Théâtre de Léthé à Paris – Compagnie Camilla Saraceni
5 passage Lepic 75018 PARIS
Secrétariat : 5/7 rue de Mont Louis 75011 Paris 01 43 70 08 65
[email protected] - www.camillasaraceni.com
À quoi rêvent les autres
Dossier Artistique
«!!À quoi rêvent les autres!? C’est la question que posent Camilla Saraceni, Olivia
Rosenthal, et tous les artistes de cette performance troublante.
Dans un espace réduit la scène et la salle se! confondent, une cascade de mises en abîme
se déroule!: un échange permanent de la double réalité de l’instant sur le plateau et dans la
salle. Telles les projections vidéos, croisées, sur plusieurs écrans, sur plusieurs personnes,
sur le décor, où sont projetés… le décor lui-même, les acteurs présents, les acteurs rêvés, les
projections des projections qui apparaissent et s’évanouissent dans la vision à la fois
réaliste et fantasmatique de Laurent Larivière, cinéaste et interprète qui nous guide à
travers ce voyage dans l’intériorité des autres, et par là même, en miroir, dans la !nôtre.
Rencontre!en direct, rencontre par projection... Rencontre dans les corps, !rencontre dans
les sons. Rencontre dans la manipulation, dans la tendresse, !dans la violence, dans la
sensualité, dans le désir... le sujet devient objet. l'acteur devient spectateur. le
spectateur se sent acteur, puissant et impuissant, tous semblables et tous uniques dans ces
instants.!Ce qui se passe sur scène se rêve dans la salle. !»
Frédéric Pascal Stein Ducrocq, à propos de la performance vue au Grand R - SN de La
Roche-sur-Yon, mars 2012.
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À quoi rêvent les autres
Texte inédit Olivia Rosenthal
Mise en scène, dramaturgie Camilla Saraceni
Chorégraphie en collaboration avec les interprètes
Création image en direct!Laurent Larivière
Création son et musique en direct Laurent Petitgand
Scénographe en direct Franck Jamin
Création de costumes Consuelo Zoelly
Création lumières Eric Wurtz
Assistant à la mise en scène Antonio Palermo
Régie générale vidéo et son Yann Le Hérissé
Avec:
Sylvie Cavé
Jean-Quentin Châtelain (en virtuel)
Franck Jamin
Laurent Larivière
Gilles Nicolas
Willem Meul
Laurent Petitgand
Vittoria Scognamiglio
Karina Testa
Eloïse Vereecken.
Les photos du dossier sont de Christine Poupau, Antonio Palermo et Sébastien
Dubord (Grand R SN de la Roche-sur-Yon mars 2012)
Production diffusion!: Claude Amiel [email protected] 06 61 58 68 82
Résidence au 104 du 14 janvier au 2 février 2013.
Création au théâtre de l’Agora SN Evry Essonne le 5 février 2013 à 15h et 20h .
Une maquette-performance, premier volet de la création, a été présentée au Grand R
SN de la Roche-sur-Yon dans la cadre du Festival WAR (week-end à réaction) suite
à une résidence d’écriture scénique en mars 2012.
Diffusion 2013 / 2014 en cours!
Production : Théâtre de Léthé Compagnie Camilla Saraceni, le Grand R - Scène
nationale de la Roche-sur-Yon, Théâtre de l’Agora Scène Nationale d’Évry et de
l’Essonne. Projet aidé par le département de L’Essonne, la SPEDIDAM, par le
Conseil Régional d’Ile-de-France et LM Production Michel Boucau.
En cours!: DRAC Ile de France, ADAMI, DICREAM.
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Descriptif détaillé de l’œuvre
« Le danger, c’est de l’intérieur qu’il va venir. Il n’y a pas plus dangereux que
l’intérieur parce que l’intérieur est plus vierge encore que la forêt. Plus
impénétrable. Plus obscur. Plus difficile à scruter. Plus proche. Ce sont les ravages
de l’intérieur qu’il faut craindre ».
Olivia Rosenthal
Le contexte
À quoi rêvent les autres est un spectacle pluri-disciplinaire qui mêle le théâtre, la
danse, la vidéo et la musique.
Ce projet est de l’association de deux artistes : Camilla Saraceni, metteur en
scène, dramaturge et chorégraphe, et Laurent Larivière, cinéaste.
D’autres artistes ont rapidement rejoint l’aventure!: Olivia Rosenthal, écrivain,
Laurent Petitgand, compositeur, Franck Jamin, scénographe et plasticien Eric
Wurtz créateur de lumières et sept interprètes!: Louise Bourgoin, Jean-Quentin
Châtelain, Sylvie Cavé, Gilles Nicolas, Willem Meul, Vittoria Scognamiglio,
Eloïse Vereecken.
Avec cette équipe nous avons présenté une première maquette-performance autour
de la création à la Scène Nationale Le Grand R de la Roche-sur-Yon dans le cadre
du W.A.R. – Week-end à réaction les 28, 29 et 30 mars 2012. Elle était le fruit d’une
résidence d’écriture menée par l’ensemble de l’équipe artistique en mars au Grand
R.
La majeure partie de l’équipe a déjà travaillé ensemble, lors de spectacles
précédents ou de stages AFDAS autour du fantasme, de l’improvisation et des
nouvelles technologies. Nous avons acquis un langage créatif commun que nous
souhaitons aujourd’hui partager avec le public.
La résidence, et par là-même la maquette que nous avons réalisée, nous a permis
d’expérimenter un certain nombre d’intuitions, aussi bien artistiques que techniques.
Véritable laboratoire, ce Work in Progress nous a permis de définir les options
numériques et multimédia les mieux à même de traduire notre propos. Un an avant
la création du spectacle, cette période de travail nous a permis d’affiner la vision
kaléidoscopique que nous avions de ce projet.
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«! Ouvrez les yeux. Déplacez vous. Dégagez vous. Vous faites la gueule. Je
déteste quand vous faites la gueule. Ça me révolte. Il ne manquait plus que ça. Je
hais votre tristesse. Moi je suis et je vous souris. Souriez aussi. Joie. Mains
ouvertes. Doigts expressifs. Tout ce qui est en votre pouvoir. Cessez de me plaindre.
Cessez de vous plaindre. J’essaye de sortir. Je ne reste pas à l’intérieur Je sors. Je
me dégage. Ça ne me plaît pas. De tels efforts pour des gens qui font la gueule. Si
vous ne vous reprenez pas, je m’en vais. Je m’en vais. Je m’en vais…!»
A quoi rêvent les autres, Olivia Rosenthal
L’histoire
À quoi rêvent les autres raconte une quête!: les morceaux d’un bonheur émotionnel
perdu. Les personnages sont traversés par un incessant besoin de réconciliation. Ce
qui permet l’amour et ce qui l’entrave. Ici, les tabous deviennent des zones
d’exploration. Ici les fêlures, qu’on voudrait oublier ou faire passer pour futiles,
romantiques ou narcissiques, surgissent face au réel.
La pièce met en scène trois hommes et trois femmes dans un corps à corps en quête
de double, de miroir, d’amour… de bourreau. Chacun renvoie à l’autre le bonheur
ou la souffrance qu’il veut bien labourer ou récolter.
Le vertige de ces rencontres attisent les émotions en jeux!: de la passion amoureuse
à la jalousie et de la haine au dégoût. Ces interférences s’érotisent par le désir de
prendre possession de l’autre dans la tentative sadique de le contraindre à son
image.
Face à ce tumulte se place le regard d’une jeune fille!: Luthècia.
Elle ne connaît encore des hommes et des femmes que sa propre construction
fictive. Sa présence silencieuse exalte l’aspérité des êtres.
Dans cette marée de folie humaine, !ce flot d’images, comment démêler ce qui est soi,
la limite entre soi et l’autre ?
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Forme et déroulement
Au départ, le plateau est nu, habité par un personnage qui danse seul.
Peu à peu, le scénographe dépose sur une ligne, en diagonale, les objets qui vont
constituer le décor.
À l’entrée, une actrice compte les spectateurs. Il y a donc deux espaces quand on
pénètre dans la salle, l’un pris par le danseur appartenant déjà à la fiction et l’autre
appartenant encore à une réalité, celle de l’avant représentation, d’un espace
commun au public.
Puis, le cinéaste s’adresse aux spectateurs. Il évoque avec dérision notre place toute
relative d’individus appartenant à une planète qui compte sept milliards d’êtres
humains. Sur un des murs apparaît un compteur, relié à internet. Il rend compte des
naissances et des morts du jour sur la terre.
Les interprètes et le musicien entrent en scène. Tous s’installent, prennent leurs
marques, se posent dans l’axe dessiné par les accessoires. Puis, comme dans un
atelier, le spectacle se construit et se déconstruit sous les yeux des spectateurs. La
scénographie prend tout l’environnement, elle inclut le public dans l’espace de jeu.
La porte donnant sur les loges reste ouverte. L’espace hors champ est aussi investi.
Le questionnement des personnages, leurs quêtes, leur instabilité et leur difficulté
d’être au monde trouvent un répondant dans la forme!:
les images décuplées, des personnages multipliées par différents écrans, viennent
perturber et enrichir la vision du spectateur, une variation visuelle les
personnages naviguent entre fiction et réalité, entre réel et virtuel.
L’image est projetée partout ou cela est possible (avec 5 vidéo-projecteurs dont
celui relié à internet) de préférence sur les murs, velours ou voiles noires. Le noir a
la qualité de mettre au même niveau hiérarchique l’interprète et son image. S’ouvre
alors un champ d’interaction possible.
L’image rend compte, à sa manière, du contexte mis en place autour des
personnages. Par ses cadrages, ses filtres, et sa situation sur le plateau, elle produit
des angles de vues, des perspectives, des rapprochements qui créent à leur tour de
l’espace, et du mouvement.
Cette appréhension pluri-disciplinaire à travers la parole, la danse, la musique et les
images, est la seule manière de rendre compte de la complexité de notre relation à
l’autre aujourd’hui.
La pièce s’affranchit nécessairement d’un processus narratif et dramatique
classique, elle est constituée d’une série de scènes ou tableaux traversées par 4
femmes, 20, 30, 40 et 50 ans et leurs rapports aux hommes et au monde.
Pour voir la maquette : http://vimeo.com/50386664 mot de passe :!cordoba *
Maquette réalisée au Grand R SN de la Roche sur Yon.
*Note!: la majeure partie des projections se faisant sur fond noir (pendrillons ou murs du
théâtre), la plus part des images ne ressort pas. Ce montage a néanmoins pour mérite de
rendre compte d’un univers, d’un élan artistique traversé par une énergie commune.
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