C’est un arbre de taille moyenne (entre 15 et 20
mètres de hauteur) de la famille des Nyssaceae.
Originaire du centre et du sud-ouest de la Chine, il
a été découvert en 1869 par le missionnaire bota-
niste français Armand David (1826-1900). Mais
c’est par l’intermédiaire du professeur Baillon que l’espèce a été introduite en
France. Elle a d’ailleurs fait sensaon à l’époque. Sa singularité lui valant des
surnoms tels que "l’arbre aux fantômes" ou "l’arbre aux pochees. Aujour-
d’hui rare et protégé, le Davidia Involucrata est vénéré par les Chinois.
Feuilles caduques, vert foncé avec des nervures proéminentes, bordées de
grandes dents pointues, longues de 8 à 15 cm qui exhalent à leur naissance
un parfum. Ecorce grise et lisse. Ce ne sont pas les fleurs qui sont décoraves
mais les bractées qui les entourent (grandes, blanches, ressemblant à des
mouchoirs en papier). Fruit ressemblant à une noix, marron-violet de 3 -4 cm.
C’est un arbre rusque mais qui craint les étés chauds et secs (en effet, cer-
tains spécimens n’ont pas résisté à l’été 2003). Il faut donc lui réserver un em-
placement abrité du soleil brûlant et des vents desséchants (mi- ombre dans
le Sud de la France). Le sol frais, ferle mais bien drainé. L’espèce n’apprécie
pas les sols trop calcaires.
Pour les mains vertes