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Chapitre 3 - La Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement
chapitre
3
La Seconde Guerre
mondiale, une guerre
d’anéantissement [p.58-75 du manuel]
Du programme au manuel
THÈME 1 – L’EUROPE, UN THÉÂTRE MAJEUR DES GUERRES TOTALES (1914-1945)
PROGRAMME OFFICIEL
La Deuxième Guerre mondiale,
une guerre d’anéantissement
CORRESPONDANCE AVEC LE MANUEL
CHAPITRE 3 – La Seconde Guerre mondiale,
une guerre d’anéantissement
« […] Violence de masse et anéantissement caractérisent la
Deuxième Guerre mondiale, conflit aux dimensions planétaires.
Les génocides des Juifs et des Tziganes ainsi que la persécu-
tion d’autres minorités sont étudiés. […] »
[Voir programme complet pages 442-444]
Cours 1 : Un conflit aux dimensions planétaires [p.60-61]
Dossier : La bataille de Stalingrad [p.62-63]
Cours 2 : Une mobilisation totale [p.64-65]
Dossier : Les génocides des Juifs et des Tziganes [p.66-67]
Dossier : Le bombardement atomique
d’Hiroshima [p.68-69]
Cours 2 : Une guerre d’anéantissement [p.70-71]
INTERPRÉTATION DU PROGRAMME
La Seconde Guerre mondiale provoque plus de 50millions
de morts. Elle n’oppose pas seulement des États mais des
idéologies. Elle est une guerre d’anéantissement, c’est-à-dire
une guerre qui a pour objectif de détruire l’adversaire, sans
faire de distinction entre civils et militaires. Les belligérants,
les forces de l’Axe et les Alliés, s’arontent sans limites en
utilisant des armements modernes et en commettant des
massacres sur tous les fronts, souvent aux dépens des civils.
Des génocides sont perpétrés contre les Juifs et les Tziganes,
par les Einsatzgruppen et dans les camps de concentration et
d’extermination. Deux bombes atomiques sont larguées par
les États-Unis sur le Japon.
STRUCTURE ADOPTÉE DANS LE MANUEL
Un premier cours fixe le cadre chronologique et spatial du
conflit avant d’entrer complètement dans les notions de
mobilisation totale, de guerre totale et d’anéantissement à
travers l’exemple de la bataille de Stalingrad (dossier 1). Les
dossiers sur les deux génocides (juif et tzigane) et le bombar-
dement atomique d’Hiroshima au Japon permettent d’élargir
la notion de guerre d’anéantissement aux populations civiles.
Chaque dossier s’accompagne du travail d’une compé-
tence des diérents domaines du SCCCC (socle commun de
connaissances, de compétences et de culture). Les quatre
dernières pages Vers le Brevet comprennent deux séries
d’exercices :
– Une première double page qui permet à l’élève de vérifier
l’acquisition des notions, des repères, et des compétences abor-
dées dans le chapitre, par conséquent de réviser en construisant
le bilan du chapitre et de valider ses compétences de cycle.
– Une deuxième double page qui permet de s’exercer aux
épreuves du Brevet à travers des exercices qui mettent en
œuvre deux types de compétences : analyser et comprendre
des documents et maîtriser diérents langages pour raison-
ner et se repérer.
Ouverture de chapitre [p. 58-59]
La Seconde Guerre mondiale,
une guerre d’anéantissement
Polmtqe
aPourquoi le second conflit mondial
est-il qualifié ainsi ?
La Seconde Guerre mondiale est l’aboutissement de deux
siècles d’évolution de la guerre, où la victoire réside désor-
mais dans l’anéantissement de l’adversaire plutôt que dans
la conquête du champ de bataille. À ce titre, les civils sont
considérés comme des cibles à part entière au sein d’une
guerre totale légitimée par les idéologies.
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Alamein, en Afrique du Nord. Dans le Pacifique, les coups
d’arrêt à l’expansion de l’Axe sont les batailles de Midway et
de Guadalcanal. Le Japon capitule après les bombardements
atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.
Dossier [p. 62-63]
La bataille de Stalingrad
Polmtqe
aComment cette bataille illustre-t-elle
la mobilisation totale pour la guerre en Europe ?
C’est avec l’invasion de l’URSS par Hitler, le 22juin 1941, que
la guerre devient véritablement une « guerre d’anéantisse-
ment ». Au moment de la confrontation entre l’Allemagne
nazie et l’URSS communiste, le projet d’anéantissement d’une
nation et d’une idéologie entre dans les faits.
C’est à partir de la bataille de Stalingrad que l’Allemagne
et l’URSS se lancent dans la mobilisation totale (hommes,
moyens matériels et moraux). Des combats acharnés se
déroulent dans la ville en ruine. Dès septembre1942, la radio
soviétique présente cette bataille comme décisive « pour
le sort du peuple russe » et ordonne : « Résistons jusqu’à la
mort ! » De son côté, Hitler interdit au maréchal Von Paulus de
reculer et de capituler.
Rpne u usin oslsdcmns
1 Ache de propagande allemande, 1942
Cette ache montre un soldat allemand (semblable à l’ar-
change Michel) terrassant un dragon, qui représente le com-
munisme. LAllemagne se présente comme le défenseur de
l’Europe chrétienne et rurale traditionnelle face au danger
soviétique, communiste et athée.
2 Les deux grandes phases de la bataille
Du 10août au 19novembre 1942, la VIe armée allemande du
général Von Paulus assiège Stalingrad et y pénètre : c’est la
première phase de cette bataille. Du 19 novembre 1942 au
2vrier 1943 se déroule la contre-oensive victorieuse de
l’Armée rouge. Les Allemands sont pris au piège dans la ville :
100 000 y trouvent la mort, les Soviétiques font 90 000 pri-
sonniers dont 24 généraux. C’est la deuxième phase de cette
bataille.
3 Témoignage d’un soldat allemand
De nombreux éléments du témoignage de ce soldat prouvent
que les combats sont acharnés. L’élève peut citer : « les
Russes vont défendre Stalingrad jusqu’au dernier homme » ;
« le combat se poursuit depuis trois jours à l’intérieur d’un silo
à blé » ; « aucun de nos soldats ne rentrera en Allemagne » ;
« notre régiment n’a pas réussi à entrer dans l’usine que nous
attaquons depuis trois semaines. »
Rprssai-eprl
La frise est réduite à l’essentiel (début de la guerre en Europe
avec l’invasion de la Pologne, début du génocide des Juifs,
capitulation de l’Allemagne, bombes atomiques sur Hiroshima
et Nagasaki), une autre étant présente dans le cours 1 sur les
phases de la guerre. La carte fournit une vision planétaire d’en-
semble alors que dans le cours 1 sont distingués les théâtres de
combat en Europe-Afrique du Nord et en Asie-Pacifique.
Rpne u usin oslsdcmns
1 La ville de Londres sous les bombardements
allemands
Cette photographie a été prise lors d’un bombardement
aérien de la ville de Londres. Les Allemands, comme ici sur la
photographie, mais les Alliés également prenaient pour cible
les populations civiles dans le but de déstabiliser les opinions
publiques. Ces bombardements deviennent alors des armes
psychologiques pour briser la volonté des civils de continuer
les combats.
2 Larrivée de déportés juifs au camp
d’Auschwitz-Birkenau, mai1944
Lors de leur arrivée au camp d’Auschwitz-Birkenau, les
déportés juifs sont divisés en deux groupes : d’un côté, les
plus valides, ceux qui intègrent le camp, et de l’autre, ceux
jugés trop faibles et envoyés directement à la « douche »,
c’est-à-dire à la mort dans les chambres à gaz.
Cours 1 [p. 60-61]
Un conflit aux dimensions
planétaires
Rpne u usin oslsdcmns
1 La guerre de 1939 à 1942 en Europe
et dans le Pacifique
De 1939 à 1942, l’Axe s’étend dans toutes les directions en
Europe. Il parvient aux portes de Moscou et sur les bords de
la mer Noire. Cependant, il n’arrive pas à envahir l’Angleterre,
ce qui constitue son premier échec. LAllemagne apporte
son soutien à son allié italien, en diculté en Yougoslavie et
en Grèce. Après avoir attaqué la base américaine de Pearl
Harbor, située à Hawaï, le 7décembre 1941, les Japonais rem-
portent des victoires en direction du Sud et de l’Est du Paci-
fique. Ils s’installent en Indochine, dans les Philippines et dans
les Indes néerlandaises.
2 La guerre de 1942 à 1945 en Europe
et dans le Pacifique
Les victoires alliées qui permettent de renverser la situation
en Europe sont celle de Stalingrad, en URSS, et celle d’El
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Chapitre 3 - La Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement
4 Soldats soviétiques lors de la bataille de Stalingrad
L’arrière-plan de cette photographie montre des immeubles
en ruines, témoins de la violence des combats qui ont eu lieu.
5 La mobilisation totale en URSS
Tous les Soviétiques sont mobilisés pour repousser l’armée
ennemie. Ils doivent tous participer aux combats jusqu’à la mort.
6 Les pertes à l’issue de la bataille
Les Soviétiques ont perdu le plus d’hommes lors de cette
bataille, puisqu’on compte plus d’un million de morts, contre
760 000 pour les Allemands.
l
Compétence travaillée dans ce dossier
Pratiquer diérents langages : réaliser un schéma de synthèse
On peut attendre des élèves qu’ils réalisent un schéma de ce type :
Cours 2 [p. 64-65]
Une mobilisation totale
Rpne u usin oslsdcmns
1 La mobilisation militaire
En 1944, c’est l’URSS qui engage le plus d’hommes dans la
guerre, avec 12,4millions de soldats. C’est l’Allemagne qui
mobilise le plus de ressources économiques, avec 65,5% du
PIB consacrés aux dépenses militaires.
2 Biographie de Winston Churchill
Pour Churchill, la « ténacité britannique » et la détermination
du peuple face à l’Allemagne nazie s’expliquent parce qu’il
s’agit, pour lui comme pour les Britanniques, d’un combat
pour la liberté.
3 Ache allemande, 1943
Cette ache allemande de propagande date de 1943 et est
publiée en plein cœur du second conflit mondial. Il s’agit d’af-
fermir la détermination de la population et sa volonté à conti-
nuer les combats.
4 Lexploitation des pays occupés par les nazis
Les nazis exploitent les pays occupés, tels que la Pologne,
pour récupérer les forces humaines et matérielles « néces-
saires à l’économie de guerre allemande », c’est la mise
en application de la théorie de l’espace vital. Hans Frank,
nazi de la première heure, ministre du Reich dès 1934, est
placé à la tête du Gouvernement général de Pologne en
octobre1939.
5 Vers la victoire totale
Selon le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt,
les enjeux idéologiques de la guerre sont la défense de la
sécurité, du progrès, de la paix, du bien, de l’égalité, de la
tolérance et de la foi chrétienne.
6 Ache américaine pour le recrutement
dans les usines d’aviation, 1943
À l’arrière, les femmes participent à l’effort de guerre en
travaillant dans des usines d’armement. Sur cette affiche,
des femmes travaillent à la fabrication d’un bombardier B17,
« forteresse volante ». Aux États-Unis, plus de 14 millions
de femmes travaillent en 1941. En 1944, elles sont plus de
19millions.
Mobilisation des forces militaires :
– engagement de tous les soldats
disponibles ;
– engagement de tous les moyens
militaires (chars, canons…) ;
– combats acharnés jusqu’à la mort.
Mobilisation des forces humaines :
– engagement de toutes les populations
civiles.
Mobilisation des forces économiques :
– engagement de toutes les forces
économiques disponibles.
Propagande :
– intense propagande dirigée contre
l’ennemi ;
– pour motiver les combattants.
La bataille de
Stalingrad
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Dossier [p. 66-67]
Les génocides des Juifs
et des Tziganes
Polmtqe
aComment les nazis éliminent-ils les Juifs
et les Tziganes ?
La guerre, et particulièrement l’ouverture du front Est, radi-
calise la politique antisémite du IIIe Reich. Si l’enfermement
dans des ghettos fait des milliers de victimes, il n’est toute-
fois pas question jusqu’en 1941 de perpétrer un génocide.
Celui-ci commence à prendre forme avec les « opérations
mobiles de tuerie » engagées à partir de juin1941 sur le front
russe. C’est à l’automne 1941 que Hitler et son entourage
décident de l’extermination de toute la population juive
européenne, qui est planifiée à la conférence de Wannsee
en janvier1942.
Dans tous les pays dominés par les nazis, les Tziganes sont
persécutés à cause de leurs origines. Entre 1943 et 1944, des
milliers de Tziganes passent par une installation spéciale à
l’intérieur du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau,
le « camp pour familles tziganes ». Mais des initiatives géno-
cidaires les prenant pour cible sont menées dans d’autres
camps d’extermination ou sur le front Est par les nazis, ou
encore perpétrées par leurs alliés roumains et croates. Lesti-
mation la plus souvent retenue du nombre de Tziganes morts
lors de ces tueries est de 250 000 victimes.
Rpne u usin oslsdcmns
1 Les débuts de la Shoah : les fusillades de masse
À partir de 1941, les Einsatzgruppen commettent la « Shoah
par balles » en Ukraine, dans les pays Baltes et en Pologne.
À l’arrière des lignes allemandes, des centaines de milliers de
Juifs meurent fusillés.
2 Lextermination des Juifs à Auschwitz-Birkenau
Rudolph Hoess est le commandant SS du camp d’Auschwitz-Bir-
kenau de mai1941 à décembre1943. Un million de Juifs
meurent dans le camp d’Auschwitz-Birkenau. 90% sont exter-
minés dans des chambres à gaz dès leur arrivée. Les autres
meurent au travail, du fait des conditions de vie du camp.
3 Les camps et les génocides
Les nazis mettent en place des camps de concentration
avant le début de la guerre et six camps d’extermination dès
1941-1942 (Auschwitz-Birkenau, Chelmno, Treblinka, Sobibor,
Maïdanek et Belzec). Les camps de concentration sont des
camps d’enfermement pour les individus jugés dangereux,
alors que les camps d’extermination sont des espaces où la
mise à mort des prisonniers est programmée.
4 Lextermination des Tziganes
Selon l’auteur, les nazis éliminent les Tziganes car « ils
avaient commis le crime impardonnable d’être Tziganes ».
Les Tziganes étaient considérés comme des asociaux et
des sous-hommes par les nazis. L’ampleur et le nombre
de victimes (« Les nazis rassemblèrent tout le monde ») et
la volonté d’anéantir tous les Tziganes (« Au petit matin, le
camp était vide et les Tziganes avaient tous été exterminés »)
permettent d’assimiler ces massacres à un génocide.
l
Compétence travaillée
dans ce dossier
Pratiquer diérents langages : écrire pour construire sa
réflexion
On peut attendre des élèves qu’ils soient capables de :
– expliquer et décrire les génocides perpétrés au cours de
ce second conflit mondial. Les élèves peuvent commen-
cer par aborder le rôle des nazis et rappeler leur idéologie
raciste et antisémite ;
– évoquer les ghettos, les fusillades de masse, en présen-
tant les victimes de ces massacres ;
– montrer que c’est à partir de 1942 que se met en place
la planification de la « solution finale » dans les camps
d’extermination, lieux de mise à mort, faisant entrer les
génocides dans une phase industrielle.
Dossier [p. 68-69]
Le bombardement atomique
d’Hiroshima
Polmtqe
aPourquoi le bombardement atomique
d’Hiroshima est-il représentatif
de la guerre d’anéantissement ?
L’un des traits caractéristiques de la Seconde Guerre mon-
diale est la place prise par les bombardements stratégiques
qui ont concerné des cibles militaires mais aussi civiles et
qui ont été menés par tous les belligérants. Cette pratique
commence dès le début du conflit, avec le bombardement
aérien aveugle par la Luftwae des villes polonaises. Si les
usines et les gares sont des cibles importantes, le bombarde-
ment est également utilisé comme une arme psychologique
pour tenter de briser la volonté de l’ennemi à combattre. Les
innovations technologiques et tactiques concourent à un
accroissement de l’ampleur des bombardements. Celui de
Dresde, par exemple, qui a lieu du 13 au 15février 1945, détruit
presque entièrement la ville allemande et fait 25 000 morts.
Mais le point culminant est atteint avec le premier bombarde-
ment atomique de l’histoire, celui d’Hiroshima.
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25
Chapitre 3 - La Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement
Rpne u usin oslsdcmns
1 Un navire de guerre américain attaqué
par un avion japonais, avril1945
Cette photographie illustre l’acharnement des combats car
elle montre un avion japonais kamikaze venant s’écraser sur
un navire des États-Unis, prouvant par là même la détermina-
tion des soldats japonais.
2 Le champignon atomique d’Hiroshima
Cette expression désigne la forme particulière que prend la
boule de feu et de fumée qui s’élève dans le ciel lors d’une
explosion atomique.
3 Témoignage d’une survivante
Les eets de la bombe atomique sont dévastateurs et immé-
diats. Elle tue immédiatement 70 000 personnes et en blesse
90 000 autres.
4 La ville d’Hiroshima après le bombardement
La bombe atomique détruit 70% de la ville. La photographie
montre un paysage dévasté où la plupart des bâtiments ont été
entièrement rasés. Aujourd’hui, la ville d’Hiroshima a été recons-
truite mais le lieu d’impact de la bombe, qui se trouve au cœur
de la ville, est resté intact et est devenu un musée pour la paix.
5 Anéantir par l’arme atomique
Le président Truman utilise diérents arguments pour justi-
fier l’utilisation de l’arme atomique contre le Japon :
– il met en évidence la situation de victimes des États-Unis
attaqués sans sommation par le Japon ;
– il souligne le caractère immoral et contraire aux lois interna-
tionales du combat des Japonais ;
– il explique enfin que l’utilisation de cette arme a permis
d’écourter la guerre, et donc de sauver la vie de nombreux
soldats américains.
6 Une du Daily Mirror, journal britannique, 7août 1945
L’utilisation de la bombe atomique fait la Une des journaux
internationaux car il s’agit d’une arme nouvelle aux eets
dévastateurs. C’est un événement historique.
Projet d’équipe (tâche complexe)
Coopérer et mutualiser : travailler en commun
On attend des élèves qu’ils coopèrent pour eectuer un
travail commun par équipe de trois et qu’ils se répartissent
la tâche. Ils sont amenés à se glisser dans la peau de jour-
nalistes envoyés en reportage sur les lieux du bombarde-
ment. Par groupe de trois, ils doivent rédiger un article, en
abordant plusieurs points.
En premier lieu, ils doivent présenter le contexte histo-
rique de cet événement. Les élèves doivent rappeler la fin
des combats en Europe et l’utilisation d’avions kamikazes
contre les navires des États-Unis. Ils doivent ensuite décrire
l’ampleur des dévastations humaines (70 000 morts) et
matérielles (70% de la ville est détruite).
Ils peuvent enfin évoquer les enjeux de l’utilisation de cette
arme, en expliquant que, s’il s’agit d’écourter une guerre
meurtrière, c’est aussi l’occasion de tester en situation
réelle cette nouvelle arme tout en mettant en garde les
Soviétiques à la veille de la guerre froide.
Cours 3 [p. 70-71]
Une guerre
d’anéantissement
Rpne u usin oslsdcmns
1 Les marquages des déportés
Les nazis ont développé un système de marquage afin de dif-
férencier les individus. Sont déportés pour motifs raciaux les
Juifs et les Tziganes, mais aussi les opposants politiques, les
homosexuels, les droits communs, les vagabonds, etc.
2 Le camp de concentration de Mauthausen
Les prisonniers des camps eectuent des travaux forcés. Ils
doivent accomplir les travaux les plus divers. Il y avait beau-
coup de travaux de terrassement, sur les routes, dans les car-
rières, comme sur cette photographie. Avec l’avancement de
la guerre, de nombreux prisonniers ont été employés dans
des usines d’armement.
3 Arrestation de Juifs dans le ghetto de Varsovie
en 1943
Cette photographie montre l’arrestation d’un groupe d’indi-
vidus dans le ghetto de Varsovie. Ce groupe est composé en
grande majorité d’enfants et de femmes.
4 La résistance à l’occupation allemande aux Pays-Bas
Cette ache fait référence à la résistance civile.
5 50 à 60millions de morts
En valeur absolue : l’URSS (24,6millions de morts), la Chine
(20millions), la Pologne (5,8millions) et l’Allemagne (5,5mil-
lions) ont connu les plus lourdes pertes.
En valeur relative : la Pologne (18% de sa population), l’URSS
(14%), la Yougoslavie (10,5%) et l’Allemagne (8%) ont connu
les pertes les plus importantes.
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