Risques infectieux et protection de l`organisme (par J. Villattes

publicité
Risques infectieux et protection de l’organisme
« Immunité »
Définition d’immunité = Au sens biologique, c’est la capacité d’un organisme à se protéger contre un
élément étranger, dangereux pour son intégrité (= fonctionnement, son bien-être …)
Vocabulaire : élément étranger : non soi, antigène
élément de l’organisme : soi
I. Les sources d’agressions de notre organisme :
> (Voir livre page 60 à 65)
Notre organisme est constamment confronté à la possibilité de pénétration de microorganismes (=
microbes), bactéries et virus issus de notre environnement Ils se transmettent de différentes façons
d’un individu à l’autre, directement ou indirectement. Lorsqu’ils franchissent les barrières naturelles
de notre organisme, la peau ou les muqueuses (respiratoires, digestives, urinaires et génitales) c’est
la contamination.
Ces éléments sont plus ou moins dangereux et peuvent provoquer des maladies graves, voir
mortelles : le bacille du tétanos, virus de la grippe, virus du Sida ou VIH.
> (Voir livre pages 70 et 71 + leçon IV)
Après contamination, les microorganismes peuvent se multiplier au sein de l’organisme, c’est
l’infection.
2 types d’infections :
o
Multiplication exagérée et envahissante des bactéries par
mitoses (> page 64) = Septicémie
o
Production d’une substance chimique par certaines
bactéries = toxine (poison) = Toxémie
Ces risques sont limités par la pratique de l’asepsie, qui permet d’éviter la présence de
microorganismes dans le milieu, par l’utilisation de produits antiseptiques qui permettent de détruire
d’éventuels bactéries. L’utilisation du préservatif permet de lutter contre la contamination par les
microorganismes responsables des I.S.T = Infections Sexuellement Transmissibles. Dont
notamment le VIH responsable du sida. (> Voir Page 66 + leçon IV)
Transition : Notre organisme reconnaît constamment les éléments étrangers grâce au système
Immunitaire. Comment se défend-t-il face à ces éléments étrangers ?
II. Les réactions de défense de notre organisme :
A. Les « sentinelles » de notre organisme.
> (Voir livre pages 84 et 85)
Il existe dans notre sang, des cellules dont le nombre augmente énormément lors d’une infection ;
cellules spécialisées dans la défense de l’organisme : les globules blancs ou leucocytes. Ces
leucocytes sont produits par la moelle rouge des os. Il existe différents types de leucocytes qui ont
la capacité de quitter les vaisseaux sanguins et qui ont des rôles différents lors des réactions
immunitaires caractéristiques.
Transition : Quels sont ces différentes réactions immunitaires ?
B. Une réaction immunitaire rapide = la phagocytose.
Phago / cytose
Manger Cellule
> (Voir livre pages 76 et 77 + devoir maison du 03/03 + doc sur la
phagocytose)
Il existe donc une réaction immunitaire rapide, immédiate mais non spécifique, la phagocytose ;
réalisée par des leucocytes particuliers : les phagocytes, et qui permet le plus souvent de stopper
l’infection.
Si les phagocytes ne réussissent pas à diriger toutes les bactéries, celles-ci se multiplient et
provoque une septicémie.
C. Des réactions immunitaires lentes mais spécifiques.
> (Voir page 85 = organes lymphoïdes)
D’autres leucocytes, les lymphocytes, spécifiques d’un antigène reconnu (=élément du non-soi ) se
multiplient rapidement dans certains organes et notamment dans les ganglions lymphatiques. Ces
lymphocytes réalisent deux types de réactions immunitaires :
Les lymphocytes B : produisent et libèrent dans le sang des molécules
particulières nommées anticorps. C’est anticorps sont capables de reconnaître un
élément étranger ou antigène, de le neutraliser et de favoriser la phagocytose.
Une personne est dites séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu’elle
possède dans son organisme des anticorps qui sont présents dans la partie liquide
du sang = sérum.
Schéma Bilan de la défense immunitaire à anticorps :
Les lymphocytes T ( tueurs ) détruisent directement les cellules infectées par des
virus et les cellules cancéreuses par contact. ( > voir livre page 80 et 81 )
Schéma Bilan de la réaction immunitaire à lymphocytes T :
Remarque : Comme pour les lymphocytes B, la réaction immunitaire à lymphocytes T débute par
une multiplication de ces lymphocytes T dont certains deviennent des lymphocytes T mémoires.
Bilan des réaction immunitaires spécifiques :
Lors d’un deuxième contact, grâce à la mise en mémoire des antigènes rencontrés, les réactions
immunitaires spécifiques sont beaucoup plus rapides es plus efficaces : Comment l’Homme utilise-til ces connaissances concernant le système immunitaire ?
III. Les aides au système immunitaire.
A. Les antibiotiques
> ( voir livre page 67 )
Antibiotiques = substances chimiques particulières qui permettent d’éliminer des bactéries. Ils sont
absolument inefficaces contre les virus. Pour lutter le plus efficacement possible contre une bactérie
on teste différents antibiotiques grâce à un antibiogramme.
> ( voir livre page 67 + devoir maison n°4 )
B. La vaccination ou vaccinothérapie
Vaccination = méthode qui consiste à présenter à un organisme l’antigène d’une maladie grave afin
que celui-ci le mémorise et puisse ultérieurement réagir de manière rapide et efficace. La
vaccination permet d’acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire spécifique
d’un micro-organisme grâce au maintien dans l’organisme de nombreux lymphocytes mémoires.
Cette mise en mémoire n’est pas définitive mais temporaire d’une durée de 5 à 10 ans environ : La
vaccination nécessite donc des rappels régulier.
> ( voir livre pages 94 et 95 )
C. La sérothérapie et la chimiothérapie
Sérothérapie = traitement par injection de sérum ( partie liquide du sang, contenant les anticorps )
Les anticorps spécifiques de l’agent de la maladie agissent très rapidement mais sur une courte
durée. Cela permet de remplacer une absence de vaccination mais la sérothérapie est souvent
complétée par cette vaccination.
Chimiothérapie = injection de produits chimiques qui vont agir contre l’agent de la maladie ( le
traitement par antibiotique rentre dans cette catégorie. )
> ( voir livre page 96 et 97 )
IV. Les disfonctionnements du système immunitaire
Il existe plusieurs types de disfonctionnements :
L’hyper sensibilité et allergie : fonctionnement exagéré du système immunitaire
face à un agent allergène.
Les maladies auto-immunes : mauvaise reconnaissance du soi et fabrication
d’anticorps agissant contre l’organisme lui-même appelé auto-anticorps ( ex :
sclérose en plaque, rhumatisme articulaire … )
Les « Enfants Bulles » = déficience innée du système immunitaire. Seul moyen de
guérison : greffe de moelle osseuse
Il existe une immunodéficience acquise : Le S.I.D.A. Le SIDA est dût à un virus
nommé VIH ( Virus d’Immunodéficience Humaine )
>( voir exercice 2 page 101 )
Le VIH s’attaque est détruit les lymphocytes et certains phagocytes ce qui rend la réponse
immunitaire totalement inefficace. La personne infectée ne meure pas du SIDA mais d’infections
secondaires par des maladies dites opportunistes. Un test permet de déterminer si une personne a
été contaminée par le VIH : cette personne est alors séropositive au VIH. La transmission du VIH se
fait uniquement par contacts sanguins ou rapports sexuels ( seul protection : port du préservatif )
Expérience de modalisation de la transmission du VIH :
23 élèves dans la classe : Chaque élève à un tube à essais qui le représente. ( 22 tubes
avec de l’eau, 1 tube avec de la soude = phénolphtaléine
Après quatre échanges représentant un rapport sexuel non-protégés, nombre d’élèves
contaminés = 18
Sur 23 : 1 seul contaminé au début. A la fin : 18.
Soit 78% de contamination.
Téléchargement