulant une augmentation de précipitation en 2070-2099 (par rapport à 1961-1990) pour le scénario A1B (Niehörster et al, 2006, D2A.3.2 report) http://www.cnrm.meteo.fr/ensembles/ Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Pourquoi régionaliser les simulations globales? Les principaux objectifs de la régionalisation : – Améliorer la représentation de la variabilité spatiale et temporelle du climat et de son évolution, en particulier les statistiques des événements extrêmes climatiques (vagues de chaleurs, fortes pluies, sécheresses, tempêtes, cyclones, …). – Faciliter les études d’impacts du changement climatique sur les différents secteurs socio-économiques (hydrologie, écosystèmes, santé, …). Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 La nécessité d’une descente d’échelle Scénarios climatiques globaux ~ 300km Scénarios climatiques régionaux ~ 20-50 km Modèles d’impacts ~qq m - qq km Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 La descente d’échelles: différents types de méthodes Deux approches complémentaires Etablir une relation statistique entre les variables locales et les prédicteurs modèles Désagrégation statistique Résoudre explicitement la physique et la dynamique du système climatique regional Désagrégation dynamique Utilisées de façon indépendante ou combinée Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Qu’est ce que la régionalisation ? Les grandes classes de méthodes de régionalisation : – Désagrégation ou descente d’échelle statistique: mise en œuvre au début des années 90 pour l’étude du changement climatique (Von storch et al, 1993; Boé et al, 2006; Vrac, 2007; Royer et al, 2008…). Elle consiste à reproduire le climat par un modèle statistique mis au point à partir de données d’observations (analogues, générateurs de temps, régressions, réseaux de neurone, invariance d’échelle …). – Désagrégation dynamique: aussi mise en œuvre au début des années 90 pour l’étude du changement climatique (Giorgi et al, 1992; Déqué et al, 1998; Li et al, 2005, …). Elle consiste à reproduire le climat par un modèle climatique régional à aire limitée ou à maille variable. Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 La régionalisation dynamique des scénarios climatiques au CNRM Modèle à maille variable ARPEGE-Climat Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Modèle à aire limitée (ALADIN-Climat) Modélisation climatique régionale: ALADIN-Climat Développé dans le cadre du projet Européen ENSEMBLES Résolution horizontale: 50km ou 25 km Résolution verticale: 31 niveaux Forçage aux frontières toutes les 6h: ARPEGE-Climat étiré ou ERA40 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Changement climatique: trois menaces pour la France • fréquence des canicules estivales • durée des périodes de sécheresse • augmentation en intensité et fréquence des pluies intenses Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Température estivale à Paris (juin, juillet, août) Observations ( + ) simulations avec scénario A2 2003 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Nombre de jours de canicule estivale A2 A1B 2000 2010 2020 B1 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 2030 2040 2050 Nombre de jours de canicule estivale A2 A1B 2050 2060 2070 B1 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 2080 2090 2100 Nombre maximum simulé de jours consécutifs sans précipitation dans le sud de la France Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Durée des sécheresses estivales 2000-2010 2090-2100 Extrêmes: Illustrations avec des résultats des scénarios ARPEGE étiré (A1B-3ème génération) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 DJF JJA Nombre de jours par an avec précipitations > 20 mm Climat actuel Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Scénario A2 Les incertitudes Nature chaotique du climat Quel scénario (A1T, B1, B2, A1B,A2,A1FI) ? Quel modèle choisir ? Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Nature chaotique du climat Nombre de jours de canicule par an 2090-2100: trois simulations identiques, effet papillon Incertitudes: Illustrations avec des résultats des scénarios ARPEGE étiré ( A2-2ème génération) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Incertitudes liées aux scénarios d’émission: pattern identique mais amplitude modifiée JJAS P change (mm/day) projected by CNRM-CM3 driven by 4 IPCC concentration scenarios Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Quel modèle choisir ? Mini(10 modèles) Température estivale Projet européen PRUDENCE Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Maxi(10 modèles) Biais et méthodes de correction Approche basique: erreur moyenne du modèle Réponse du modèle: scénario-contrôle Ne marche pas pour les extrêmes (effet de seuil) Méthode quantile-quantile Nécessité de séries longues observées (40 ou 50 ans) quotidiennes pas trop mitées, si possible échelle plus fine que le modèle Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Les problèmes posés par la variabilité et l’hétérogénéité spatiales Régionalisation des simulations: – Transformer les séries simulées sur la grille du modèle en des séries représentant le comportement à plus petite échelle • Méthodes statistiques • Recherche d’analogues (lien entre séries locales et situation synoptique) • « weather generators » • Méthodes multiéchelles (cascades multifractales) Prise en compte de l’hétérogénéité sous maille – Représenter l’effet des échelles non résolues (paramétrisations) • Ex: nuages, turbulence, processus en surface, orographie Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Quelle méthode utiliser ? Approche statistique ou dynamique ? (C Dreveton) L’approche dynamique est très coûteuse en temps de calcul. L’approche statistique est intéressante sous réserve de disposer de données observées homogènes sur une période suffisamment longue. – Elle est conseillée pour des paramètres élaborés et pour disposer d’informations locales. Il est nécessaire de connaître les limites des différentes méthodes, de les tester/valider/comparer pour l’application étudiée. – L’approche dynamique permet de disposer de valeurs cohérentes pour plusieurs paramètres et/ou plusieurs sites. – Il peut être intéressant de combiner les deux approches, en particulier pour déterminer statistiquement des périodes d’intérêt pour des simulations haute résolution. Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Quelle méthode utiliser ? Forces et faiblesses des méthodes de régression Méthodes de régression – régression linéaire, réseaux de neurones, analyse canonique, corrélation, krigeage … Forces – Relativement simples à utiliser – Utilisent une panoplie complète des prédicteurs disponibles – Solutions sur étagères et logiciels disponibles facilement Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Faiblesses – Mauvaise représentation de la variance observée – Peuvent supposer la linéarité ou la normalité des données – Mauvaise représentation des phénomènes extrêmes Quelle méthode utiliser ? Forces et faiblesses des méthodes « Générateurs » Méthodes de générateurs de séries – chaînes de Markov, modèles stochastiques, durées de périodes sèches, … Forces – Production de larges ensembles pour le calcul d'incertitudes ou des simulations longues d'extrêmes – Interpolation spatiale des paramètres du modèle utilisant les variables d'environnement ou des conditions de surface – Peuvent générer de l'information à l'échelle sub-quotidienne Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Faiblesses – Ajustement arbitraire des paramètres pour le climat futur – Interactions entre les paramètres mal prises en compte Quelle méthode utiliser ? Forces et faiblesses des méthodes « Types de temps » Méthodes types de temps – méthode des analogues, approches hybrides, classification, cartes de circulation générale, méthodes de Monte Carlo … Forces – Relations interprétables physiquement entre les champs de grande échelle et les conditions climatiques de surface – Nombreuses applications (peuvent être appliquées aux variables de surface, à la qualité de l'air, aux inondations, à l'érosion, ...) – Combinaison possible pour l'analyse des événements extrêmes Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Faiblesses – Nécessitent un travail supplémentaire de classification par type de temps – Ne peuvent pas détecter l’apparition de nouveaux types de temps Cas où les méthodes statistiques ne sont pas appropriées lorsque les données observées sont des séries non homogènes ou trop courtes lorsque le forçage de surface doit être pris en compte – lorsque les interactions avec la surface sont fortes et impactent les changements locaux de climat lorsque les relations statistiques varient dans le temps – changement climatique des régimes de temps ou changements climatiques rapides Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Une alternative pour descendre les échelles? Consensus sur la nécessité (GIEC, GICC-2, etc. ) : • • en dessous du kilomètre pour modéliser les villes? pour la gestion des réseaux urbains (projet GARP-3C: MétéoFrance, LMD, ENPC, CG93 et 94..) mais un obstacle fondamental: • • relations grandes/petites échelles non perturbées? hypothèse implicite: - corrélations (linéaires ou non) grandes/petites échelles, réseaux de neurones: fichier d’apprentissage « non perturbé »; - type de temps: même base, seule les fréquences changent; - GCM: paramétrisations des petites échelles, … Alternative: étudier et prendre en compte l’évolution des flux à travers les échelles! – Exemple: taux de précipitation pour le cycle de l’eau. Utiliser des générateurs basés sur des cascades multifractales – Estimation des paramétres à partir de simulations régionales fines • Poster A. Gires et al Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Exemple: lois d’échelle du taux de précipitation et extrêmes 1. Description parcimonieuse: seulement 3 exposants: – intermittence de la pluie: - Intermittence moyenne C1 : combien rare est la pluie moyenne? C1≠ 0: il ne pleut pas tous les jours, ni partout ! - Variabilité de l’intermittence α : diversité des régimes de pluie α ≠ 0 : pas seulement l’alternative pluie non pluie! – dépendance H du taux moyen de pluie <Rl > de l’échelle d’observation l ? Pour la pluie H≈0 2. " Conséquences triviales pour les extrêmes: C1 et α ↑ => extrêmes ↑ 3. ou C1 et α ↓ ↓ => extrêmes↓↓ Plus généralement: ! - ces exposants définissent les courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF) sur une grande gamme d’intensité et durée (Benjdoudi et al., 1987) ; - permettent l’intercomparaison des quantiles (projet MSP: Météo-France, Cemagref, ENPC) Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Analyse des précipitations sur la France dans une simulation du climat futur (Scénario A2 1860-2100) α • l’intermittence moyenne C1 ↑ • la variabilité de l’intermittence α C1 ↓, => difficulté d’évaluer l’évolution des extrêmes des => analyse plus fine: précipitations - évolution de la Singularité Maximale Probable γs (Hubert et al, 1993; Douglas & Barros, 2003): - invariante d’échelle et plus stable que la précipitation maximale simulée Pma x. - permet de conclure: extrêmes ↑ (Royer et al., 2008). Développements en cours: intercomparaisons Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 MESO-NH, radar, TRMM… Conclusion: cumul des incertitudes dans la chaîne de modélisation Incertitudes liées aux modèles de circulation générale – Choix du scénario – Choix du modèle – Variabilité intriséque (chaos) Incertitudes liées à la désagrégation des résultats – Choix de la méthode • dynamique, statistique, cascades multiéchelles Incertitudes dans l’hydrologie de surface: • • • • hydrologie des sols secs (conditions non connues actuellement) effet direct du CO2 sur la transpiration des plantes occupation des sols anthropisation (barrages, prélèvements) Nécessité de cominer des ensembles multi-modèles et multi-méthodes – Construction d’une distribution statistique empirique • Vers une estimation de l’incertitude? Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Merci pour votre attention " ! Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Sites Internet GIEC/IPCC http://www.ipcc.ch/ MIES (Mission Interministérielle de l’Effet de Serre ) http://www.effet-de-serre.gouv.fr/ ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique) http://www.onerc.gouv.fr/ ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) http://www.ademe.fr/ IMFREX: (projet GICC) http://medias.cnrs.fr/IMFREX/ Météo-France: Climatologie http://www.meteo.fr/meteonet/services/cli.htm Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Les travaux du GIEC Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIECC ou IPCC en anglais) – mis en place en 1988 par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) et le PNUE (Programme des Nations Unis pour l’Environnement) premier objectif principal évaluer l’information scientifique et socioéconomique sur: – bases scientifiques du changement climatique (groupe I) – les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité (groupe II) – l’atténuation (groupe III). le GIEC a notamment produit 4 séries de rapports d’évaluation – 1990, 1995, 2001, 2007 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Températures moyennes globales Niveau de la mer Couverture de neige au printemps (HN) GIEC, 2007 Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Simulations pour le 4-e rapport du GIEC Effort international sans précédent pour coordonner les simulations de scénarios climatiques – JSC/CLIVAR Working Group on Coupled Modeling (WGCM) et IPCC/WG1 Réalisation: – choix des scénarios – Modèles multiples (21 modèles) Archivage et distribution des simulations – base de données au PCMDI Sous-projets diagnostiques – >1190 sous-projets identifiés (le 9/06/2009) – >500 publications répertoriées Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Bilan des projections globales: Impact sur l’hydrologie Globalement, E et P augmentent, mais sans accélération du cycle de l’eau Forts contrastes régionaux: augmentation des P aux hautes latitudes, décalage vers les pôles des routes dépressionnaires et des P associées, renforcement probable de l’ITCZ et de la subsidence subtropicale (aridification du Bassin Méditerranéen) Recul de la couverture neigeuse de l’hémisphère Nord (sauf Sibérie orientale) Amplification des contrastes saisonniers, notamment aux moyennes latitudes de l’hémisphère Nord => risque accru de sécheresses et d’inondations Augmentation de la variabilité interannuelle des précipitations et des épisodes de fortes pluies dans de nombreuses régions Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009 Création de bases de données de scénarios climatiques sur la France Projet IMFREX (GICC) IMpact des changements anthropiques sur la FRréquence des phénomènes Extrèmes de vent, de température et de précipitations – Projet financé par le programme Gestion et Impacts du Changement Climatique (GICC) • Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDD) – Séries climatiques – Résultats de modèles Base de données de l’ONERC Observatoire National sur les Effets du réchauffement climatique – Visualisation des simulations climatiques sur la France Colloque FNSH-2009, ENPC, 11-12 Juin 2009