Document 4 : Situation de Sainte Lucie et des Galápagos
Document 5 : Etudes génétiques de Peter et
Rosemary Grant sur les pinsons des
Galápagos
Peter et Rosemary Grant ont décrit les
mécanismes par lesquels différentes populations
de pinsons peuvent être isolées et évoluer ainsi
en nouvelles espèces.
Ils ont identifiés un gène, le gène Bmp4, qui
influe sur le développement de la forme du bec.
Ce gène s’exprime plus tôt et plus fortement au
cours du développement chez les espèces à bec
robuste. Ces variations, même si d’autres
facteurs génétiques interviennent dans les
différences entre pinsons, sont responsables de la
forme du bec.
D’autres recherches sur l’ADN révèlent des
similitudes entre les différents oiseaux. Plus les différences sont faibles, plus l’ancêtre commun est proche.
Enfin, les Grant, en travaillant sur les variations de l’ADN des 14 espèces de pinsons, ont pu montrer que ces
espèces ont évolué à partir d’un ancêtre commun arrivé sur les îles Galápagos il y a 2 à 3 MA. Cet ancêtre
ressemblait à un pinson vivant actuellement sur l’île Sainte Lucie aux Caraïbes.
Document 3 : Melanospiza richardsonia est une espèce vivant sur l’ile de sainte Lucie, dans les Antilles. Elle
est sans doute très proche du dernier ancêtre commun des pinsons des Galápagos.
Document 6 : Je suis intiment convaincu que les espèces ne sont point immuables et que celles qui
appartiennent a ce qu’on appelle un même genre, sont les descendant en ligne continue de quelque autre
espèces. Je suis de plus, convaincu que la sélection naturelle a été le moyen de modification le plus important
quoique non exclusivement le seul.
« Extrait de l’origine des espèces par voie de sélection naturelle (1859). Darwin y expose la première théorie
scientifique de l’évolution »
Document 7 : « Depuis Darwin la génétique et la découverte de nombreux fossiles ont confirmés la théorie de
l’évolution. Nous avons tous une origine commune et l’Homme est ancré dans le grand arbre de la vie. Darwin
avait déjà compris que la classification doit refléter le plus fidèlement possible les parentés, conséquences de
l’évolution. Aujourd’hui l’arbre vivant est une représentation des liens de parenté entre les espèces vivantes ou
disparues. Il sert de fil conducteur à la classification moderne. » Guillaume Lecointre, professeur au muséum
nationale d’histoire naturelle (Paris)