d’obtenir seulement des cellules exprimant OVA. En effet, les cellules qui expriment OVA
expriment aussi un gène de résistance à la généticine (R) et vont donc survivre à
l’antibiotique, tandis que les cellules n’exprimant pas OVA sont sensibles à l’antibiotique
(fig.3). Suite à ça, on transfère la solution dans des tubes de culture cellulaire, à l’aide
d’une pipette et on les centrifuge pendant 5 minutes. Avec une pipette pasteur et une
pompe à vide, on aspire le surnageant, le culot cellulaire restant au fond des tubes de
culture. Le PBS est rajouté, afin de diluer les cellules cancéreuses et de pouvoir passer au
comptage, à l’aide du quadrillage Neubauer. On rajoute de nouveau du PBS pour obtenir
la concentration de cellules souhaitée et ce qu’on obtient est la solution de cellules
tumorales EG7 que l’on va injecter aux souris.
fig.3 Expression d’un gène de résistance à la Généticine par les cellules EG7
A l’animalerie :
On dispose d’un total de 15 souris, C57Bl/6, qui sont séparées en 3x5. Avant de
commencer toute procédure, les souris doivent être anesthésiées. On injecte
l’anesthésiant dans le péritoine.
Puis, on rase le flanc gauche, et on injecte le lymphome EG7 en sous-cutané à chaque
souris.
Par la suite, notre tutrice injectera le vaccin dans les tumeurs. Cinq souris seront injectées
avec du PBS (contrôle), 5 souris avec du CpG-B seul (adjuvant ciblant spécifiquement les
pDC) et 5 souris avec CpG-B en présence d’OVAII (antigène tumoral reconnu par les
lymphocytes T CD4+).
RESULTATS
On constate une baisse de la croissance tumorale suite aux injections des vaccins. On
remarque qu’en présence de CpG-B et l’antigène OVAII, la taille des tumeurs s’est
stabilisée. Quant à l’injection avec du PBS, la croissance a continué de manière
exponentielle, car ce n’est qu’un contrôle et pas un vaccin thérapeutique.
Résistant
OVA