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La maladie chez les bovins
Il y a une phase initiale qui peut être plus ou moins marquée et qui dure de l’ordre de 2 à 3 jours. Elle se
caractérise par de la fièvre (40°C ou plus), une diminution de l’appétit, des tremblements et une réduction de
la production de lait.
Puis intervient une phase dite « éruptive » qui correspond à la sortie des aphtes selon trois localisations
principales :
- la bouche (au niveau de l’ensemble de la muqueuse buccale : face interne des lèvres et des joues,
gencives, bourrelet, palais, langue) ;
- les onglons (sur la couronne et surtout les espaces interdigités) ;
- et éventuellement la mamelle (de préférence sur le trayon et l’origine du canal galactophore).
Les aphtes sont des vésicules dont les dimensions sont variables : d’un grain de riz à une pièce de monnaie.
L’apparition de ces aphtes provoquent différents types de symptômes selon la localisation :
- Au niveau de la bouche : grincements de dents, mouvements des lèvres, salivation intense ;
- Au niveau des onglons : boiterie, piétinement ou coup de sabot, extrême sensibilité à l’appui ou à la
pression ;
- Au niveau de la mamelle : douleur importante lors de la traite
Au bout de 24 à 48 heures, il y a rupture des aphtes qui laissent place à des érosions.
La guérison survient généralement en 8 à 15 jours sauf complications et séquelles qui surviennent très
fréquemment. Ces complications correspondent globalement à des surinfections des lésions qui entraînent
un amaigrissement considérable lié à la fois à des difficultés très importantes d’alimentation (lésions de la
bouche) et à une dégradation de l’état général avec suppuration et chute des onglons. Les lésions de la
mamelle lorsqu’elles existent peuvent entraîner une fonte purulente de l’organe avec arrêt de la production
de lait.
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La maladie chez les porcins
Le tableau se rapproche de celui des bovins avec une certaine prédilection pour une atteinte au niveau du
pied. La mortalité est souvent élevée chez les porcelets. Les truies gestantes ont tendance à avorter.
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La maladie chez les ovins et caprins
Les signes cliniques chez les petits ruminants sont notablement moins marqués.
Les localisations à la bouche sont toujours discrètes. Le plus souvent, le seul signe décelable consiste en une
boiterie, généralement d’un seul membre, avec des lésions du pied difficiles à repérer. On rencontre parfois
des avortements et une mortalité élevée chez les jeunes ainsi que des arrêts de lactation chez les brebis et les
chèvres.
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" Les modalités de transmission
La principale source de virus correspond aux animaux malades, notamment les porcs qui excrètent de
l’ordre de 1 000 à 2 000 fois plus que les bovins. Les petits ruminants sont moins excréteurs que les bovins.
Chez les animaux atteints, il y a excrétion du virus pendant 8 à 15 jours par l’air expiré, par la salive, le lait,
les aphtes qui, déglutis, rendent les excréments virulents. L’urine peut rester virulente plus de 8 mois après la
contamination.
Il existe par ailleurs une excrétion avant l’apparition des symptômes, en pratique entre 1 à 2 jours avant les
signes cliniques.