3
Question 4 :
Le document 4 présente deux graphes montrant l’influence de la concentration d’œstradiol en
fonction de la LH chez une femelle ovariectomisée. On maintient le taux d’œstradiol à une valeur
proche de celle qui existe au début de la phase folliculaire par l’introduction d’un implant. Avant
l’introduction de cet implant, on constate que le taux de LH est d’environ de 20 ng.mL-1. Suite à la
mise en place de cet implant, on observe une diminution du taux de LH, il passe de 20 ng.mL-1 à 5
ng.mL-1.Les œstrogènes à faible dose inhibent donc la sécrétion de LH. Les œstrogènes agissent sur
le complexe hypothalamo-hypophysaire en inhibant leur sécrétion. On met donc en évidence un
rétrocontrôle négatif car les ovaires, contrôlés par le complexe hypothalamo-hypophysaire, agissent
en retour sur celui-ci en freinant son activité. Ce phénomène a lieu en début de phase folliculaire
lorsque la concentration en œstrogènes est encore faible.
Une injection d’œstrogènes à forte dose (600 pg.mL-1), semblable à celle existant en fin de phase
folliculaire, provoque une augmentation brutale de la sécrétion de LH (pic de LH). L’ovaire, dans ce
cas, stimule l’hypophyse et l’hypothalamus. On parle de rétrocontrôle positif.
Le passage d’un rétrocontrôle négatif à un rétrocontrôle positif se fait au-delà d’une concentration
seuil des œstrogènes. La concentration en œstrogènes augmente pendant la phase folliculaire
jusqu’à atteindre, à la fin de celle-ci cette valeur seuil, ce qui en retour déclenche un pic de sécrétion
de LH responsable de l’ovulation.
Question 5 :
Lors de la ménopause la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit
utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie
folliculaire. Donc les œstrogènes ne sont plus voire quasiment plus libérés. Ainsi le phénomène de
rétroaction n’existe plus et la sécrétion de LH est très importante. On parle d’hypertrophie
hypophysaire.
Problème 2 : Mode d’action d’une molécule synthétique le RU 486
Question 6 :
Le document 5 nous présente un tableau de résultats d’expériences réalisées sur des lapines
impubères. On choisit des lapines impubères de telle façon qu’il n’y ait pas d’influences des
hormones naturelles. Les résultats obtenus seront les effets des hormones injectées.
Chez le lot 1, aucune injection n’est réalisée, on n’observe aucune dentellisation de l’endomètre
utérin.Ce lot 1 constitue le lot témoin.
La différence entre le lot 2 et le lot 1 est l’injection d’œstradiol. On n’observe aucune dentellisation.
L’œstradiol, seul, ne permet la dentellisation de l’endomètre.
La différence entre le lot 3 et le lot 1 est que l’on injecte de l’œstradiol et de la progestérone. On
observe une dentellisation importante de l’endomètre.
Chez le lot 4, on injecte de l’œstradiol et de la progestérone mais également du RU 486 (5mg/kg-1).
On observe une faible dentellisation de l’endomètre.
Chez le lot 5, on augmente le taux de RU 486 (20 mg/kg-1 soit 4 fois plus par rapport au lot 4) tout en
continuant à injecter œstradiol et progestérone. On observe une absence de dentellisation de
l’endomètre (comme dans les lots 1 et 2).
Le document 6 nous montre un graphique traduisant la radioactivité moyenne par cellule utérine en
fonction du numéro des lots de Rates.
Dans le lot 1, on injecte du RU 486 marqué au tritium et on observe une radioactivité de 8 unités
arbitraires par cellule.
Dans le lot 2, on injecte de la progestérone marquée au tritium et on observe une radioactivité
supérieure à 8 unités arbitraires par cellule.
Dans le lot 3, on injecte de la progestérone marquée au tritium et du RU 486 non marqué, on
observe une radioactivité d’environ 2 unités arbitraires par cellule.
Ces deux documents apportent plusieurs informations.
Toute reproduction interdite © www.ma-prepa-concours.com