06 - six
La Voix Du Paysan
En zone sahélienne, cet énorme arbre est un abri de choix sous le soleil. Par ailleurs, de ses feuilles riches en
nutriments, on fait de délicieuses sauces pour accompagner le couscous de riz et de mil.
Heureux qui comme Hamadou
Kassoulkoum a vu un baobab
pousser dans sa parcelle depuis
cinq ans. Malgré la petite taille de
l’arbre à cinq ans d’âge, ce paysan du
village Dingui reconnaît avoir déjà
récolté les feuilles plusieurs fois pour
faire à manger à sa famille.
Dans ce village situé sur la route de
Meskine, département du Diamaré
dans la région du Nord Cameroun, on
compte plusieurs baobabs inégalement
répartis dans les champs. -bas, on
croit dur comme fer que le baobab est
un don du ciel. «Il faut beaucoup de
chance pour que cet arbre pousse dans
votre champ. C’est un arbre magique»,
déclare Habiba Hamadou. Et Didjatou
Loumamaï, sûre d’elle, ajoute à la suite
de sa coépouse: «Si vous prenez des
graines de baobab pour planter, elles
ne vont pas pousser». En effet, révèle-
t-elle, quand le grand baobab sit
dans la concession du voisin a poussé
il y a vingt ans, elle a essayé plusieurs
fois de le reproduire chez elle en
plantant ses graines. Sans résultat.
Aujourd’hui, elle se limite à acheter
les feuilles chez le voisin pour faire la
sauce à sa famille. Une sauce qu’elle
voit incontournable si on veut
savourer du bon couscous. C’est à
souhait qu’elle vante la simplicité des
recettes à base de feuilles de baobab.
Providence
Selon les confidences de Didjatou
Loumamaï, les feuilles de baobab se
vendent à l’état frais comme à l’état
sec. Dans le village Dingui, le sac de
50 kg de feuilles fraîches est vendu à
3000 Fcfa. Celui de feuilles séchées
coûte 15000 Fcfa. Un gros arbre qui a
bien végété peut produire six sacs de
feuilles à la cueillette. Elle dit n’avoir
pas eu de chance, car la providence
n’a pas permis que cet arbre pousse
aussi dans sa parcelle.
Pourtant, le baobab se cultive
bien. Au Mali, il a pratiquement été
adopté comme plante de jardin et
sa reproduction est des plus simple
et accessible à tous (voir fiche
technique de production de baobab
en page 8)Marie Pauline Voufo
Recettes à base de feuilles de baobab
Sauce aux feuilles
fraîches
Sauce aux feuilles
séchées
Piler les feuilles séchées
Tamiser pour avoir une poudre
fine
Verser la poudre obtenue dans le
Le baobab
L’arbre qui nourrit son homme
« La sucette de
baobab est
naturellement
lactée »
Cela fait deux ans que je fais le
jus de baobab. Je le vends sur
place dans mon quartier à
Maroua. Le jus est conditionné dans de
petits sachets plastiques et congelé.
Après conlation, j’obtiens des
sucettes. Chaque sachet de sucette est
vendu à 25 Fcfa.
Le jus de baobab est très aimé des
enfants. Mes clients sont essentielle-
ment les enfants du quartier. Et s’ils
prérent la sucette de baobab aux
sucettes ordinaires, c’est pour une
raison simple: la sucette de baobab
garde sa texture et son goût jusqu’à la
dernière goutte ; tandis que les autres
sucettes deviennent un morceau de
glace fade après quelques minutes de
succion. De ce que je vois, le jus de
baobab est naturellement lacté. Il est
tiré de la pulpe du fruit du baobab.
Produire le jus de baobab est pour
l’instant mon activi principale en
dehors du travail de ménagère que je
suis. Quand je commençais cette
activité il y a deux ans, j’étais seule au
quartier et le marché passait bien. Je
ne manquais pas mille francs par jour.
Mais depuis quelque temps, plusieurs
autres femmes s’y sont mises, voyant le
nombre d’enfants qui se bousculaient
à ma porte pour acheter les sucettes.
Cela a fait baisser mes recettes.
Pour que je renoue avec de bonnes
recettes, il me faut étendre la vente de
mon produit dans la ville de Maroua et
auprès des écoles pendant la période
des classes. Il faudrait pour cela que je
puisse trouver une ou deux jeunes
personnes honnêtes pour m’aider à le
faire. Et ce n’est pas la chose la plus
facile.» M.P.V.
LVDP N° 231 Août 2010
en pratique
Plus qu’un abri, le baobab est une
source de légumes
Découper finement les feuilles
fraîches
Les laver à l’eau propre
Les verser dans le bouillon de
viande ou de poisson préparé à
l’avance et laissé à feu doux sur le
feu
Laisser mijoter le mélange
pendant 15 minutes
Assaisonner au sel (ou au cube
pour ceux qui en ont).
La sauce est prête pour
accompagner le couscous de mil ou
de riz. Deux poignées de feuilles
fraîches suffisent pour faire la sauce
pour une famille de 15 personnes
bouillon de viande ou de poisson
préalablement préparé
Laisser mijoter pendant 15 minutes
Assaisonner au sel (ou au cube
pour ceux qui en ont).
La sauce est prête pour servir le
couscous de mil ou de riz. Une
poignée de poudre de feuilles séchées
suffit pour faire la sauce à une famille
de 15 personnes M.P.V.
Célestine BOUBA, Maroua
N o i r V e r t
Les feuilles et les fruits
sont comestibles
07 - sept
N o i r V e r t
La Voix Du Paysan
L’arrondissement de Pitoa dans le
département de la Bénoué, région
du Nord Cameroun, est la zone de
production par excellence des feuilles
de baobab. Les grandes poches de
production sont précisément les villages
Langui en allant du côté de Adoumri et
de Ndoudja derrière le mont Ntinguelin
après Gashiga.
La récolte des feuilles de baobab
dans le bassin de Pitoa est à 80% faite
par les femmes et les enfants. Après
cueillette, les feuilles sont séchées et
conditionnées dans des sacs de 110 à
120 kg environ (L8: appellation locale)
ou des sacs de 50 kg environ (sac de
tourteau). La décision de vendre ces
produits se prend en fonction des
besoins familiaux. Pas de stratégies ou
objectifs de ventes précis; la vente peut
se faire à tout moment peu importe le
prix. La vente de ces produits se fait
généralement les dimanches au
marc de Pitoa convergent les
producteurs et les acheteurs.
La période de production des
feuilles de baobab se situe entre juillet
et octobre; saison de pluies au cours
de laquelle les arbres gètent
beaucoup. La grande période de
cueillette et de stockage va de
novembre à février.
La période de commercialisation
indiquée pour les grossistes qui ont mis
les moyens pour stocker les feuilles se
situe entre mars et juin. Pendant cette
période en effet, le sac de 50 kg dit
sac de tourteau se gocie entre
6000F et 7000F. Alors que pendant la
période de cueillette (novembre à
février), les producteurs vendent le
même sac de feuilles entre 2500F et
4000F.
Qui achète, à combien ?
Les acheteurs viennent de Garoua et
ses environs (détaillants), de Kousseri,
Mora, Maroua et de Ngaoundéré
(grossistes et semi grossistes).
Actuellement, les acheteurs les plus
réguliers et les mieux connus des
producteurs viennent de Ngaoundéré.
Les descentes des grossistes sont
généralement fonction de l’abondan-
ce ou non des feuilles sur le marché de
Pitoa: deux à trois fois par mois entre
novembre et mars, ou une à deux fois
par mois entre avril et octobre). Une
quarantaine de sacs tourteau ou une
vingtaine sacs L8 de feuilles de baobab
sont emportés du marché de Pitoa à
chacune de leurs descentes par les
grossistes venus de Ngaoundéré. Les
prix varient en fonction des périodes:
7000F à 8000F pour le sac L8 et
6000F à 7000F le sac tourteau pendant
les mois de mars à juin. Pendant les
autres mois les prix chutent à 2500F le
sac de 50 kg et 4000F le sac de 110-
120 kg. Après avoir acheté les feuilles
séchées, les grossistes reconditionnent
les produits dans de nouveaux sacs dont
la capacité varient entre 3 fois les sacs
L8 et 4 fois les sacs tourteau. La revente
se fait sur d’autres marchés du grand
nord aux détaillants ou aux semi
grossistes camerounais et nigérians qui
les transforment pour revendre
Alexis SEIBOU BOUBA
Les feuilles sont revendues sous forme de poudre
Deux méthodes sont utilisées pour transformer les feuilles en poudre.
a revente des feuilles de baobab au
bout de la chaîne se fait sous forme
de poudre. Les grossistes et semis
grossistes se chargent de faire cette
transformation pour la revente. Deux
thodes sont fquemment utilisées
pour rendre les feuilles en poudre.
Les feuilles sont simplement pilées
dans un mortier, puis tamisées
progressivement jusqu’à obtention
d’une poudre fine. Certaines personnes
y ajoutent un peu d’huile d’arachide ou
huile Diamaor pour rendre la poudre
lisse et lui faire avoir un bon goût. Cette
forme de poudre est très prisée par les
consommateurs (peuls/ éleveurs
surtout). Ce travail est généralement fait
par les femmes et les petits détaillants.
Cette méthode est plus pratiquée
par les grossistes qui utilisent les
moulins et non les mortiers. Avant de
faire moudre les feuilles de baobab, un
mélange est fait au préalable avec les
arachides à raison de 8 à 10 assiettée
pour un sac conditionné par le grossiste
(soit 3 sacs de 110 à 120 kg ou 4 sacs
de 50 kg). Le prix d’une assiete
d’arachide varie entre 400 Fcfa et 600
Fcfa pendant la période d’abondance
sur le marché de Pitoa. L’arachide ici
joue le même rôle que l’huile utilisée
dans la première méthode de
transformation des feuilles. Une fois le
mélange feuilles et arachide effectué,
on le fait passer au moulin deux à trois
fois, question de rendre la poudre très
fine. Un sac conditionné par le grossiste
est moulu à 4000 Fcfa environ. Il y a
des grossistes qui disposent eux mêmes
de machines à moudre. C’est le cas de
M. Batsaye, un des grossistes résidant à
Ngaoundéré, qui affirme posséder une
unité de transformation constituée de
deux moulins de seconde main achetés
au Niria à 300.000
Fcfa l’un. Cette unité de
transfor-mation lui con-
fère une plus-value consi-
dérable dans la commer-
cialisation du baobab.
Linconvénient de l’in-
corporation de l’arachide
ou de l’huile dans l’une et
l’autre méthode de trans-
formation se situe au
niveau de la conserva-
tion. La poudre ne peut
rester bonne au-de de
deux mois. Après ce
temps, elle commence à se compacter
et perd sa saveur Alexis SEIBOU BOUBA
FAO/Projet
GCP/RAF/408/EC/PFNL
CTL Nord et Extrême-Nord
Cameroun / Juillet 2009
Circuit de commercialisation des
feuilles de baobab dans le Nord
La vente au détail s’effectue dans
des tasses de 50, 100, 200, 300, 500,
à 600 FCFA
« Je vis de la
vente des produits
du baobab »
Mon tier est d’acheter et de
revendre les feuilles de baobab et
les pulpes de fruits. Je fais ce travail
depuis cinq ans sur le marché de Pitoa.
Pitoa est une grande zone de
production de baobab. On ne peut
pas faire cinq cents mètres sans
rencontrer un pied de baobab.
Je me ravitaille chez les producteurs
qui viennent vendre leur produit sur le
marché. Beaucoup viennent des
villages environnants et dautres du
Mayo Rey. Quand je finis de collecter
le produit, je le reconditionne dans de
gros sacs que je livre chez les grossistes
venant pour la plupart du Tchad, de
Ngaoundé, et quelques fois du
Nigeria. Par semaine, on peut faire
sortir de ce marché près de trois sacs
de feuilles et de pulpes de fruits pour
satisfaire la demande des grossistes.
Actuellement, le sac de 100 kg de
feuilles est à 7000 F et celui des fruits
est à 12000 F. Nous vivons de cette
activité.
Mais nous avons des problèmes
avec les services des eaux et forêts qui
débarquent très souvent pour prélever
des taxes de 200F par sac de produit.
Ils disent que c’est la taxe sur
l’exploitation des produits forestiers.
Au lieu d’aller en forêt attraper ceux
qui cueillent les feuilles et les fruits du
baobab, ils viennent nous déranger sur
le marché alors que ce n’est pas nous
qui détruisons la forêt.» M.P.V.
Dali Baonoun, commerçant de
baobab au marché de Pitoa
LVDP N° 231 Août 2010
en pratique
Comment faire
le jus de baobab
cheter sur le marché la pulpe de
fruit de baobabchée et
débarrassée de ses pépins. Elle est de
couleur blanche.
Prendre une mesure de pulpe pour
trois mesures d’eau
Tremper la pulpe blanche dans
l’eau pendant 30 minutes
Sucrer à volonté en gouttant.
Le jus est prêt. Pour celui qui le
veut, y ajouter une pincée de colorant
selon la couleur de son choix. Ne pas
y tremper ses doigts. Tourner le
mélange à l’aide d’une louche. Le jus
de baobab se déguste de préférence
glacé. Pour ce faire, le conditionner
dans des bouteilles plastiques et
garder au frigérateur. Ce jus peut
aussi bien être conditionné dans de
petits sachets et conservés au
congélateur. C’est la sucette de
baobab
Au marché de Pitoa (non loin de Garoua), plaque tournante du commerce du baobab, les
feuilles sont conditionnées dans de gros sacs pour la vente
08 - huit
La Voix Du Paysan
La culture du baobab
Dans le Sahel, le baobab est
très exploi pour des
besoins divers. Malheureu-
sement, l’éloignement et la
grande taille des arbres ne
facilitent pas la cueillette de ses
feuilles. L’autre grosse difficulté,
c’est l’insuffisance des feuilles
pendant la saison sèche. Une
technologie mise sur pied par
l’ICRAF (The World Agroforestry
Centre), permet actuellement
une production précoce et une
récolte aisée des feuilles. Une
plantation de ces arbres à un
faible écartement suivie d’une
taille régulière permet de cultiver
le baobab comme une plante
maraîchère et dans certains cas,
pas loin des ménages.
Choix de l’espèce et
mise en place
Pour le moment, la seule espèce
ciblée par cette technologie est le
baobab africain, Adansonia digitata,
connu pour sa grande taille et ses
usages multiples. La préparation du sol
consiste à labourer des parcelles de 5
à 10 m × 1,5 m en utilisant une
‘daba’ ou une ‘houe’. Des engrais
minéraux, du fumier ou du compost
bien décomposé (à raison de 7,5
à 15 kg), peuvent être incorporés
au sol pour améliorer sa fertilité,
condition nécessaire pour une
production abondante de feuilles.
La bonne qualité de la graine est
importante parce qu’elle assure
une germination rapide et un bon
taux de survie. La couche externe
de la graine est imperméable. Le
prétraitement des graines permet
l’ouverture de cette couche et
suscite une germination rapide et
homogène des graines. Plusieurs
méthodes sont utilisées à cet effet,
elles consistent à: -Mettre les
graines dans de l’acide sulfurique
concentré pendant 6 à12 heures.
Mettre les graines dans de
l’acide nitrique pendant 15
minutes.
Lorsqu’il n’est pas possible de
se procurer de l’acide, comme
c’est souvent le cas en milieu rural,
la scarification manuelle peut être
une solution ou alors la mise des
graines dans un conteneur d’eau
bouillante pendant 48
heures. Le prétraitement des
graines accélère la
germination et dans beau-
coup de cas, les graines
commencent à germer 4 à
18 jours après le semis.
Semis en pépinière et
transplantation
Avant le semis, il est
nécessaire de préparer un
bon mélange de remplissage
(terreau, sable, compost).
Ainsi, les graines peuvent
être semées sur des planches
de semis, dans des pots ou
des sachets en plastique, à
une denside 2 à 3 graines
par trou. Il est préférable de couvrir les
graines avec du sol, ensuite, les
ombrager pour au moins 8 jours ; cet
ombrage peut être diminué après une
période de 4 à 7 jours. Les semis
peuvent ainsi être exposés au soleil
pendant 12 à 15 jours après la
germination. Des arrosages réguliers
(matin et soir) mais sans excès,
permettent une bonne germination ;
trop d’eau peut provoquer des
pourritures ou le développement de
maladies à champignons. Les graines
n’ayant pas subi de prétraitement ont
peu de chance d’avoir une bonne
germination. Elles doivent être semées
sur une ligne continue à une
profondeur de 1-2 cm. Il est important
de disposer de suffisamment de
graines avant d’adopter cette
technique de semis; le nombre de
plantules peut ainsi être réduit suivant
un écartement de 10 cm × 25 cm. Les
plants élevés en pinière sont
transplantés lorsqu’ils ont 3 ou 4 mois.
L’écartement doit être de 2,5 × 2,5 m
et les trous de plantation doivent
avoir des dimensions de 60 × 60 ×
60 cm. Avant la plantation, les trous
sont remplis avec de la matière
organique Irénée Modeste Bidima
a pulpe du fruit est largement utilisée
dans la médecine traditionnelle
comme fébrifuge, analsique, anti-
diarrhéique, anti-dysentérique et dans
le traitement de la variole et de la
rougeole. La pulpe des fruits,
néralement blanchâtre, mais
pouvant être jaune ou rosée, appelée «
pain de singe » est très riche en acide
ascorbique (vitamine C, 2500 à 3000
mg/kg), soit à volume égal 6 fois
supérieur à celle contenue dans une
orange. La pulpe contient aussi des
quantités importantes dautres
vitamines essentielles telles que la
thiamine (vitamine B1), la riboflavine
(vitamine B2) ou encore la niacine
(vitamine B3 ou PP). Le goût acidulé de
la pulpe est aux acides organiques
tels que lacide citrique et l’acide
tartrique. Dans 100g de pulpe du fruit
du baobab, il y a 75.6 % de glucide,
2.3% de protéines et 0.27 % de lipides
et permet dobtenir 300 mg de
vitamine C. Enfin, elle contient des
fibres dont la quantité peut atteindre
45g pour 100g de produit, composant
essentiel du régime alimentaire. On
comprend pourquoi de nombreux
groupes pharmaceutiques ont depuis
quelques années renforcé leurs
recherches sur la pulpe de baobab.
La poudre du fruit de baobab est un
nouveau complément alimentaire très
apprécié des sportifs.
Les feuilles sont très riches en
calcium et en fer. En effet 100g de
feuilles frches contient de 400 à
2600 mg de calcium.
Les graines contiennent 15 % d’une
huile riche en acide gras essentiels
(oléique, linoléique et linolénoique) qui
est utilisée dans l’alimentation
humaine et en cosmétique. Cette huile
est plus riche en protéines que celle
d’arachide.
D’un point de vue thérapeutique,
l’huile soulage par exemple les douleurs
provoquées par les brûlure I.M.B.
Source : site web www.welly.fr
Entretien et
récolte du
baobab
’arrosage permet une croissance
rapide des plants et le développe-
ment de nouvelles feuilles.
Il est préférable d’arroser le matin et
le soir. En cas d’attaques de parasites,
les produits chimiques peuvent être
utilisés mais eu égard aux coûts élevés,
certains bios insecticides peuvent être
utilisées pour lutter contre les chenilles
et les insectes qui causent des dégâts
aux feuilles. Pour une production
continue d’une banque alimentaire de
baobab, un apport régulier de fumure
organique bien compoe ou
d’engrais est nécessaire. Cette fumure
doit être mélangée au sol autour des
plants ou mise dans les intervalles
entre les plants. Il consiste à enlever
toutes les herbes une fois toutes les
deux semaines pour éviter la
concurrence. Cette opération convient
beaucoup plus au but de
l’installation de la culture, car pendant
cette riode, les jeunes plants de
baobab ne sont pas en mesure de
concurrencer la tation envahis-
sante.
Selon des études menées par
l’ICRAF et ses partenaires sahéliens,
dans les gions les feuilles de
baobab sont consomes, on a
estimé qu’une personne a besoin de
45 g par jour ou de 16,4 kg de feuilles
fraîches de baobab par an.
Cependant, il n’est pas possible pour
chaque personne d’obtenir cette
quantité. Par exemple dans la gion
de Ségou au Mali, la consommation
annuelle des feuilles de baobab est de
2,45 kg/personne/an. La récolte peut
commencer 45 jours aps la
plantation. Les plants sont coupés à 15
cm du sol et cela toutes les 2 à 3
semaines. Il est conseillé de colter
tous les boutons terminaux ainsi que
toutes les feuilles vertes. Une étude de
rentabilité économique d’une banque
fourragère de baobab a montré que
malgré sa production continue, sa
meilleure riode de rentabilité
correspond au mois davril- mai
(période de soudure il y a peu de
feuilles sur le marché). L’analyse d’une
telle technologie doit aussi tenir
compte dautres consirations en
rapport avec d’autres avantages liés
par exemple à une production rapide,
une récolte facile et la proximité de la
parcelle en comparaison avec
l’escalade des arbres éparpillés dans
toute l’exploitation I.M.B.
Source : Note technique n° 3 (ICRAF)
La récolte des feuilles peut commencer 45
jours après la plantation
Le baobab se cultive comme plante de jardin dans le sahel
LVDP N° 231 Août 2010
en pratique
Il est possible aujourd’hui de le cultiver comme plante maraîchère.
Source : Note technique n° 3 (ICRAF)
Mise en place et gestion de banques
alimentaires dans le Sahel
N o i r V e r t
Vertus du baobab : complément alimentaire, anti-diarrhéique
Des graines
Moringa oleifera
à très bas prix
Naturopathes, producteurs,
particuliers, revendeurs :
trouvez votre compte en
achetant de bonnes graines
de Moringa oleifera à un prix
défiant toute concurrence.
Vente en gros, semis
gros et détail.
Contact : +237 77 62 94 24
A votre service
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !