Vice-versa, bon d`un côté, bon de l`autre

Le cancer : le parti d'en rire pour mieux le combattre, PHOTO DR
Vice-versa,
bon d'un côté,
bon de l'autre
Ni vice, ni malice dans la troupe de
théâtre qui est venue enrichir le ré-
seau associatif déjà très dense de
Billère. S'ils s'appellent Mce-versa,
c'est parce qu'ils veulent être tout
et son contraire, attentifs à poser
tous les regards, tout à tour créa-
teur, acteur et spectateur
Ces derniers ne s^sontpas trom-
pés, qui sont venus bien au-delà de
la capacité de la belle salle de spec-
tacle de la ville pourvoira Dans les
pinces du crabe », une pièce écrite
et mise en scène collectivement sur
le thème du cancer ; la scène étant
une salie d'attente d'un service de
cancérologie.
« Rire avec le pire »
« Onavouiuépingler les attitudes
du quotidien, égratigner sans tom-
ber dans le jugement », eîq>lique
Cliff Paillé, à l'origine du projetavec
Stéphane Sans. Est-ce le parti pris de
« rire avec le pire », clairement énon-
cé dans les afiftches de la soirée, qui
est à l'origine d'un tel succès ?
C'était plutôt un quitte ou double
sur un sujet aussi pénible et pour
le moins un pari difficile à relever.
Les nombreuses réactions du pu-
blic, en dirert ou sur Internet, dé-
montrent que les coauteurs ont
tapé juste.
La troupe espère reproposer la
pièce à Billère où elle entend expri-
mer sa reconnaissance pour l'ac-
compagnement qu'elle reçoit .
Hors agglomération, elle reste ou-
verte à toute proposition.
Zola et les impressionnistes
Le prochain projet, toujours en
création pure, est très différent.
Baptisée « JanviensTV. Une plume
et quatre pinceaux », la pièce est un
échange entre Emile Zola et quatre
peintres impressionnistes. « Une
discussion vive sur fond politique
mais légère et pleine d'humour,
précise Cliff Paillé, passionné d'écri-
ture. Avecunancrageàgauchedéià
perceptible dans la première pièce,
cette nouvelle création interroge le
monde capitaliste. »
À côté de ce tiavail, Vice-versa ac-
cueille une dizaine d'enfants dans
un atelier mis à disposition par la
Ville dans l'école Lalanne. « On n'a
pas vocation à être une école de
théâtre, même si on est tous des pé-
dagogues et que Patricia Ferld a une
expérience de dix ans de théâtie de
rue professionnel. C'est une entrée
dans l'adolescence par la pratique
du diéàtte », précise cet enseignant
Marie-JoEncinas
Contact : 05 25 89 46 78. E-mait :
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