télécharger le pdf - Alisea

publicité
© Laurent Lebois
Alyte accoucheur
découvrir la biodiversité
Ce guide est complété par le livret « 2 parcours pédestres
à la découverte de la biodiversité du Vésinet ». Ces guides
sont accessibles auprès du secrétariat écologie Urbaine et
Environnement ou en téléchargement sur le site Internet de la Ville :
www.levesinet.fr
les chiffres clés du Vésinet
L
e diagnostic de la biodiversité, réalisé
en 2012, a permis d’identifier de
nombreuses espèces .
La flore
L
La faune
Environ 60 espèces d’oiseaux pour la
plupart nicheurs dont 5 remarquables ;
es surfaces de pelouses laissées en
prairie naturelle ont permis d’identifier :
Pouillot fitis
5 lacs artificiels (sur 6,4 hectares) : le lac Supérieur, le lac Inférieur, le Grand lac des Ibis, le lac de la Station et le lac de Croissy ;
4 km de rivières ;
31 hectares de pelouses classées , dont 14 hectares de pelouses
sablo - calcaires ;
Une cinquantaine d’espèces
végétales remarquables, 6 espèces menacées, avec souvent des populations
exceptionnellement importantes ;
Entre 3 et 7 espèces qui pourraient
être protégées dès 2013/2014
(évolution de la réglementation à venir) ;
5 mammifères terrestres et 5 espèces
de mammifères volants (chauve-souris) ;
© Ali Taylor
500 hectares de superficie communale ;
© Aliséa
Plus de 260 espèces végétales sur moins de 100 hectares inventoriés ;
Plus de 40 000 arbres dont 6 000 sur le domaine public.
Hérisson Commun
Trèfle semeur
© Aliséa
6 espèces d’amphibiens dont une
remarquable ;
2 espèces de reptiles ;
37 espèces d’insectes ;
12 espèces de lépidoptères (papillons) ;
5 espèces d’orthoptères (criquets) ;
7 espèces d’odonates (libellules) ;
10 espèces de coléoptères (scarabées).
© Pixeltoo
Renouée du Japon
MIEUX COMPRENDRE LA BIODIVERSITE
L
a biodiversité : c’est la diversité du
vivant :
des milieux naturels ;
des espèces ;
des gènes.
Aujourd’hui, on connaît près d’1,6 million
d’espèces animales et végétales sur
terre, sur 3,6 à 100 millions qui existeraient
(selon les estimations).
leur répartition et leur abondance dans
les habitats naturels. De fait, elles détériorent, déplacent ou détruisent les espèces
indigènes dans les forêts, les zones
agricoles, les zones humides.
La circulation des espèces
© Aliséa
Définition
La disparition de la biodiversité
L
es causes sont diverses mais sont
souvent liées à l’activité humaine. Les
principales causes sont :
1 cause : la destruction des habitats.
La modification du paysage par l’urbanisation croissante, le bétonnage, ont
fragmenté les habitats, empêchant ainsi
la circulation des espèces, nécessaire à
leur alimentation et leur reproduction.
© NASA
ère
2 ème cause : la prolifération des
espèces invasives.
Ces espèces proviennent d’autres continents ou de pays voisins. Elles n’ont pas de
prédateurs ou de concurrents qui permettraient de limiter de manière naturelle
3ème cause : la pollution.
Elle est émise sous de nombreuses
formes : pollution atmosphérique, pollution des sols et de l’eau, pesticides,
matières particulaires et métaux lourds.
La pollution peut également perturber
les processus écologiques et la pollution
lumineuse joue un rôle négatif pour de
nombreuses espèces d’oiseaux.
ZIEM =
Zone d’Intérêt écologique Majeure
U
n réseau écologique comprend trois
éléments de base :
Disparition de la biodiversité =
pertes de chance pour l’être humain
Des zones noyaux : elles sont des
puits de biodiversité. Ce sont des zones
riches en espèces et en ressources nécessaires à leur développement.
Des espèces disparaissent avant
même qu’on les ait découvertes,
privant ainsi les êtres humains de
leur utilisation à des fins alimentaires,
médicales, de fabrication, de
cosmétiques ou tout simplement
d’étude.
Des corridors écologiques (ou
« continuités écologiques ») : ils assurent les relations entre les zones noyaux.
Ils peuvent être linéaires (haie boisée,
bande fleurie, route, cours d’eau, talus…)
ou ponctuels, parfois appelés « pas japonais ».
La disparition d’une espèce entraîne
l’effondrement de tout un système
écologique en détruisant la chaîne
alimentaire.
Des zones tampons : elles protègent
les zones noyaux et les corridors des
influences extérieures potentiellement
dommageables.
Les trames vertes et bleues
sont constituées de corridors
écologiques
La prise en compte des connexions
entre les espaces naturels se traduit
à l’échelon national par la création
de la trame verte et bleue, découlant
des réflexions du Grenelle de
l’environnement (Loi Grenelle II de
mai 2010) et concrètement par la
réalisation du Schéma Régional de
Cohérence Ecologique.
Une superficie de 31 hectares (312 783 m²).
LA NATURE DES SOLS DU VéSINET
L
a communauté végétale, c’est-à-dire
les types de plantes et herbes spécifiques à un milieu, dépend du type de
nature du sol, tant au niveau géologique
qu’au niveau de l’humidité présente
dans le sol.
© brgm
Au niveau géologique, la Seine a déposé
des sédiments sur la plaine alluviale, mais
également des matériaux sableux et
caillouteux. L’eau passe à travers le sol
poreux (elle « percole » dans les terres), les
nutriments sont ainsi entraînés dans les
profondeurs.
Le Vésinet est donc constitué de milieux
sableux secs et pauvres en nutriments,
autrefois appelés « Garennes » et utilisés
pour la chasse aux lapins.
Ces caractéristiques créent de fortes
contraintes écologiques sur les biotopes :
Un sol sableux qui retient mal l’eau
et les nutriments solubles tels que l’azote,
le phosphore, le potassium, nécessaires
aux espèces, avec cependant un apport
satisfaisant en calcium et magnésium
(terrasses alluviales peu décalcifiées).
Un apport en eau dépendant de la
nappe dans la craie : en été, la nappe
phréatique descend, créant ainsi un
stress hydrique très important.
En 1604, le roi Henri IV achète le bois et
le fait estimer : « terres non labourables,
en friches, bruyères, hayes, buissons,
pasturages et joignant icelles terres,
une petite garenne peuplée de lapins».
Le biotope
Le terme biotope doit être entendu
au sens large de « milieu indispensable
à l’existence des espèces de la faune
et de la flore ».
C’est une aire géographique bien
délimitée, dont les conditions
particulières (géologiques, hydrologiques,
climatiques, sonores…) sont nécessaires
à l’alimentation, la reproduction,
le repos de certaines espèces.
LES 3 MILIEUX DU VESINET
Il existe 3 types de milieux au Vésinet :
Les milieux ouverts correspondant
aux zones de pelouses et principalement
situés dans l’espace public ;
Les milieux boisés correspondant en
majorité à l’espace privé ;
Les milieux aquatiques constitués
par les lacs et rivières et principalement
situés dans l’espace public.
© Paulo 1184
© Aliséa
Pelouses en fauche tardive
L
e diagnostic écologique a mis en
évidence la présence de pelouses
sablo-calcaires qui sont remarquables à
deux niveaux :
Leur superficie : 7 ha de pelouses
en bon ou très bon état ont été recensés
et 7 ha en mauvais état mais susceptibles d’être restaurés assez aisément. La
commune abrite donc environ 1 % du
total de la surface des pelouses sablocalcaires intégrées au réseau Natura 2000
français, ce qui, selon l’évaluation du
Ministère de l’Ecologie, fait du Vésinet
un site important au niveau national
pour la conservation de cet habitat
particulièrement rare et menacé (moins
de 2000 ha en tout dans le réseau Natura
2000 français).
Leur typicité et leur richesse floristique :
il est extrêmement rare de trouver autant
d’espèces caractéristiques menacées sur
un même site.
© Aliséa
Une cinquantaine d’espèces végétales
remarquables a été identifiée sur ces
pelouses dont le Trèfle semeur en danger
d’extinction et qui a la particularité de
semer lui-même ses graines en les enfouissant dans le sol.
L’amélioration de l’état de certaines
pelouses dégradées est possible en
supprimant des facteurs défavorables,
tels que les densités trop fortes d’oiseaux
(Oies Bernaches du Canada) qui piétinent les pelouses ou la présence de robiniers, arbres qui en enrichissant le sol en
azote appauvrissent la diversité végétale
autour d’eux.
Les gestes de la commune
L
a fauche tardive
La gestion différenciée des espaces
verts, qui consiste à « réaliser le bon entretien au bon endroit » se traduit sur les
pelouses par des modes de tonte différents.
Sur les pelouses présentant un intérêt
floristique très fort, la commune a défini
des zones prioritaires pour lesquelles elle
pratique une fauche tardive. Cela signifie
que la pelouse n’est tondue qu’une seule
fois par an (en septembre) une fois que
le cycle de reproduction des plantes a
été effectué. Le cortège floristique est ainsi
maintenu et de nombreuses espèces des
prairies (papillons, crickets, oiseaux etc)
peuvent s’alimenter et se reproduire au
sein de ces espaces.
Les autres zones ne sont tondues que de
5 à 7 fois par an. Les produits de la tonte
sont finement broyés sur place et déposés
sur le sol pour l’enrichir et l’humidifier.
L
a protection foncière
Les pelouses sont
classées au titre des
Monuments et des Sites,
elles sont donc inconstructibles.
Les gestes citoyens
L
a gestion différenciée de vos pelouses
La préservation de la flore ne doit pas
être limitée qu’au domaine public. La mise
en place dans un endroit de votre jardin
d’une zone plus « sauvage » permettra à
cette flore remarquable de se développer.
Cet espace, même de quelques mètres
carrés, doit être situé de préférence à
l’écart des chemins de circulation pour
éviter le piétinement et le dérangement.
© Michael Appel
Les milieux ouverts : les pelouses sablo-calcaires
Demi-deuil
L’entretien de cette « friche » se fait une
fois par an à l’automne, avec exportation
des produits de fauche (vous pouvez les
mettre dans votre composteur).
Les insectes pollinisateurs, essentiels à la vie !
Il s’agit d’insectes, en particulier les hyménoptères (abeilles), qui, en butinant
les fleurs pour se nourrir, transportent du pollen d’une fleur à une autre et en assurent
la pollinisation.
Ces insectes sont indispensables à la production de graines, de fruits et légumes.
80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées.
Pourtant ces insectes sont en déclin, menacés par les différents polluants présents
dans la nature (insecticide, désherbant…).
Globalement même si les chiffres ne sont pas arrêtés, 20 à 30 % des abeilles
disparaissent chaque année (avec une augmentation du pourcentage
ces dernières années).
Voici les insectes remarquables des pelouses du Vésinet qui sont favorisés :
l’Oedipode turquoise, espèce protégée en Ile-de-France
l’Hespérie de l’alcée (ou L’Hespérie de la passe-rose), espèce déterminante
de ZNIEFF
le Demi-deuil, espèce déterminante de ZNIEFF
Mais les populations d’insectes ordinaires sont aussi fortifiées et pérennisées.
© Wikimédia Siga
Grand Capricorne
Les milieux boisés
a ville compte 40 000 arbres implantés
sur le territoire, dont 6 000 répartis
sur le domaine public. Cet élément de
paysage a donc une grande valeur
patrimoniale pour le cadre de vie des
Vésigondins,mais aussi pour la biodiversité,
puisque les arbres et ici particulièrement les
chênes, abritent un écosystème complet.
Les gestes de la commune
Les arbres publics sont élagués en
taille douce raisonnée ;
Une centaine d’arbres remarquables
ont été inscrits dans le Plan Local
d’Urbanisme ;
L’arbre étant un être vivant qui naît, vit, se
reproduit et meurt, sa durée de vie varie
en fonction de son espèce,
de sa localisation, des
La faune des arbres du Vésinet
conditions de milieu et de
son état de santé.
Les arbres comme le chêne, accueillent
de nombreuses espèces :
Les plus vieux arbres sont les
chênes, dont certains ont
Des oiseaux cavernicoles des feuillus : le Pic vert,
le Pic épeiche et les plus remarquables Pigeon
250 ans.
Colombin, Rougequeue à front blanc et Pic mar
(qui affectionne particulièrement les chênes)…
On recense plus de 160
espèces, 90% d’arbres à
Des mammifères : l’écureuil roux, la Pipistrelle
feuilles caduques, 10%
commune, La Noctule commune…
de conifères. Les espèces
prépondérantes sont les
Des insectes : le Grand Capricorne, les insectes
marronniers, les érables et
saproxyliques en général comme le Lucane Cerf-volant…
les chênes.
© Battyjan
Pipistrelle
L’analyse de l’état physique et
phytosanitaire des 6 000 arbres publics
a été réalisée en 2012 et est mise à jour
régulièrement ;
qu’ils ne soient pas dangereux, car ils
présentent un grand intérêt pour la faune.
Ils attirent insectes (parfois rares et protégés), petits mammifères et oiseaux (Picvert, Mésanges, Chauve-souris etc…)
qui y font leur nid et se nourrissent de ses
insectes.
Le maintien du lierre sur le tronc des
vieux arbres est également d’un grand
intérêt, puisqu’il nourrit la faune en
période hivernale grâce aux baies
produites et augmente les potentialités
de nidification.
Le service Patrimoine arboré intervient
gratuitement pour conseiller les Vésigondins sur la taille et la coupe des arbres
(environ 250 visites terrain par an).
Le barème de l’arbre va être lancé en
2013. Il permettra de donner une valeur
économique aux arbres d’ornement et
de répercuter en cas de préjudice son
coût aux contrevenants.
Les gestes citoyens
Procéder à une gestion raisonnée de
ses arbres
Sauf dans le cas d’arbres remarquables, il
vaut souvent mieux remplacer un arbre
malade ou vieillissant, plutôt que de
faire de « l’acharnement thérapeutique ».
Le chêne est à privilégier d’autant qu’il
permet l’accueil de nombreuses espèces
intéressantes (Pic, Grand Capricorne). Les
coupes de chênes sont donc à éviter.
Mais il est aussi intéressant de conserver
de vieux arbres à cavités, des arbres
morts sur pied ou à terre sous réserve
© Aliséa
L
Tailler ses arbres :
La charpente de l’arbre, son port et son
allure générale sont importants pour son
équilibre (résistance au vent) et pour
l’esthétique. Une taille doit respecter ces
paramètres sans modifier l’allure générale : on ne doit pas voir qu’il a été taillé.
La taille d’une branche est un geste qui
paraît anodin mais qui peut s’avérer
néfaste pour la survie de l’arbre, en
occasionnant une blessure qui peut
s’infecter. Par conséquent c’est un acte
« chirurgical » qui doit être réfléchi et
réalisé par une entreprise compétente
et respectueuse des pratiques préconisées par la commune.
© Patrick Charpiat
Quelques principes pour tailler une
branche :
Planter une haie champêtre mixte
Une haie champêtre mixte est un boisement linéaire de 1 à 5 mètres de largeur
sur un ou deux rangs d’arbres.
La coupe d’une branche de plus de
10 cm de diamètre laisse une blessure
difficile à cicatriser.
La taille doit normalement être pratiquée
avec du matériel stérilisé.
à défaut, il faut veiller à
nettoyer les outils après
toute intervention sur un
arbre malade. Il n’est pas
recommandé d’intervenir
sur les plaies (blessures de
l’écorce, branches sectionnées), le remède étant
souvent pire que le mal.
L’application de vernis ou
de goudron de Norvège sur les plaies
est à éviter ; elle favorise le développement des micro-organismes et des foyers
de pourriture et empêche le processus
naturel de cicatrisation.
Les techniques de taille sont détaillées
dans le « Livre vert des arbres » disponible
au C.I.A. V.
Les gains de ce type de haies sont
multiples puisqu’elles ont une action
brise-vents efficace, elles participent à
prévenir la sécheresse, les inondations et
l’érosion des sols.
Par ailleurs, elles permettent à la faune
locale (les oiseaux, les insectes, les petits
mammifères…) de trouver des zones de
refuge et de transit, des lieux de nidification et des réservoirs de nourriture.
© Crystal leigh Shearin
L’arbre cicatrise mieux en période
de végétation (de mars à octobre).
Il a du mal à réagir dans les périodes
de sécheresse (juillet-août). Les tailles
doivent donc être réalisées de mars à
juin ou de septembre à octobre. Cependant, dans le cadre d’une
démarche
écologique,
il est préférable d’éviter
d’intervenir
en
période
de nidification. L’idéal est
donc de tailler les arbres de
septembre à octobre.
champêtre sur le territoire du Vésinet (une
liste d’espèces recommandées est disponible dans le Plan Local d’Urbanisme) :
Aubépine à un style (Crataegus monogyna)
Buis (Buxus sempervirens)
Charmille (Carpinus betulus)
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)
Fusain d’Europe (Euonymus europaeus)
Genêt à balais (Cytisus scoparius)
Genévrier commun (Juniperus communis)
Nerprun purgatif (Rhamnus catharticus)
Noisetier (Corylus avellana)
Prunellier (Prunus spinosa)
Troêne (Ligustrum vulgare)
Viorne lantane (Viburnum lantana)…
éviter les haies mono-spécifiques
Les espèces à planter pour composer
votre haie champêtre doivent être adaptées à notre région et à ses conditions
de sols (calcaire, sableux, degré d’humidité…). Lorsque vous achetez des plants
chez un pépiniériste exigez l’espèce qui
correspond au nom latin. En effet, si vous
demandez un troène, vous pourriez vous
retrouver avec un Troène de Californie
(espèce non locale) au lieu d’un Troène
commun (espèce locale).
à titre d’exemple, voici une liste d’espèces
intéressantes pouvant constituer une haie
Devenues quasi systématiques en
milieu urbain, les haies composées
d’une seule espèce se révèlent
d’intérêt limité en termes
de biodiversité d’où leur appellation
de « béton vert » !
Les haies de Thuyas (majoritaires
dans les contextes urbains) acidifient
les sols et produisent de ce fait
un humus impropre à la vie !
© Arbre.org
© Ghislain 38
Serin Cini
© Aliséa
catalogue de la flore vasculaire
d’île-de-France réalisé par le Conservatoire
Botanique National du Bassin Parisien qui
indique le caractère invasif des espèces
floristiques.
Les milieux
milieux aquatiques
aquatiques
Les
L
© Luc Viatour
a ville compte cinq lacs artificiels
sur 6,4 hectares et un réseau de
4km de rivières. Bien que le diagnostic
écologique n’ait pas identifié d’espèces
remarquables sur ces milieux, ils constituent pour certaines espèces un lieu de
Libellule
nourrissage, de reproduction et de vie
notamment pour certaines espèces
comme les amphibiens.
L’amélioration des berges permettrait
d’augmenter le potentiel d’accueil sur le
territoire en remplaçant des berges artificielles bétonnées par une berge plantée
de plantes aquatiques avec une pente
plus douce.
Ces aménagements permettraient à de
nombreuses espèces telles que les libellules de trouver des zones favorables pour
la reproduction.
La Ville a donc commencé à revégétaliser une zone de berge du Lac des
Ibis.
Les espèces exotiques envahissantes du Vésinet
I
l s’agit d’espèces végétales ou
animales qui vont proliférer et progressivement remplacer les espèces locales
naturelles. Les invasives, le plus souvent
exotiques (non locales), mettent en péril
le fonctionnement des écosystèmes et
contribuent à la perte de la biodiversité.
©Gossipguy
Au Vésinet, les principales espèces
exotiques envahissantes recensées
sont : la Renouée du Japon, le Bambou, le
Robinier faux-acacia, l’Ailante glanduleux
pour les espèces végétales et la Tortue
de Floride, la Bernache du Canada, la
Perruche à collier, la Coccinelle de Chine
pour les espèces animales.
Les gestes de la commune
L
a Ville a annexé au Plan Local
d’Urbanisme la liste des essences à
planter au Vésinet ainsi que la liste des
plantes à éviter. Cela a pour objectif de
permettre aux habitants d’éviter d’implanter, dans leur jardin, des espèces exotiques
envahissantes ou inadaptées au contexte
local qui mettraient en péril les espèces
autochtones et contribueraient à une
perte de la biodiversité.
Les gestes citoyens
A
Perruche à collier
vant tout achat, pensez à vérifier si
les espèces végétales ou animales
sont identifiées comme invasives
(www.europe-alienes.org) ou grâce au
Par ailleurs, il faut procéder à l’arrachage
lorsqu’une espèce de votre jardin est
notée comme espèce exotique envahissante avérée. Attention, des précautions
doivent être prises dans certains cas, il faut
donc vous rapprocher de votre commune
ou d’un organisme spécialisé (association ou entreprise). En effet, certaines
espèces peuvent être particulièrement
dangereuses pour l’homme, comme la
Berce du Caucase qui provoque des
brûlures importantes, ou pour l’environnement, comme la Renouée du Japon ou
la Jussie dont le moindre fragment peut
repousser.
(NAC) dans la nature, car cela impacte
les espèces locales. Par exemple, le Tamia
de Sibérie prend peu à peu la place de
notre écureuil roux, la Perruche à collier
chasse le Pigeon colombin de sa cavité
ou encore la Tortue de Floride, carnivore
les premières années, qui se nourrit de
petits poissons, de crustacés ou d’insectes.
Bernaches
Enfin, il ne faut pas relâcher les
Nouveaux Animaux de Compagnie
Les oiseaux d’eau exotiques et la Bernache du Canada
Les oiseaux d’eau exotiques ont été identifiés comme étant la seconde cause
de dégradation des zones humides et trois d’entre elles font partie de la liste
des 100 espèces les plus préoccupantes du programme DAISIE (Delivering Alien
Invasive Species Inventories For Europe) : Erismature Rousse, l’Ibis sacré et
la Bernache du Canada.
La Bernache du Canada a été introduite à des fins principalement ornementales
en Angleterre dès le 17ème siècle, puis dans le reste de l’Europe au 20ème siècle. Elle
s’est développée de manière importante ces dernières années.
Les principaux impacts de la Bernache du Canada sont :
le surpâturage des pelouses, qui en arrachant l’herbe peut conduire à la mise
à nu du sol ;
le brûlage des gazons, pelouses et autres espaces verts provoqué par l’acidité des fientes ;
la destruction partielle ou totale de cultures agricoles ;
le risque de pollution des eaux de baignade pouvant avoir des conséquences sur la santé humaine (transmission de la conjonctivite et du botulisme par exemple) ;
la concurrence avec les espèces locales : une concurrence alimentaire mais aussi territoriale ;
le risque d’hybridation, principalement avec les oies sauvages (Oie cendrée
et Oie rieuse notamment) et les oies domestiques, mais aussi, plus rarement, avec le Canard colvert et la Bernache nonnette. Ces hybridations conduisant
à une pollution génétique.
Attention :
Nourrir cette espèce conduit à sa sédentarisation.
Le nourrissage de la faune sauvage est interdit sur le territoire du Vésinet
par arrêté municipal en date du 16 octobre 2008.
© Scuglik
Une superficie de 31 hectares (312 783 m²).
La faune du Vésinet
e nombreuses espèces ont été
recensées sur le territoire. Certaines en
nombre important comme le Hérisson
d’Europe. Compte-tenu du caractère
urbain de la commune et de la pression
foncière exercée, les lieux propices
pour la reproduction, la nidification, le
repos ou l’hibernation peuvent être de
plus en plus difficiles à trouver. En effet,
les greniers sont de plus en plus aménagés
diminuant les possibilités de refuge
notamment pour les chauves-souris et
certains oiseaux nocturnes, les anfractuosités sont bouchées (fissures, mur de
pierre rejointé) diminuant les caches pour
les insectes et les reptiles. Cet ensemble
de facteurs provoque un impact négatif
sur la faune remarquable et ordinaire.
Les gestes de la commune
Le Vésinet agit déjà dans ce domaine
avec la pose de nichoirs à mésange,
mais aussi de nichoirs sur radeau pour les
canards et poules d’eau.
Une dizaine d’observatoires à insectes a
été installée dans les espaces et établissements publics, offrant un lieu de protection
et de reproduction pour des espèces
comme les coccinelles, les papillons de
nuit ou encore les abeilles solitaires.
Pour les favoriser, un abri pour chauvesouris est indispensable en journée. Il est
à fixer entre 2,5 et 5 mètres du sol, suivant
la hauteur du vol des Chauves-souris.
Suivant la saison ou leur préférence,
plusieurs orientations sont possibles :
l’idéal est de fixer 3 abris à Chauves-souris
sur le même arbre, l’un vers le Nord et les
autres vers le Sud - Sud-Est. La taille de
la fente d’entrée déterminera l’espèce
« locatrice » .
Hirondelle rustique
© Cohabiter avec la nature
Les gestes citoyens
L’installation d’abris pour la faune
Des animaux, en contexte urbain,
peuvent nécessiter un coup de pouce en
hiver notamment pour hiberner comme
le Hérisson, la Chauve-souris, la Belette, la
Coccinelle, le Bourdon…
Compte tenu de la concentration importante de Hérissons sur le territoire, la réalisation d’abris en faveur de cette espèce
parait intéressante.
Le Hérisson :
Pour le Hérisson qui commence à rechercher un abri à la fin de l’automne, il existe
plusieurs possibilités :
- Le tas de bois, de branches ou de
feuilles que vous pouvez constituer lors de
travaux d’élagage ou d’entretien.
- L’achat ou la création d’un abri spécifique.
De nombreuses solutions peuvent donc
être mises en place pour créer des lieux
de substitution.
Il existe pourtant des solutions comme
placer une planche sous le nid ou installer des planches d’accueil à des endroits
moins préjudiciables.
© Aliséa
D
La Chauve-souris :
Insecticide naturel, un individu mange
près de 300 à 500 insectes par nuit
(notamment les moustiques) soit environ
60 000 par an !
La pose de nichoirs
La pose de nichoirs en bois se fait pendant
l’hiver, période durant laquelle les oiseaux
recherchent un site où nicher. Il se pose
en hauteur (entre 2 et 7 mètres) sur un
tronc, un mur, un poteau.
Si vous décidez de le fixer sur un arbre,
quelques précautions sont à prendre :
Le cas de l’Hirondelle
Cette espèce insectivore est menacée en
France (sur 13 ans : – 36 % pour l’Hirondelle
rustique et – 84 % pour l’Hirondelle des
fenêtres). En effet, l’utilisation d’insecticides et le manque de matériaux (terre
argileuse) ou de structures adaptées
(façades trop lisses) pour construire
son nid, conjugués à la destruction des
nids par des propriétaires voulant éviter
les nuisances dues à leurs excréments,
contribuent à son déclin (il faut environ 10
jours à l’hirondelle pour construire un nid).
- Pour éviter de blesser l’arbre en l’installant,
vous pouvez utiliser une vieille chambre à
air ou mettre des cales en bois entre le
tronc et votre fil de fer. Dans ce dernier
cas, il faudra desserrer l’attache chaque
année pour compenser la croissance de
l’arbre.
- Ne le posez pas sur une branche, afin de
ne pas faciliter le travail des prédateurs
comme le chat.
- Il est à placer de préférence dans un
endroit calme et son ouverture doit être
opposée aux vents et pluies dominants.
© Aliséa
© Trash 6
Nid de rouges-gorges
Grenouille Rousse
La pollution des nappes phréatiques
L
Toutefois, vous pouvez facilement en réaliser vous-même
avec vos enfants en tenant
compte des spécificités
du nid de l’espèce que
vous souhaitez accueillir. Il
faudra veiller à nettoyer les
nids en automne. En effet,
les oiseaux prospectent en
hiver leur site de nidification.
nichoirs
Protection réglementaire des espèces
et de leurs nids
Articles L 411-1 et suivants du Code de l’Environnement
et Arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste
des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire :
La destruction, la mutilation, la capture ou
l’enlèvement, la perturbation intentionnelle,
la naturalisation et - qu’ils soient vivants ou mortsle transport, le colportage, la détention, la mise
en vente, la vente ou l’achat, mais également
l’enlèvement ou la destruction des œufs ou des nids,
ainsi que la destruction, l’altération ou la dégradation
des milieux où vivent ces oiseaux sont interdits et
répréhensibles.
Tout responsable d’une telle infraction s’expose à
une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 € et / ou à
une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à
1 an (art. L 415-3 du Code de l’environnement).
© Andrzej Skwarczynski
Il existe désormais des
en
vente
chez
les
pépiniéristes
pour
de
nombreuses espèces comme
les Mésanges bleues et
charbonnières, la Sitelle
torchepot, le Rouge-gorge,
l’Hirondelle…
Les substances actives contenues dans
les produits pesticides sont efficaces
parce qu’elles sont toxiques. Elles
présentent donc un risque pour l’homme
(dégradation de la qualité de l’eau
potable et problèmes de santé publique)
et les écosystèmes. Elles sont entraînées
par les eaux de ruissellement à travers
le sol et se retrouvent dans les nappes
souterraines qui servent à l’alimentation
en eau potable. De plus, au Vésinet, tous
les ruissellements de pesticides qui se
retrouveraient emportés dans les caniveaux vont directement polluer la Seine
(pas de traitement).
Le sol du Vésinet étant sableux, les risques
de pollution des eaux souterraines
et nappes phréatiques sont encore plus
importants.
Les gestes de la commune
La commune du Vésinet s’est
engagée dans une démarche zéro
pesticide. Les pelouses et espaces
verts sont entretenus sans produits
phytosanitaires depuis 2010.
Les gestes de la population
La lutte biologique
La lutte biologique se base sur la destruction des parasites par leurs prédateurs
naturels.
Il s’agit donc de protéger et de favoriser
ces « prédateurs» afin d’en faire des « auxiliaires» des jardiniers.
Nos amis les « auxiliaires » :
Les Araignées
Elles ont souvent une mauvaise image.
Il est pourtant important de ne pas les
détruire, car elles dévorent en grande
quantité toutes sortes d’insectes. A titre
d’exemple, quelques Epeires diadème
sont capables de détruire plus de 2 kg
d’insectes à l’hectare sur une année !
© Jaleainc
es produits phytosanitaires ( pesticides,
herbicides, fongicides ) sont des
produits chimiques de synthèse. Ils sont
abondamment utilisés en milieu agricole,
dans les espaces verts et les jardins afin
de lutter contre les organismes « nuisibles »
ou pour empêcher le développement de
la flore spontanée, appelée communément « mauvaises herbes ».
Chaque nichoir, par sa forme et le
diamètre de son ouverture, est spécifique
à une espèce.
Araignée
La Coccinelle
Elle fait partie des meilleures auxiliaires
des jardiniers. Les adultes et les larves de
Coccinelles s’attaquent essentiellement
aux Pucerons, mais aussi aux Aleurodes
(appelés aussi Mouches blanches qui
détruisent les plantes en suçant leur sève)
et aux Cochenilles. Une seule coccinelle
© Kodakgold
© Aliséa
Myosotis
Chrysope
Une seule larve peut consommer jusqu’à
500 pucerons pendant son développement (d’une durée de 3 semaines).
La Musaraigne
Plus petite que la souris, la Musaraigne
n’en est pas moins une redoutable prédatrice. Carnivore, elle n’occasionne pas
de dégât aux cultures car elle se nourrit
essentiellement d’insectes et de vers.
Les Chauves-souris
Contrairement aux légendes, les Chauvessouris ne s’agrippent jamais aux cheveux
et ne sucent pas le sang des hommes.
Par contre, elles mangent en une nuit
l’équivalent de leur poids en insectes et
papillons nocturnes comme les Pyrales
et les Phalènes, insectes très nuisibles aux
plantations.
Les Mustélidés
Les représentants les plus connus des
mustélidés sont la Belette, l’Hermine ou la
Fouine.
Même s’ils font des dégâts dans les
poulaillers, les Mustélidés éliminent un
grand nombre de Rats, de Campagnols
et de Mulots.
Les Oiseaux
Les oiseaux sont des aides précieuses
au jardin. Même si certains consomment
quelques fruits (bandes d’Etourneaux,
Les Amphibiens
Les Amphibiens détruisent les insectes
et larves d’insectes aquatiques (moustiques, limaces, chenilles). La création et
la préservation des mares permettent leur
survie.
Fauvette à tête noire
Merles etc…) et quelques légumes,
la majorité des oiseaux est insectivore
comme les Mésanges, les Martinets, les
Hirondelles et les Roitelets. Une Mésange
mange presque son poids par jour en
insectes. Même les Moineaux sont utiles
et malgré leur abondance apparente, les
effectifs ont tendance à diminuer ; à eux
seuls, ils dévorent plus de hannetons que
les autres oiseaux cités.
Les Merles, malgré les prélèvements qu’ils
effectuent au potager et au verger, éliminent de nombreux insectes et leurs larves.
Les Pics se nourrissent d’insectes et de
larves cachés sous l’écorce des arbres.
Les associations bénéfiques de plantes
Pour éviter d’utiliser des moyens chimiques
de lutte contre les parasites vous pouvez
associer des plantes.
Des fleurs pour protéger les légumes :
- Plantez des Myosotis autour de vos pieds
de framboisiers pour éloigner les vers du
framboisier ;
- Les Soucis ont la réputation de tenir à
distance les insectes. Plantez-en dans
votre potager en les mariant aux carottes,
aux choux et aux laitues ;
- Plantez des Capucines entre vos rangs
de tomates, choux, carottes, pommes de
terre et haricots pour les protéger des
mouches blanches (aleurodes) ;
- Mariez les œillets d’Inde aux Tomates,
Choux, Haricots, Carottes, Pommes de
terre et Poireaux. Ils éloignent les vers et
les mouches blanches (aleurodes). Leur
odeur fait fuir bon nombre d’insectes et ils
favorisent le développement des tomates ;
- Déposez des branches de Genêt entre
vos rangs de choux pour lutter contre la
chenille du chou ;
- Pour augmenter votre production de
haricots, plantez parmi eux des Pois de
senteurs qui attireront les insectes pollinisateurs.
Des plantes aromatiques pour protéger
les légumes et les fleurs :
- Plantez de la Ciboulette aux pieds des
rosiers pour lutter contre l’oïdium.
- Utilisez le Romarin et le Thym pour éloigner
les pucerons et la piéride du chou.
- La Lavande et la Menthe tiendront à
distance les fourmis, mais aussi les pucerons.
- La Tanaisie protège des vers gris, des
fourmis et des doryphores.
Des légumes pour protéger…
des légumes :
- La Tomate près du chou tiendra à
distance la piéride.
- En association avec la Menthe ou de la
Sauge, le Fenouil protègera les choux des
chenilles et des papillons.
© gerbeaud.com
© Entomart
La Chrysope (ou lion des pucerons)
La Chrysope est un insecte au corps vert
allongé et aux longues ailes transparentes. Elle est assez fréquente dans les
parcs et jardins. La jeune larve, très active,
est un redoutable prédateur qui s’attaque
aux acariens, pucerons, aleurodes et aux
cochenilles.
Le Hérisson
Redoutable prédateur des limaces, le
Hérisson est un auxiliaire apprécié des
jardiniers (cf. page dédiée aux abris).
© Aliséa
peut manger plus de 100 Pucerons dans
la journée. On peut désormais acheter
par correspondance ou dans certaines
jardineries des larves de coccinelles mais
attention de ne pas acheter des coccinelles chinoises qui remplacent peu à
peu notre coccinelle nationale. Toutefois, les coccinelles ne survivent pas aux
gelées tardives.
© juhanson
Héron cendré
TESTER VOS CONNAISSANCES
Pour quelles espèces cet arbre à cavité est-il favorable ?
A : Les oiseaux
B : Les amphibiens
C : Les insectes
© Aliséa
Plusieurs réponses possibles.
Quelle est la particularité de cette espèce ?
A : Elle est carnivore
B : Elle est aquatique
C : Elle stocke l’eau pour résister à la sécheresse
Quelle est cette espèce en danger d’extinction ?
A : Le Trèfle strié
B : Le Trèfle scabre
C : le Trèfle semeur
Quelle est sa particularité ?
A : Il sème lui-même ses fruits
B : Il sème lui-même son pollen
C : Il sème lui-même ses graines
Pourquoi ne faut-il pas nourrir les Bernaches
du Canada ?
A : L’obésité leur est fatale
B : Elles sont exotiques envahissantes
C : Elles sont en concurrence avec les espèces locales
D : C’est interdit
Pourquoi ne faut-il pas tondre trop
régulièrement certaines zones ?
A : Car les pelouses colorées apportent un plus esthétique à la ville
B : Pour favoriser la biodiversité
C : Pour permettre aux plantes de se reproduire
D : Pour conserver les espèces en voie de disparition
Le grand Capricorne est-il une espèce nuisible ?
A : Oui, il attaque les arbres et les fait mourir
B : Non, il ne s’attaque qu’aux vieux arbres déjà mourants.
Ce livret a été réalisé grâce au soutien de la Région île - de - France
et de la Lyonnaise des Eaux - Suez.
Rédaction : Aliséa, 152 av de Paris 78000 Versailles (01 39 53 15 84)
Contribution
Juliette Guigue, Josyane Husson, Bruno Dupuis, Julien Wagner
Mise en page : Marie Bruggeman
Crédit photographiques :
Couverture : Serin Cini © Ghislain 38
Quatrième de couverture : Orpin réfléchi © Aliséa - B Abraham
éditeur : Le Service Développement Durable pour la Ville du Vésinet - 2013
Imprimé sur papier Cyclus Print recyclé.
Réponses : Question 1 : A et C - Question 2 : C - Question 3 : C - Question 4 : C - Question 5 : B, C et D - Question 6 : A, B, C et D - Question 7 : B
Ville du Vésinet
Hôtel de Ville
60, boulevard Carnot
78110 Le Vésinet
www. levesinet. fr
Tél : 01 30 15 47 00
Téléchargement