Notes documentaires AlluraClarity – nouveau système de radiographie L'évolution vers des interventions peu effractives Dans le monde médical, la chirurgie ouverte est en train d'évoluer vers les interventions peu effractives, gage de procédures plus rapides, moins éprouvantes pour le patient, et de traitements plus efficaces. Lors d'une intervention peu effractive, le médecin ne voit plus et ne palpe plus directement les organes à opérer. Des technologies d'imagerie optimales sont dès lors essentielles pour passer la barrière cutanée du patient. Ces technologies de visualisation des organes et des tissus doivent être les plus précises possible pour permettre au médecin de poser des diagnostics corrects et de prodiguer des traitements efficaces. Moins éprouvantes pour le patient, les procédures peu effractives limitent les risques thérapeutiques et peuvent, dans certains cas, être entièrement exécutées en hôpital de jour. Radiologie interventionnelle La radiologie interventionnelle est une forme spéciale de radiologie, qui met en œuvre des rayons X pour générer des images. Celles-ci sont utilisées dans le cadre de procédures de cathétérisme. Grâce aux rayons X, le médecin peut visualiser la procédure en temps réel sur son écran d'ordinateur. Une exposition intensive ou de longue durée du corps aux rayons X peut toutefois être nocive. C'est surtout chez les enfants, les personnes âgées ou les patients souffrant d'obésité, qui doivent subir des traitements complexes aux rayons X pendant une durée prolongée, que cela peut entraîner des problèmes de santé. Les rayons X peuvent provoquer des brûlures ou une alopécie. Dans certains cas, une exposition aux rayons X peut également être à l'origine de maladies comme le cancer ou des malformations congénitales. En vue de contrecarrer au maximum les effets néfastes des rayons, les médecins ont été formés à utiliser la plus petite dose de rayonnement nécessaire pour parvenir aux résultats escomptés. Néanmoins, c'est aussi une restriction pour le spécialiste, surtout si un patient a besoin de plusieurs interventions et s'il a atteint la dosimétrie autorisée. Dans de tels cas, il est parfois obligatoire d'interrompre les procédures, voire d'y mettre fin. Il est donc important, à la fois pour le patient et pour le médecin, que le taux de rayonnement émis par examen soit réduit. AlluraClarity En radiologie interventionnelle, une diminution de l'exposition aux rayons X va souvent de pair avec une altération de la qualité d'image. Or une moins bonne qualité d'image compromet l'exactitude du diagnostic et du traitement des patients, ce qui peut hypothéquer les résultats thérapeutiques. En radiologie interventionnelle, l'étape suivante consiste donc à minimiser la dose de rayonnement, sans dégrader la qualité d'image. C'est pourquoi Philips a conçu AlluraClarity, doté d'une technologie de pointe (ClarityIQ) qui influence chaque élément du système AlluraClarity, du tube à l'écran. Une étude clinique, menée au sein du Karolinska, le plus grand hôpital universitaire de Suède, a démontré que lors d'une procédure peu effractive exécutée à l'aide d'AlluraClarity, la dose de rayonnement émise était réduite tout en conservant une qualité d'image optimale. En neuroradiologie, le rayonnement est réduit de 73 %. Comment fonctionne AlluraClarity ? Pour créer AlluraClarity, Philips a allié ses connaissances cliniques à celles des meilleurs spécialistes de la médecine interventionnelle au monde. Ce système comprend plus de 500 éléments, si sophistiqués que la dose de rayonnement peut être diminuée dans toutes les procédures. Grâce à ClarityIQ, il est donc possible de filtrer le rayonnement qui ne crée pas d'image. Le rayonnement est alors rentabilisé au mieux. On peut donc appliquer une dose inférieure et raccourcir la durée totale du rayonnement par examen. Ainsi, l'utilisation du tube à rayons X est optimisée, et la quantité de rayons X émis lors du traitement est réduite de manière significative. Les modalités d'utilisation des images varient en fonction de l'examen réalisé. Les images d'un examen cardiologique peuvent être traitées différemment de celles d'un examen neurologique, ce qui signifie que la dose de rayonnement nécessaire peut elle aussi varier. Il est possible de configurer des réglages spécifiques afin d'obtenir la meilleure qualité d'image, tout en limitant la quantité de rayons émis. La réduction des interférences et la compensation en temps réel des artefacts de mouvements garantissent la meilleure qualité d'image, optimisée et affinée selon les nouvelles connaissances et possibilités. Les mouvements du patient, mais aussi de la table, sont compensés de sorte que cette dernière reste utilisable. Le processus tout entier est donc souple et observable en temps réel, et le résultat est visible directement. Avantages Grâce à AlluraClarity, la qualité d'image est préservée, et ce à une fraction de la dose de rayonnement auparavant nécessaire dans le cadre du même examen. Plus sûr pour le patient, ce système limite les risques de complications dues à une exposition aux rayons X. Des traitements plus longs et plus complexes peuvent donc être réalisés de manière plus efficace, notamment auprès de catégories spéciales de patients. Citons les enfants, les personnes âgées et les patients souffrant d'obésité. La dose de rayonnement réduite est aussi plus sûre pour les médecins et le personnel soignant, étant donné qu'ils sont moins exposés aux rayons nocifs. Études En 2011, la qualité d'image de la technologie ClarityIQ a été étudiée en Suède, dans le service de neurochirurgie de l'hôpital universitaire Karolinska de Stockholm. Cet hôpital est l'un des centres universitaires à la pointe de la neurochirurgie dans le monde. Les interventions ont été réalisées sur 20 patients. Citons des interventions chirurgicales sur des anévrismes et des malformations artérioveineuses. Ces opérations, qui comptent parmi les plus lourdes en chirurgie, requièrent une image des détails anatomiques du plus haut niveau. Ces images ont été prises deux fois par patient : la première au moyen de réglages radiographiques traditionnels et la seconde à une dose réduite de 70-75 %, à l'aide de la technologie ClarityIQ. Les résultats ont été étudiés par des spécialistes de l'hôpital universitaire Karolinska ainsi que par plusieurs sommités dans le domaine de la neurochirurgie, originaires de centres européens et nord-américains. Il a été démontré que la qualité d'image de l'AlluraClarity était équivalente à celle des systèmes de radiologie interventionnelle actuels, mais à une dose de rayonnement réduite en moyenne de 73 %.