DGüba/Lmaaîch –5/2013–4. 10.20131
Pchlat: didtag
da l lg
On ne sait pas non plus comment éviter
la contamination des produits.Outrela
présence naturelle des perchlorates dans
l’atmosphère, dans le sol et dans l’eau, on
partdel’idée que les engrais constituent
la source principale d’apport. Dès les pre-
miers soupçons,l’Union maraîchèresuis-
se (UMS) s’est adressée aux fournisseurs
d’engrais pour leur demander de conr-
mer que les produits commercialisés sont
exempts de perchlorate.Cette prise de con-
tact n’anéanmoins pas permis de clarier
la situation àcejour.
La bonne collaboration avec SWISSCO-
FEL, la Fruit-Union Suisse (FUS) et Quali-
service apermis un échange transparent
d’informations et une bonne coordination
au sein de la branche.Les autorités se sont
aussi mobilisées àlademande de cette
dernière. L’Ofce fédéral de l’agriculture
(OFAG)prévoit ainsi d’analyser les engrais
en collaboration avec la branche.
rcadatidl’ofcfdal
d la at pbliq
L’Ofce fédéral de la santé publique (OFSP)
acommuniqué que les résidus de perchlo-
rate dans les fruits et les légumes ne rep-
résentent aucun danger pour la santé. Il a
décidé de reprendreles valeurs maximales
de l’UE. L’OFSP recommande de signaler
les produits présentant une concentrati-
on de perchlorate dépassant ces valeurs.
Tous les échantillons de légumes suisses
dont l’UMS aconnaissance présentaient
des concentrations sensiblement inférieu-
resaux valeurs maximales et peuvent donc
êtreconsidérés comme étant sans risque
pour la santé.
rcadatip la pdcti
Il est encoretroptôt pour pouvoir recom-
mander des mesures permettant d’éviter
la présence de résidus de perchlorate.Le
GTPER s’est penché sur ce problème àsa
dernièreséance et recommande aux pro-
ducteurs de s’assurer auprès des fournis-
seurs que les engrais sont exempts de per-
chlorate. n
Cctatiaxial pvii p l pchlat
(sc:oFsP)
Alit Val (g/g) Ctai
Légumesàfeuille1 excepté les épinards;decultures couvertes
Herbesfraîches1 de cultures couvertes
Céleri-branche 1decultures couvertes
Légumes0.5 autres
Fruits 0.5autres
Fruits àpépins0.2
Melon 0.2
Épinard0.2
Raisindetable 0.2
Pastèque 0.2
Légumes-racinesetlégumes-
tubercules
0.2
Agrumes0.2
Depuis ce printemps, la branche
est confrontée àdes résidusde
perchlorateétranges. Lesincerti-
tudesdudébut, tant au niveaude
la production que du commerce,
se sont quelque peu dissipées
depuislapublication desvaleurs
maximales provisoires parl’OFSP.
Avant l’achatdenouveaux engrais,
il est recommandé aux producteurs
de s’assurer auprès du fournisseur
que les engraissont exempts de
perchlorate.
si my, chffdct Tchiq
cltal&labl, ums
Les perchlorates,les sels de l’acide per-
chlorique,sont naturellement présents
dans l’environnement. Ilspeuvent par
exemple êtreconstitués dans l’atmosphère
et pénétrer dans le sol avec l’eau de pluie.
Les perchlorates s’accumulent particu-
lièrement bien dans les sols désertiques,
par exemple dans le nitrate du Chili utili-
sé pour la fabrication d’engrais.Ontrouve
néanmoins de toute façon de petites quan-
tités de perchlorate àl’état naturel dans le
sol et dans l’eau. Les perchlorates sont, de
plus,utilisés en médecine,dans l’industrie
métallurgique ainsi que pour l’afnage du
papier et la fabrication de feux d’artice.
rididiabl da l fit
t l lg
En avril, de premiers résidus de perchlora-
te ont été détectés sur des fruits et des lé-
gumes en avril dans certains pays europé-
ens,etcetant en cultureconventionnelle
qu’en culturebiologique.Après examen de
nombreux résultats d’analyses provenant
surtout de l’étranger mais aussi de Suisse,
on estime que près de 40 %des légumes et
des fruits présentent des traces de perchlo-
rate.Les cultures ne sont néanmoins pas
toutes touchées de la même manière.
Pibl cd’appt
Àl’heureactuelle,aucuns détails ne sont
connus sur les possibles sources d’apport.
Lesengrais sont actuellementconsidérés comme étant
la principale source d’apport de perchlorates. pixelio.de
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