mesure du temps qui passe

MESURE DU TEMPS QUI PASSE
La montée du niveau de la mer n’est plus une hypothèse ; seule son ampleur est encore sujette aux
conjectures scientiques. Ce mouvement déjà entamé n’est pas perceptible quotidiennement : c’est
une évolution lente, une transformation invisible, et du temps sera nécessaire pour que nous puissions
percevoir un changement. Le jardin Mesure du temps qui passe est à la fois un dispositif de mise en scène
du Saint-Laurent, de son environnement et un outil de mesure des métamorphoses en cours.
Ce belvédère présente une ouverture centrale graduée qui permet sans effet dramatique de montrer
la signication de ces dynamiques maritimes, tant en termes d’espace – à quoi équivaut un mètre de
niveau d’eau supplémentaire du point de vue d’une surface ? – que de milieux puisque le visiteur peut
apprécier l’évolution de la ore en fonction de son interaction avec l’eau salée, en suivant le rythme des
marées.
Ce jardin est donc un lieu inscrit dans son paysage, celui du euve, et un outil pédagogique pour
appréhender et comprendre un processus naturel complexe, résultant du comportement de notre
espèce et de sa relation à son envrionnement.

La déambulation graduée du belvédère permet d’apprécier l’évolution du niveau de la
mer, et donc du Saint-Laurent, au long du temps.
L’espace d’observation central permet aussi la mise en valeur de la ore halophyte
endémique comme l’Aster brachyatis, ou le Senecio pseudoarnica et notamment des
espèces comestibles — Pois de mer, Salicorne, Plantain, etc. — valorisables dans la cuisine
du chef Pierre-Olivier Ferry, dans un esprit pédagogique et gustatif.
Lathyrus maritimus
Pois de mer
Aster brachyactis
Aster à courts rayons
Salicornia europaea
Salicorne
Juniperus horizontalis
Genévrier rampant
Atriplex halimus
Epinard de mer