Italia Solidale – Monde Solidale

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Synthèse anthropologique, scripturaire, scientifique
de la nouvelle Culture de “Italia Solidale – Monde Solidale”
en vue de la
4ème Rencontre Intercontinentale
à Nago du 15 au 22 avril 2009
Sous le Patronage du Conseil Pontifical de la Culture
Nous sommes désormais dans la grande expérience de la Rencontre. Demandons l’aide à Dieu et à la Sainte
Vierge pour la vivre à fond, et très bien. Seulement en Dieu avec nous et nous avec Dieu, nous pouvons
implanter une authentique Eglise Œcuménique et missionnaire, capable de voir et de résoudre les
contradictions culturelles de vie de l’homme d’aujourd’hui.
Pour cela il est nécessaire que tout le monde arrive à avoir cette unité fondée dans la volonté de Dieu pour
arriver ensemble à une vraie charité d’Eglise Œcuménique. Prions pour tous les participants, qui
proviennent du monde entier, afin que le Seigneur nous permette d’atteindre ensemble, dans la diversité,
l’unité dans la charité nécessaire pour faire Eucharistie, c'est-à-dire une Eglise véritable, devant laquelle les
portes des enfers ne l’emportent pas.
1. Nous partons toujours de Dieu qui, à travers la Création, entre et demeure à l’intérieur des énergies de la
vie de chaque enfant, pour cela créé complètement à Son image et ressemblance.
2. Immédiatement, cependant, nous voyons la réalité historique. L’enfant, à cause du non-respect et du non-
amour, est dérangé, il ne se garde pas comme personne avec Dieu et il entre dans la dépendance des
hommes qui se mettent à la place de Dieu et de la personne. De cela naissent toutes les souffrances, les
péchés et les maladies. Le Christ-Dieu-Amour, à travers la Sainte Vierge, naît et se crucifie pour nous
ramener à l’image et la ressemblance de Dieu inscrit dans l’Arbre de la Vie ; mais encore les hommes
repoussent Dieu et la personne de l’enfant, ils retombent sur les hommes en perdant Dieu et les hommes.
3. Nous voyons en effet que les hommes non aimés et non respectés restent éloignés de Dieu, d’eux-mêmes
et de la charité envers les frères. Ainsi l’enfant, tout en étant merveilleux, est tout de suite troublé dans la
foi, dans le caractère, dans le sexe, dans les nerfs, dans le corps et dans la raison.
4. Il est nécessaire de donner une réponse à cette énorme souffrance, historique et personnelle. Il est
nécessaire de bien comprendre les racines d’autant de mal, mais cela n’est pas suffisant. Il est nécessaire
aussi de trouver une solution complète à ce mal. En remerciant Dieu, mon sacerdoce a été de
compréhension et de solution de tout cela, et j’ai centré une nouvelle et complète culture de vie, fondée sur
la création et la co-rédemption en Christ, essayant ainsi de porter la foi à la vie et la science à la foi.
5. Cette nouvelle et vraie culture a fondamentalement son origine dans mon sacerdoce, qui a vécu 50 ans de
rencontres avec des personnes et personnes, en les comprenant et en les aidant, du matin au soir, pendant
bien huit heures par jour. La culture que je propose dérive de l’expérience de toutes ces formidables
rencontres et aujourd’hui elle atteint plus de deux millions de personnes. Ces rencontres pendant 50 ans
avec les personnes ont été importantes, elles mais n’auraient pas été suffisantes si le Seigneur, au delà de
ma volonté, ne m’avait pas envoyé aussi dans les missions.
6. L’expérience missionnaire avec les grandes organisations laïques basées sur l’argent et non sur l’amour,
mais également avec les organisations ecclésiales qui bâtissent des œuvres, mais qui ne sont pas en mesure
de former complètement des prêtres et des laïcs vraiment capables d’atteindre les enfants et les personnes
souffrantes, m’a placé en face de nombreuses faussetés culturelles, qui s’interposent aux personnes et à
Dieu, et l’on reste ainsi toujours impuissants à résoudre tant de mal et de souffrance.
7. Je voyais alors d’un côté que cette culture, qui est l’Amour, est complètement présente dans l’enfant, qui
est le sceau et le feu de Dieu. Pour cela Jésus est né enfant. Je comprenais cependant aussi que, dans le
monde, les hommes n’ont ni la culture de l’enfant ni la culture du Christ. Il y a plutôt un continu massacre
des innocents, comme il est arrivé au Christ. Quand il n’y a pas cette culture, qui est l’Amour, toujours les

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hommes frappent les enfants, ils se retranchent sur les lois et sur la raison ; c’est ainsi que, non aimés, ils
tendent toujours à être éloignés de Dieu, d’eux-mêmes et de la charité. Le pire est qu’ils ne s’en
aperçoivent même pas, car tout cela est inconscient.
8. La personne a par contre nécessité de retrouver la plénitude de l’Amour, mais qui l’aide? Comment peut-
elle retrouver sa complétude si, à travers les siècles jusqu’à nos jours, les théologiens n’ont pas été
complets, si la psychanalyse n’a pas été complète, si l’éducation à la foi n’a pas été complète, si
l’anthropologie et toutes les sciences sur lesquelles les maîtrises sont basées n’ont pas été complètes ?
9. Celle-ci est la Grâce que le Seigneur m’a donnée : trouver pour chaque vie, en partant de Dieu et de son
Moi Potentiel inconscient, sa complétude. À travers une grande expérience, comme prêtre et comme
missionnaire, en rencontrant des personnes et personnes avec des cultures religieuses et scientifiques
différentes, j’ai compris le pourquoi de tant de faussetés de foi, le caractère incomplet de la sexualité, la
réduction des mariages, la violence du travail. Avec une si grande expérience j’ai pu par contre montrer
l’ordre de développement de la vie avec mon premier livre « Dix points de développement de vie et de
mission » parce que ni la personne, ni les couples et les familles, ni les diverses cultures ne pourront
jamais parvenir, dans le désordre, à l’expérience pleine de la vie dans l’amour de Dieu et du prochain,
comme la nature et la vraie Eglise le veulent.
10. Sans toutefois aller jusqu’au fond des maux, même ceux inconscients, et sans une complète résolution de
ceux-ci, l’ordre non plus n’est pas suffisant : il pourrait même se réduire à un fait formel. En effet l’enfant,
grandiose en soi, à cause du manque de la culture sur l’inconscient, continue à être non aimé et, par
conséquent, se détache de Dieu et s’attache aux hommes, à sa maman, aux compagnons, à la culture
courante. Sans une vraie expérience d’Amour, qui comprenne et qui le libère de tous les conditionnements,
l’enfant ne peut pas atteindre la force de son caractère, la propreté et l’intégralité de sa sexualité, la santé
permanente de ses nerfs et de son corps, et la sagesse de son intellect.
11. C’est pour cela que j’ai écrit le deuxième livre « Sortir de tout mensonge », dans lequel j’atteste le
fondement d’une nouvelle anthropologie basée toujours sur la grandeur de Dieu; sur la vie de la personne
(Moi Potentiel) ; sur l’inconscient, qui représente 90% des énergies personnelles et n’est pas l’inconscient
de Freud ; sur le fait qu’en tout cas la vie ne se trompe pas, même si les hommes ont toujours la
présomption d’arriver avec le conscient des illuminismes, rationalismes, capitalismes et relativismes, à
gouverner et résoudre les réalités concrètes de la vie comme la foi, les mariages, le travail. Incomplets et
réduits, toujours ils se trompent et trompent les autres, ils souffrent et se passent, de génération en
génération, tant d’absurdes erreurs de vie consciente, mais aveugle sur le 90% qui est inconscient.
12. En considérant que les gens continuent, donc, à rester malades pour ce manque de culture inconsciente et
consciente, nous de Italia Solidale-Mondo Solidale, qui au contraire avons cette nouvelle anthropologie,
nous devons être naturellement missionnaires pour tous les souffrants. Nous sommes des missionnaires
non seulement parce que nous sauvons les enfants, mais parce que nous faisons sortir les personnes de tous
les mensonges des hommes et du diable, qui s’opposent à Dieu et à la personne, parce que nous ne voulons
plus ces erreurs culturelles et néfastes dans les gens.
13. Nous devrions tous être des témoins de ce qu’est vraiment la vie et de quelle est la proposition pour sortir
de tous ces mensonges. J’ai pu écrire « Sortir de tout mensonge » à partir de mon expérience, mais ce qui
est contenu dans le livre a une valeur universelle, missionnaire et en même temps donne un fondement
culturel à l’unique valeur du Christ Crucifié et Ressuscité. Le Christ est le seul vrai thérapeute et la seule
vraie culture, comme je le propose dans le « Nouveau Pouvoir ».
14. Le Christ, en effet, est le vrai missionnaire, le grand indépendant, qui ne s’attache pas à la Vierge Marie,
qui ne s’adapte pas à la culture de son temps, mais pour cela ils le mettent sur la Croix, comme ils font
aussi avec nous. En fait, ni nous ni le Christ, ne pouvons faire en sorte que la vie ne soit pas trompée. Cela
est un fait très personnel, mais il s’agit d’un fait de culture qui se fait charité et la charité devient mission,
afin que les autres non plus ne trompent pas leur vie. Dans ce sens-là, le livre « Sortir de tout mensonge »
est missionnaire. Á travers le fondement anthropologique contenu dans le livre, on comprend comment la
mort des enfants dans l’esprit et dans le corps soit reliée avec le mensonge personnel et culturel sur la vie.
15. Alors, pour vraiment aider les enfants, il faut s’occuper des parents. Les familles vivent de grands
mensonges culturels. Elles ne parviennent pas à vivre l’ordre des « Dix Points de Développement de Vie et
de Mission » (Dieu, la personne, le couple et la famille, le travail, la communauté, la Parole de Dieu, les
Sacrements, la mission dans notre société, la mission avec les frères dans les pays en voie de
développement, la Vierge Marie). Pensons à combien de désordre nous trouvons dans les familles et en
particulier à la violence qui existe toujours dans le travail. Afin justement de résoudre toute cette violence,

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qui est toujours contre les enfants et toujours contre la nature, contre l’Arbre de la Vie, toujours contre la
force de Dieu, de la personne, du caractère, du sexe, des nerfs, du corps et de la raison, j’ai écrit le livre «
La famille ne se trompe pas ».
16. Ce ne sont pas les organisations qui font sortir des mensonges et font bouger vers la vie. Nous avons
besoin d’un contenu vrai, de personnes complètes, avec Dieu, indépendantes et avec une vraie charité.
Quand il y a ce contenu, Dieu qui est dans la personne et la personne avec Dieu, qui est Eglise, c’est
seulement là que la personne est en mesure de bouger et d’aimer ! Il était nécessaire de découvrir et
d’affirmer cette vérité, si mortifiée par les dépendances des organisations.
17. Toute cette anthropologie, fondée sur la Sainte Ecriture et sur la science, est toujours profanée par la
culture historique des hommes incomplets. J’ai pu le témoigner plus clairement dans le livre « La vie ne se
trompe pas ». Ce livre ne s’appuie sur aucune des cultures courantes, comme la psychologie ou la
spiritualité courante. Il traite de vraie anthropologie : il parle de comment l’homme a été crée complet, et
de comment nous pouvons voir cette intégralité dans l’enfant dans les premiers trente jours après la
conception, et de pourquoi il peut y avoir des confusions ou des réductions sur Dieu et sur l’Amour et sur
la nature des énergies de l’Arbre de la Vie de toute personne.
18. Cette anthropologie précède l’Ecriture Sainte. En effet, même dans la culture il y a un ordre : avant tout il
y a Dieu, qui est la Créateur, et ensuite il y a Son amour, qui crée l’enfant indépendant. Cette vérité
culturelle est avant l’Ecriture Sainte, ainsi comme la personne est avant le père et la mère. La personne,
avec sa nécessité d’être complète dans l’Amour, est Création, est Parole de Dieu, avant tout en soi-même,
et par après hors de soi. Au contraire, la culture religieuse courante donne la précédence à la Parole hors de
la personne, puisque du point de vue culturel, tout le monde connaît plus la Sainte Ecriture plutôt que la
vérité du besoin d’amour de ses propres énergies personnelles dans leur unicité. Justement la Parole de
Dieu externe est nécessaire face au désert et à la fausseté des énergies personnelles. Mais les énergies
personnelles sont la base primaire de la vie humaine.
19. En effet, la Sainte Ecriture confirme l’anthropologie, en affirmant que Dieu crée la personne mâle ou
femelle, que les personnes par après se détacheront du père et de la mère et que, pour que le feu
s’enflamme, la division est nécessaire. L’Ecriture Sainte confirme l’anthropologie au delà de tous les
relativismes culturels et c’est un confort pour toutes les personnes qui souffrent sans trouver aucune
solution. La grande vérité qui lie anthropologie et Sainte Ecriture, c’est la personne avec Dieu et Dieu avec
la personne, qui veut dire l’Eglise qui se maintient dans une telle constance de vie ou Sacrement.
20. Dans l’ordre de la culture, après l’anthropologie et la Sainte Ecriture, vient la science, et en effet il y a des
découvertes scientifiques très importantes qui confirment la Sainte Ecriture. Il s’agit en particulier de la
façon d’être des cellules germinales, qui contiennent le « totipotent, l’immortel, le sexuel ». Ensuite ces
forces sont intimement reliées aux nerfs, qui enregistrent tout et qui ne changent pas. Si toutes ces forces
n’ont pas reçu l’Amour au juste temps et de la juste façon, tous ces conditionnements, enregistrés dans le
passé, restent toujours dans le présent inconscient, et doivent être résolus ; mais quand il n’y a pas une
vraie anthropologie, il n’y a pas d’Amour et quand il n’y a pas d’Amour il y a la mort et donc il n’y a
même pas la personne, et donc quelle culture spirituelle et scientifique peut-on avoir ?
21. Soit de l’anthropologie, soit de l’Ecriture Sainte, que de la science, on déduit que ce qui compte vraiment,
ce sont les personnes complètes. Le Seigneur ne veut pas des familles, mais des personnes mûres qui
forment des familles, comme Abraham ou Jésus. Seulement des personnes détachées des familles, comme
Abraham qui est détaché de son fils, comme Jésus qui est détaché même de la Vierge Marie, peuvent
vaincre tous les maux. Au contraire, dans notre culture, d’habitude la famille ou le clan viennent avant de
la personne. La vérité, pourtant, ressort de la valeur de la Création, de la valeur de la personne avec Dieu et
Dieu avec la personne, de la valeur de l’Eglise, de la valeur du Sacrement. Quand on s’éloigne de cette
dimension personnelle, alors toujours tout l’Arbre de la Vie tombe malade et reste au milieu des
conditionnements inconscients. Ce type de réalité va toujours contre les enfants et les faibles.
22. Donc, seulement si tu es personne avec Dieu, avec une sexualité chaste qui te permet d’avoir une famille,
tu peux avoir lumière sur les hommes avec tous les mensonges de l’histoire. En partant de la grande œuvre
de Dieu, en passant par le témoignage des prophètes jusqu’à l’histoire des hommes, c’est incroyable
constater comme les hommes qui sont toujours sur les autres hommes et sur leur « moi » aient toujours
ruiné leur propre culture de vie. Ce fait se vérifie encore aujourd’hui. Si, par exemple, nous confions
quelque chose de Italia Solidale-Mondo Solidale à une personne qui est même intelligente et engagée,
mais qui n’est pas complètement prête, parce qu’elle est encore trop concentrée sur soi même et sur la

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fausse culture des hommes, cette personne ruinera toujours toute la Création et Rédemption de Dieu et la
dignité des personnes.
23. Pour arriver à saisir et à participer à la grande œuvre de Dieu, il est nécessaires d’avoir les forces du
caractère et le respect et échange de respect de toutes les énergies de l’Arbre de la Vie, autrement tout se
falsifie : la sexualité est déviée et, sans une sexualité chaste dans l’Amour, on ne peut pas construire des
familles, ni peut-on penser à une science, ni peut-on témoigner une foi. Quand les forces de base ne sont
pas en Dieu, la tête ne fonctionne pas. Pour cela le monde entier est faux, dans la foi et dans une sexualité
toutes fondées sur les hommes. Pour être scientifique, tu dois avoir une base anthropologique, d’Amour de
Dieu, et d’Eglise Œcuménique. Même pour être théologien tu dois avoir tout ça.
24. La vie ne se trompe pas, parce qu’elle est fondée sur la force de Dieu et sur la force de l’âme. C’est juste
de ces forces qu’émerge toute la nouveauté anthropologique, posée sur Dieu et sur la plénitude des
personnes comme la Vierge Marie, qui est le Nouveau Savoir et le Nouveau Pouvoir. On ne peut pas
parler de Nouveau Savoir et de Nouveau Pouvoir si je ne suis pas encore arrivé aux forces du caractère en
Dieu. C’est la raison pour laquelle cette grande nouveauté anthropologique, de théologie et de science, est
seulement dans cette nouvelle culture, et elle ne pouvait pas exister avant ce précis moment historique, car
on ne comprenait pas la grande réalité des énergies de l’inconscient.
25. Si on n’a pas toute la complétude de la vie, ainsi comme on la voit dans l’enfant, on ne peut pas arriver au
Christ. Le Nouveau Pouvoir est la valeur du Christ, c’est la Croix du Christ, c’est la complétude de la vie
dans la Résurrection. Cependant, seulement à travers le Nouveau Savoir tu peux arriver au Nouveau
Pouvoir, avec ta croix dans la Croix du Christ, et ainsi être missionnaire.
26. Je remercie Dieu parce que, comme scientifique et anthropologue, j’ai pu avoir pendant 50 ans une grande
expérience sur toute cette réalité. Mais il est nécessaire que chaque personne soit personnellement sur toute
la réalité de la vie ; pour cela nous devons maintenir entre nous une unité sur cette culture complète. Vous
devez faire un grand travail pour confirmer la substance de cette culture, qui naît de mon expérience, sans
parler de moi, s’il vous plait, mais indépendamment de moi, en parlant d’esprit et vérité, qui vient de Dieu
et qui est nécessaire pour chaque personne et pour chaque culture.
27. Pour cette raison, dans le témoignage et dans la charité, nous ne pouvons jamais nous arrêter sur l’argent,
sur le pouvoir, sur les dépendances, sur le sexe sans amour, sur ce qui disent les autres, sur le désordre.
Nous ne pouvons pas suivre les hommes. Nous ne pouvons pas suivre ceux qui ne veulent pas être sur la
nature, sur Dieu et sur cette culture. Il faut beaucoup de courage, il faut être complets, nous ne pouvons
plus être voués à l’échec.
28. Même si tout ça s’impose, ce n’est pas sûr que les autres le comprennent, car 90% des énergies de la vie
est inconscient, et aujourd’hui, surtout dans les cultures pour ainsi dire civilisées, on ne considère pas les
forces inconscientes, leur corrélation, et la façon de résoudre leurs conditionnements qui dérivent du
manque d’amour. Nous devons être et faire être, pour être personnes avec Dieu pour la charité. Nous
devons voir tout l’ensemble et tous les détails. Il est nécessaire qu’il y ait des personnes mûres pour
chaque responsabilité. Il faut être prêts, donner toujours complètement une aide vraie. Nous devons faire
Eglise ! Nous devons voir tout, tout l’ensemble et tous les détails, tous les mouvements, tous les contenus.
29. Une grande préparation personnelle est nécessaire. Nous devons travailler beaucoup avec les volontaires
donateurs et avec les missionnaires, pour l’Eglise. Nous devons mettre en évidence la valeur énorme de
l’inconscient, du Moi Potentiel, et comment ces forces émergent seulement à travers l’Amour. Nous
devons mettre en évidence quelle est notre grande mission et comment tous ceux qui ne sont pas complets
ne peuvent pas être missionnaires.
30. Tout ça doit être établi à niveau mondial, en faisant comme moi j’ai fait avec mon sacerdoce, pendant
lequel je ne me suis jamais arrêté devant aucune réduction. Ce fait ne doit pas être seulement un fait
personnel à moi, mais plutôt un fait continu et de tous, pour que partout il y ait cette lumière, ce
Sacrément, cette charité. Seulement ainsi, nous pouvons trouver l’unité dans le meeting, la grande valeur
missionnaire de l’Eglise, devant laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas.
31. Ce que nous avons ici est une chose vraie, supérieure à nous. Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Que le
Seigneur est présent aussi aujourd’hui et que tout le monde attend une culture si complète !
P. Angelo Benolli O. M. V.
Rome, le 16/03/2009