Ghalib Al-Hakkak 2007 ةيوحنلا دعاوقلا
Ecrit
- deux nouvelles lettres ne se lient pas à la lettre
suivante (à l'instar du et du ) ; ce sont le (wâw)
et le (dhâl).
- la lettre précédée d'un peut parfois être
calligraphiée ou imprimée de cette façon (le mîm
se plaçant sous le lâm, par souci d'économie d'espace)
; d'autres combinaisons de ce genre apparaîtront
bientôt avec d'autres lettres de l'alphabet.
- les démonstratifs (hâdhâ) et (hâdhihi)
comportent un alif suscrit qui se prononce mais qui ne
s'écrit pas.
- le démonstratif peut être adjectif ouo pronom ; dans
Ex. : (Ce bureau est grand) ;
en revanche, lorsqu'il s'agit d'un pronom, il est suivi
démonstratif est alors celui du sujet d'une phrase
nominale (mubtada'
attribut ; celui-ci peut aussi prendre une forme plus
complexe : une prépostion ou une quasi-préposition
suivie de son complément, un verbe suivi avec sujet
explicite ou implicite, un nom et son complément, une
autre phrase niminale, etc. Ex. : .
- excepté à la 1ère personne du singulier, le possessif
mot, permettant d'tablir la liaison avec le possessif ;
cette voyelle dépend du statut grammatical du nom ;
selon les cas, le mot sera prononcé kitâbuka
(sujet), kitâbaka (COD) ou kitâbika (COI) ; quand
est seul, on prononcera kitâb.
- les voyelles brèves qu'on découvre dans ce chapitre
ne doivent pas être reproduites à l'écrit ; il s'agit d'une
aide à la lecture dans un dictionnaire ou dans une liste
de vocabulaire ; jamais on ne retrouvera un journal,
un livre, sauf rares exceptions, imprimés avec ces
voyelles ; si toutefois on doit les indiquer, pour éviter
une confusion probable et gênante, on doit le faire avec
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précision ; chaque voyelle brève se met au-dessus ou
en-dessous de la consonne qui la précède ; ainsi, le
mot kitâbaka (ton livre) s'écrira
.
ou
le faire suivre immédiatement d'un complément ou
d'un possessif, mais on ne peut pas cumuler les deux;
(un livre), (le livre),
(le livre de la princesse). L'article
en arabe littéral.
- l'adjectif épithète s'accorde en tout avec le nom ;
singulier, elle l'est aussi, s'il est masculin, elle l'est
aussi, etc ; observez ces quelques exemples :
un grand bureau
le grand bureau
une grande bibliothèque
la grande bibliothèque
mon grand bureau
ma grande bibliothèque
l'Amérique latine
les grandes princesses
- l'adjectif épithète se met toujours après le nom ;
pour distinguer un grand homme de un homme grand,
l'arabe aura recours à deux adjectifs différents.
- la conjugaison du pluriel suit le même principe
exception, ne change pas ; ainsi pour le verbe écrire,
on trouvera :
au singluier, aktub, taktub, taktubîn, yaktub, taktub ;
au pluriel, naktub, taktubûn, taktubna, yaktubûn,
yaktubna.
- Le "non doué de raison" ! Voilà une notion qui éloigne
bien l'arabe du français. En arabe, pour certains