Emues par Michaël LONSDALE, 3,5 Millions de personnes, à l

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Emues par Michaël LONSDALE,
alias « Frère Luc » à Tibhirine,
3,5 Millions de personnes,
à l’écoute de son propos sur
L’EMBRYON…
Conférence de presse - 7 février 2011
Contact : Stanislas de LARMINAT
[email protected]
C
Emues par Michaël LONSDALE,
alias « Frère Luc » à Tibhirine,
3,5 Millions de personnes,
à l’écoute de son propos sur L’EMBRYON…
A la veille du débat parlementaire sur la
loi de bioéthique Michaël LONSDALE a
pris parti pour l'embryon: "La loi protège
l'embryon des pingouins, mais pas
l'embryon des humains. C'est malsain! " at-il dit le 7 février 2011 !
Au cours d’une conférence de presse, Michaël
LONSDALE a apporté son soutien aux 11.000
pétitionnaires qui ont signé un appel lancé sur le site
« les2ailes.com » pour que les parlementaires votent un moratoire sur la recherche sur
l’embryon.
Les propos de Michaël LONSDALE viennent peu
après son succès dans le rôle du Frère Luc qu’il a
tenu dans le film « Des hommes et des dieux ».
Sa réplique malicieuse, devenue célèbre, « laissez
passer l’homme libre » a ému 3,5 millions de
spectateurs.
Que pourrait être un « homme libre » quand on est
scientifique, se demande Michaël LONSDALE ? Il
ne pense pas que revendiquer cette « liberté de la
science » telle qu’elle est présentée dans la société
actuelle réponde à cet idéal.
Sur cette question, Michaël LONSDALE s’inquiète : « De dérapages en dérapages, on irait
vers une forme d’aliénation de la pensée éthique. Au bout du compte, grande serait la tentation
pour les chercheurs de jouer « les apprentis sorciers ». La science elle-même en perdrait sa
crédibilité. Refuser de faire de la « liberté de la science » un principe absolu, c’est sauver à la
fois la liberté et la science ! »
Que répond Michaël LONSDALE quand on
aborde l’utilité des recherches sur
l’embryon ? « La médecine a, bien sûr, le
devoir d’œuvrer à la guérison des maladies
et handicaps de la vie. Elles sont sources de
grandes souffrances ». Malgré tout, faut-il
encadrer ces recherches ?
« L’utilité des pratiques n’occupe qu’un rang
second tant que tous les autres principes ne
sont pas respectés, à commencer par celui de
dignité », dit une des motions de la pétition
de « les2ailes.com. Rebondissant sur cette phrase, Michaël LONSDALE a été jusqu’à faire
« une certaine éloge de l’inutilité ». Il a repris l’exemple des moines de Tibhirine : « Quoi
d’apparemment plus inutile qu’un moine ? Et pourtant, cette inutilité, est un révélateur du sens
profond de l’humain. Je ne suis pas apte à juger de l’efficacité de la recherche embryonnaire,
mais une législation qui ferait le sacrifice de renoncer à son éventuelle utilité, rappellerait à la
société le sens de la dignité humaine, puisque l’embryon est un être humain ! ».
Au cours de la Conférence de presse, Stanislas de LARMINAT, émetteur de la pétition a
résumé son contenu :
 La dignité de l'embryon ne se mesure pas.
Les parlementaires doivent réapprendre que la dignité d'un individu ne se mesure pas à la
quantité de ses « avoirs » sociaux ou physiologiques, mais au seul fait d'être un « être »
humain. L'embryon humain perdrait-il son
droit à la dignité faute de projet parental ? La
personne âgée le perdrait-elle sans un projet
filial porté par ses enfants ? Si on n'accorde
pas à l'embryon un droit à la dignité, on sera
incapable d'apporter une réponse sensée sur
l'euthanasie. Pourquoi, demain, ne pas retirer
sa dignité à une personne isolée parce qu'elle
n'aurait pas de projet fraternel porté par ses
frères en humanité ? Doit-on retirer sa dignité
à l'embryon parce qu'il n'a pas de futur, et à la
personne âgée qui n'a plus que son passé ?
Serions-nous dans une civilisation du présent
sans recul ni vision ?
 L'humanité
de l'embryon ne fait aucun doute
L’embryon est un être humain : c’est un être
parce que ce n’est pas une chose ; il est humain, parce qu’il en peut donner naissance à un
animal.

L'utilité de la recherche ne peut être érigée en un principe
Bien sûr qu’il faut avoir le souci légitime de « l’utilité de nos pratiques » mais cela ne doit
pas lui donner le statut d'un « principe d’utilité ». Les pétitionnaires ne nient pas la
nécessité, pour la France, de se doter de moyens efficaces pour la recherche médicale. Mais,
en même temps ils savent que « la fin ne justifie pas les moyens ». C’est un proverbe de bon
sens : l’utilité ne peut être un principe ayant même rang que celui de dignité. L’utilité
des pratiques n’occupe qu’un rang second tant que tous les autres principes ne sont pas
respectés, à commencer par celui de « dignité ».

La liberté de la recherche ne peut être un absolu
Comme toutes les libertés, celle de la science doit être limitée par des contre-pouvoirs. C’est
le cas de la liberté du législateur, celles de l’exécutif ou d’un juge. Pourquoi la science
ferait-elle exception ? La liberté, c’est un paradoxe, procède d’une obéissance à certaines
vérités de bon sens. Privée de cet éclairage, la liberté perd toute pertinence quand elle est
confrontée à l’action! D’ailleurs, les totalitarismes du XXème siècle ne s’y sont pas trompés :
pour priver les peuples de liberté, ils les coupaient de toutes références à des valeurs, jusqu’à
nier l’existence même de vérités anthropologiques ! Comme l’a très bien expliqué Michaël
Lonsdale, « Refuser de donner à la « liberté de la science », une valeur absolue, c’est
sauver tout à la fois, et la liberté et la science elles-mêmes ». C’est ce dont le parlement doit
être le garant.
Après la conférence de presse, Michaël LONSDALE et Stanislas de LARMINAT sont allés
en délégation à l’Assemblée Nationale pour remettre publiquement la pétition à Monsieur
Xavier BRETON, député de l’Ain.
La délégation s’est transportée en deux
2cv décorées aux couleurs de la France.
« J’y vois le symbole d’une faiblesse des
moyens mis en œuvre pour affirmer la force
d’une conviction : l’embryon ne peut être
considéré comme un matériel de
laboratoire » a expliqué Stanislas de
LARMINAT.
Xavier Breton a reçu l’ensemble des lettres adressées à chacun des députés les mettant en
garde sur le fait que « La science nous prépare pour demain, des « embryons dits artificiels ». Il
est donc urgent de statuer par une interdiction de la recherche sur tout embryon : Deux raisons
l’imposent ! Non seulement, les promesses
thérapeutiques ne sont pas au rendez-vous
après des années de dérogations accordées à la
recherche embryonnaire.
Mais, surtout, les cellules souches, même
adultes, après différenciation de leur « pluripotence », pourront être utilisées pour la
« production » d’ovocytes et de spermatozoïdes
« artificiels ». Que dira le parlement lorsque
ces cellules seront fécondées in vitro pour
produire des embryons en série? Que déciderat-on d’en faire ? Après en avoir qualifiés
certains de « surnuméraires », ou accusés
d’être « dépourvus de projets parentaux », on
dira que ceux-là ne sont que des "embryons artificiels" ! Cette sémantique péjorative nous a fait et
nous fera encore oublier leur vraie nature : ce sont des embryons … Il faut donc, interdire que les
embryons, quelques soient leur origine, naturelle ou artificielle, servent de matériel de laboratoire.
Ne laissez pas votre bon sens être assimilé à de l’obscurantisme !»
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