►Portfolio Nathanaël Tardif Illustrateur médical et scientifique 1-Présentation 2-Chirurgie 3-Vulgarisation 4-Recherches 5-Botanique 1-Présentation Formation ►2012 DNSEP Didactique Visuelle L’illustration médicale est un outil didactique à destination du patient ou du soignant. Elle a pour but de représenter d’une manière à la fois simple et précise des gestes et structures complexes. Elle doit mettre en valeur le message scientifique et respecter l’anatomie.Les images sont réalisées en étroite collaboration avec avec l’expert médical afin de créer des visuels à la fois pertinents du point de vue scientifique et graphique. Contact Nathanaël Tardif 3 Rue d’Obernai 67000 Strasbourg 06 82 35 61 43 [email protected] www. nathanaeltardif.com Spécialisation illustration scientifique & médicale Félicitations du jury ESAD Strasbourg ►2011 Validation des cours d’anatomie PCEM 2 Faculté de médecine de Strasbourg ►2010 DNAP Didactique Visuelle Félicitations du jury ESAD Strasbourg Validation des cours d’anatomie PCEM 1 Faculté de médecine de Strasbourg Expérience ►2012 Ponction VSC Réalisation d’une série d’illustrations médicales pour le docteur Phillipe Desprez. CHU Strasbourg Table tactile Tomi Ungerer Réalisation d’une interface sur table tactile destinée à présenter hors les murs les collections du musée Tomi Ungerer. ►2011 Vaccination grippale Réalisation d’une série de mini-jeux vidéo dans le cadre d’une campagne de sensibilisation à la vaccination grippale. ►2007 ►2010 Classe préparatoire aux écoles d’art Stage WebSurg ENSBA Lyon ►2006 Bac S Sciences de l’Ingénieur Mention assez bien Lycée Albert Camus Rillieux la Pape Stage chez WebSurg, plate-forme d’e-learning chirurgical. Qui veut la peau des animaux ? Réalisation d’un support de débat sur les questions du rapport homme/animal, pour l’association «Les atomes crochus». 2-Chirurgie Cathéterisme de la veine subclavière 1 Cathéterisme de la veine subclavière Technique opératoire 1 La méthode consiste à utiliser la veine JI comme repère initial, de suivre son trajet jusqu’au creux supra claviculaire afin de voir apparaitre le confluent jugulo sous-clavier (JSC), puis la veine SC. De façon constante, sont visualisés à l’écran : en haut le muscle sterno-cléido-mastoïdien, et de dedans en dehors : le larynx, l’un des lobe thyroïdien, la carotide interne et la veine JI en petit axe. 1 2 3 1 Technique opératoire 2 La sonde est placée perpendiculaire au grand axe du cou, à hauteur du cartilage thyroïde. La veine JI est alors reconnue par la compressibilité caractéristique des structures veineuses ou de son signal au doppler pulsé. muscle sterno-cléido-mastoïdien artère carotide commune veine jugulaire interne vue échographique Cathéterisme de la veine subclavière 1 Technique opératoire 3 Cathéterisme de la veine subclavière 1 L’opérateur suit le trajet de la veine JI vers la base du cou par un mouvement de translation de la sonde vers le bas jusqu’a ce qu’elle bute contre la clavicule. Technique opératoire 4 Quand la sonde bute contre la clavicule, un mouvement d’angulation de la sonde vers le haut est effectué. Le confluent JSC apparaît alors. De petits mouvements de translation latéraux le long de la clavicule permettent de faire apparaitre la veine SC. La ponction est réalisée dans l’axe de la sonde, dans le champ des ultrasons. Lorsque le guide est en place, la position intra vasculaire du guide est vérifiée échographiquement avant la poursuite de la procédure. veine subclavière dôme pleural artère carotide commune veine jugulaire interne muscle sterno-cléido-mastoïdien vue échographique Cathéterisme de la veine subclavière 2 Position des mains vue échographique Cathéterisme de la veine subclavière 2 Position des mains 1 2 Cathéterisme de la veine subclavière 2 ►Ponction de la veine subclavière assistée par échographie chez l’enfant Série d’images destinées à former de nouveaux chirurgiens à une technique opératoire développée pas les docteurs Philippe Desprez et Anne-Sophie Guilbert (CHU Hautepierre). Position des mains Cathéterisme de la veine subclavière 2 Position des mains 3 4 Ponction a gauche par un droitier Ponction a gauche par un gaucher Ponction a droite par un gaucher Ponction a droite par un droitier 2-Chirurgie Traitement de la compression du nerf médian au canal carpien par mini-incision palmaire. Traitement de la compression du nerf médian au canal carpien par mini-incision palmaire. La voie d’abord est aisée a dessiner. Elle n’excède pas 2 cm et se situe dans l’axe du bord ulnaire du majeur, à cheval sur le bord inférieur du ligament rétinaculaire et à l’intersection de la ligne thénarienne, Dès l’incision, le tissu cellulo-graisseux souscutané fait hernie, il est récliné de part et d’autre des berges a l’aide de deux écarteurs de Morel-Fatio. Le bord inférieur du ligament rétinaculaire est débarrassé des quelques fibres du fascia palmaire superficiel. La boule graisseuse (fat pad) est repoussée pour permettre d’inciser à vue sur 1 centimètre la partie inférieure du ligament sur son versant ulnaire. Ce geste permet de dégager le nerf médian et d’identifier sa branche motrice qui ne sera libérée que si elle est transligamentaire. Puis l’extrémité arrondie des ciseaux de Metzenbaum, préalablement humidifiés au sérum physiologique pour faciliter le glissement, va explorer le canal carpien. Ce passage prudent Après incision cutanée le tissu graisseux est refoulé par deux écarteurs de Morel-Fatio, le bord inférieur du ligament rétinaculaire débarrassé des attaches du fascia palmaire superficiel est incisé à vue sur 1 cm, le fat pad fait saillie. Une paire de ciseaux de Metzenbaum humidifiée explore le canal carpien au contact du ligament rétinaculaire à la recherche de l’hamulus pour éviter toute fausse-route dans la loge de Guyon. La manœuvre se répète pour créer un espace de décollement entre le ligament rétinaculaire et le plan sous-cutané jusqu à hauteur du carpi volare. (fig.2) Fig.2 Le Knifelight progresse jusqu’au carpi volare, la transillumination objective la section complète du ligament. (fig.3) Fig.3 Fig.1 ►Traitement de la compression du nerf médian au canal carpien par mini-incision palmaire Illustrations décrivant ce geste chiurgical d’après un texte du docteur Michel Merle. des ciseaux a pour but de confirmer que l’on est bien dans le canal carpien en venant buter totalement sur l’hamulus, et non pas dans la loge de Guyon comme cela peut survenir lorsque l’incision est trop ulnaire. D’autre part ce passage instrumental permet de créer un espace entre la face antérieure du nerf médian et la face profonde du ligament rétinaculaire du carpe. Puis les ciseaux créent un passage entre le plan sous cutané et la face antérieure du carpe jusqu’au carpi volare afin de faciliter le passage du couteau rétrograde. Ces gestes sont indispensables pour sécuriser le temps de la section du ligament rétinaculaire avec le couteau rétrograde lumineux à usage unique (Knifetight-Stryket). La section doit se faire en un seul passage en contrôlant avec retenue son avancée. Le plus souvent l’opérateur perçoit fort bien le crissement du couteau lors de la section du ligament et la légère résistance entre ta fin de sa coupe et le début de celle du carpi volare. Il est inutile et dangereux de poursuivre au-delà du pli proximal du poignet L’assistant utilise les deux écarteurs de Morel-Fatio pour soulever les structures libérées et permettre la vision du nerf médian dans son trajet canalaire grâce à l’éclairage du couteau, la pointe des ciseaux de Metzenbaum tournée vers le haut vérifie, de haut en bas. que toutes les structures ligamentaires ont été sectionnées. La fermeture est réalisée en un plan par points séparés au Vicry rapide sans drainage. La mini-incision palmaire s'effectue en zone non portante dans l'axe du bord ulnaire du majeur à cheval sur le bord inférieur du ligament rétinaculaire et au croisement avec la ligne thénarienne tracée en plaçant le pouce en abduction. Elle n'excède pas 2 cm. (fig.1) 3-Vulgarisation ►L’élimination des déchets grâce au fonctionnement des reins Support pédagogique pour des cours de SVT niveau 4ème. Ensemble de documents (poster, livre pop-up et questionnaire) fournissant un support de travail visuel pour les élèves et l’enseignant. 4-Recherches ►Travaux pratiques - tronc Une sélection de croquis, réalisés pendant les travaux pratiques à la faculté de médecine de Strasbourg, d’après les préparations et dissections mises à disposition des élèves de PCEM. 4-Recherches ►Travaux pratiques - tête et cou Une sélection de croquis, réalisés pendant les travaux pratiques à la faculté de médecine de Strasbourg, d’après les préparations et dissections mises à disposition des élèves de PCEM. 4-Recherches ►Travaux pratiques - membres Une sélection de croquis, réalisés pendant les travaux pratiques à la faculté de médecine de Strasbourg, d’après les préparations et dissections mises à disposition des élèves de PCEM. 4-Recherches ►Travaux pratiques - couleur Recherches de couleurs d’après les préparations mises à disposition des élèves de PCEM pendant les travaux pratiques à la faculté de médecine de Strasbourg. 5-Botanique ~~~~~~~~~~~~~~~~ Anatomie pistil étamine pétale inflorescence Compte tenu du mode de vie épiphyte des tillandsias les organes de ces plantes, racines, feuilles et fleurs, ont un fonctionnement assez surprenant par rapport à des végétaux plus classiques. bractées Tillandsia ~~~~~~~~~~~~~~~~ Baileyi Racines La plupart des tillandsias sont des plantes épiphytes, elles se nourrissent par leurs feuilles et non par leurs racines. Ces dernières n'ont donc qu'une fonction de crampon. Elles sont dites haptotropes car elles épousent parfaitement la forme de leur support pour mieux s'y fixer. Certaines sécrètent même une gomme brunâtre qui accroît l'adhérence de la plante à son support. Quelques espèces de tillandsia possèdent néanmoins des racines nourricières, tel le tillandsia cyanea. Feuilles Les tillandsias possèdent de nombreuses feuilles aux couleurs et aux formes diverses. Les feuilles peuvent être implantées le long d'une tige ou disposées en rosette, elles émergent alors en spirale au cœur de la plante et vont se retrouver sur le bord extérieur de celle-ci au fur et à mesure de la croissance du tillandsia. limbe feuille Dimension : 20-40 cm tillandsia à tige tillandsia en rosette gaine Les feuilles sont composées de deux parties, la gaine et le limbe. La gaine représente la base de la feuille et le limbe son corps. La forme des feuilles et leur répartition vont déterminer la capacité de la plante à retenir l'eau. Des gaines larges et des feuilles serrées permettent à la plante de stocker facilement l'eau, notamment à la base des feuilles en rosette. Des gaines peu marquées et des feuilles peu nombreuses ou étagées ne retiennent que peu d'eau voir pas du tout. Par conséquent, la fréquence des arrosages nécessaires au bon développement du tillandsia doit être adaptée à chaque espèce. racine Anatomie d’un tillandsia 10 Arrosage : Deux fois à quatre fois par semaine en été, une fois par semaine en hiver. Il fait parti avec bulbosa et butzii (entre-autre) des tillandsias ayant un feuillage relativement lisse et présentant une capacité d'absorption moindre d'où la nécessité d'un arrosage quasi quotidien en période chaude et atmosphère sec. Tillandsia originaire des USA et d'Amérique centrale doté d'un bulbe d'où émerge un feuillage dense et tortueux. La hampe florale en épée produit des fleurs roses du plus bel effet. Plante fragile dont la culture peu s’avérer délicate. 11 22 23 36 37 La quantité d’écailles et leur taille permettent de classer les tillandsias en trois groupes principaux : ◉ Les espèces argentées et pelucheuses, possédant beaucoup d’écailles de grande taille vivent généralement dans des conditions sèches et/ou très lumineuses. ◉ Les espèces argentées non pelucheuses, possédant une densité d’écailles plus faible et de taille plus petite que le groupe précédant vivent dans des conditions plus tempérées (la majorité des espèces de tillandsias appartiennent à ce groupe). ◉ Les espèces vertes et lisses, possédant peu ou pas d’écailles se développent dans des milieux couverts et humides . Les feuilles sont également munies de pores, appelés stomates, situés sous les écailles. Ils permettent les échanges gazeux, s’ouvrant la nuit pour capturer le dioxyde de carbone qui sera utilisé durant le jour. Inflorescences Les inflorescences de la plupart des espèces portent plusieurs fleurs de formes et de couleurs très variées, supportées par des bractées florales. Tillandsia Les bractées sont une sorte de feuille modifiées servant à protéger les fleurs. Il en existe deux types : ◉ Les bractées primaires situées à la base de l’inflorescence ou de l’épi . ◉ Les bractées florales, souvent plus colorées que les primaires, situées à la base des fleurs. Cyanea Les fleurs sont trimères, leurs organes floraux sont disposés par multiple de trois : trois sépales, trois pétales, trois ou six étamines. Le pistil et les étamines peuvent dépasser des pétales, ils sont alors exserts ; ou être cachés par les pétales, ils sont alors inclus. dôme couronnes trichome aile Épiderme d’une feuille (grossissement x 400) Pistil et étamines exserts Sépales Pétales Pistil & étamines Dimension : 15-25 cm L'épiderme des tillandsias est recouvert de cellules appelées trichomes ou écailles ayant une double fonction. Arrosage : Quotidien en été, deux fois par semaine en hiver. Elles permettent aux tillandsias de se nourrir en absorbant l'humidité ainsi que les nutriments nécessaires à leur développement. L'habitat naturel de ces plantes étant situé sous la canopée, elles sont abreuvés d'une eau riche en nutriments. En effet, durant son ruissellement depuis la cime des arbres, l'eau absorbe les différents déchets végétaux et animaux indispensables à la croissance des tillandsias. Tillandsia originaire de l'Équateur. C'est une espèce très décorative par ses longues feuilles retombantes, d'un vert bien foncé. Pendant la floraison elle produit une magnifique inflorescence rose durable, en forme de raquette (plus de 15 cm de long et 5 cm de large) pouvant produire jusqu'à 20 grandes fleurs violettes. Sans doute le plus connu des tillandsia, il est très fréquent en jardinerie car c'est un des rare tillandsia à pouvoir être cultiver en pot dans un substrat de type terreau horticole. De plus les écailles protègent les plantes des conditions climatiques extrêmes, aussi bien de la chaleur intense due à l'exposition directe au soleil pour les espèces installées près de la canopée, que du froid pour celles vivant en altitude. Pistil et étamines inclus 12 ~~~~~~~~~~~~~~~~ Atlas 26 ~~~~~~~~~~~~~~~~ 22 40 36 52 28 44 38 34 Pétales Pistil & étamines 30 24 Une sélection d'espèces diverses parmis les plus représentatives des differentes variétés de tillandsias. 50 Sépales 13 42 46 48 54 58 56 32 60 62 64 ►Guide pratique à l’intention des amateurs de tillandsia Livre destiné à faire découvrir les tillandsia, plantes tropicales dont la particularité est de pousser sans racines. Cet ouvrage aborde l’anatomie et la culture de ces plantes sous nos latitudes. Il comprend également un atlas illustré présentant une vingtaine d’espèce parmis les plus représentatives du genre, ainsi qu’une description et des conseils de culture pour chaque plante illustrée.