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phique » (sur le sens de ce terme à propos de Pascal, voir
notre Introduction). Ce volume ne retient donc pas les
« pensées » sur la justice, l’imagination, l’esprit de géomé-
trie et l’esprit de finesse, et fort peu de celles consacrées
aux miracles, aux « figuratifs », aux prophéties, à l’Ancien
et au Nouveau Testament. Ce choix, comme tout choix, est
critiquable. Mais nous pensons qu’il permet une première
entrée cohérente dans une œuvre puissante mais difficile.
Précisons enfin que chacune des « pensées » ici repro-
duites est donnée intégralement, sans aucune coupure.
Notre souhait est que ceux des élèves des lycées (à qui
s’adresse ce volume) qui seraient intéressés par les textes
que nous présentons prolongent cette lecture en lisant une
des nombreuses éditions intégrales des Pensées dispo-
nibles en librairie (on donnera la préférence à l’édition
Lafuma ou à l’édition Le Guern, en attendant celle de Jean
Mesnard ; voir la bibliographie en fin de volume et la note
9, page 13).
Notre texte suit l’édition de Louis Lafuma. Le numéro
en tête de chaque « pensée » est celui de l’édition Lafuma
dans la collection « L’Intégrale », Le Seuil, 1963 (nous
avons corrigé quelques coquilles de cette édition) ; le nu-
méro en italique qui le suit est celui de l’édition Brun-
schvicg. Les textes entre parenthèses et en italique dans le
corps des Pensées sont des textes que Pascal a rayés après
les avoir écrits.
Dans notre introduction, les références marquées L.
suivi d’un numéro renvoient donc aux Pensées dans
l’édition Lafuma, édition dont la numérotation est reprise