Sommaire général Je me teste sur... Mode d’emploi 3 Sommaire 8 Enseignement obligatoire 11 Enseignement de spécialité 126 Lexique 154 Index 165 Guide d’installation du logiciel 167 SOMMAIRE GENERAL 7 Je me teste sur... Sommaire PARTIE I - ONDES ET MATIERE 1 Ondes et particules 11 2 Caractéristiques des ondes 20 3 Propriétés des ondes 27 4 Analyse spectrale 33 PARTIE II - LOIS ET MODELES 5 Temps, cinématique et dynamique newtoniennes 39 6 Mesure du temps et oscillateur, amortissement 50 7 Temps et relativité restreinte 58 8 Temps et évolution chimique : cinétique et catalyse 62 Structure et transformation de la matière : représentation 9 spatiale des molécules Structure et transformation de la matière : transformation en 66 10 chimie organique 73 11 Réaction chimique par échange de proton 78 12 Energie, matière et rayonnement 85 ../.. 8 SOMMAIRE Sommaire Je me teste sur... PARTIE III - DEFIS DU XXIE SIECLE 13 Economiser les ressources et respecter l’environnement 94 14 Synthétiser des molécules, fabriquer de nouveaux matériaux 101 15 Transmettre et stocker de l’information 108 16 Créer et innover 119 PARTIE IV - SPECIALITE 17 L’eau 126 18 Son et musique 135 19 Matériaux 143 Le sommaire suit les parties du programme officiel. SOMMAIRE 9 Ondes et particules 1 Testez-vous sur ce chapitre avec l’option sujet/programme du logiciel. De nombreux phénomènes naturels, la houle, le son ou la lumière, sont de nature ondulatoire. En étudiant ces phénomènes, en particulier les rayonnements issus du Cosmos, l’Homme a pu améliorer considérablement sa connaissance de l’Univers. A partir de la simple observation de la lumière d’une étoile, on peut en déduire son éloignement et sa composition chimique. La propagation d’une onde s’accompagne toujours du déplacement de particules, mais pas toujours dans la direction de l’onde. A. Rayonnements dans l’Univers 1. Sources L’Univers observable depuis la Terre comporte une grande variété d’objets : étoiles, galaxies, nébuleuses, pulsars et quasars. Tous ces objets émettent des ondes électromagnétiques visibles ou invisibles, que nous pouvons capter et analyser, permettant ainsi d’en déterminer la composition ou la température. a) Ondes électromagnétiques Pour caractériser une onde électromagnétique (OEM), on utilise soit la longueur d’onde (λ), dans le vide, exprimée en mètres, soit la fréquence (f) exprimée en Hertz (Hz). Ces deux grandeurs sont liées par la relation : λ= ν λ : longueur d’onde (m) ν : célérité de l’onde (m.s-1) f : fréquence (Hz) f Le spectre représente l’ensemble des ondes électromagnétiques. L’étendue des ondes visibles ne représente qu’une très petite partie du spectre. Spectre des ondes électromagnétiques : f: fréquence (Hz) 3 6 10 10 12 10 radio 1k TV 15 10 radio TBF 1M 9 10 lumière μ-ondes 1 I.R. 1m 1021 1018 X γ cosmiques UV 1μ 1n 1p λ : longueur d’onde (m) GSM PARTIE I - ONDES ET MATIERE radar visible (400 nm violet - 750 nm rouge) 11 Ondes et particules 1 b) Univers et rayonnement Tous les objets présents dans l’Univers sont des sources de rayonnement électromagnétiques dont l’étendue s’étale sur la quasi-totalité du spectre. Plus la source est chaude (centre de la galaxie, quasar), plus les rayonnements se décalent vers les longueurs d’onde courtes (X, γ, cosmiques). Au contraire, les objets « froids », tels que les nuages interstellaires émettent principalement dans le domaine des ondes radio. 2. Spectres a) Lois de Kirchhoff En 1859, Gustav Kirchhoff, formula trois lois sur le rayonnement thermique : - Un corps chaud incandescent émet un spectre continu qui évolue avec la température. Un gaz chaud, à basse pression, produit un spectre de raies fines qui dépend des atomes constitutifs du gaz. Un gaz froid, traversé par un rayonnement, absorbe une partie de ce rayonnement et donne un spectre comportant des raies noires d’absorption, correspondantes aux raies d’émission de ce gaz. Ces lois vont ouvrir la voie à la spectroscopie et à l’analyse spectrale. Spectre continu : Spectre d’émission de raies (mercure) : b) Spectre continu et température Le spectre continu, émis par un corps incandescent (corps noir), évolue vers les longueurs d’onde courtes (le bleu-violet) lorsque la température augmente. La longueur d’onde maximale du profil spectral est donnée par la loi de Wien. 3. Absorption et spectroscopie a) Absorption Conformément à la 3e loi énoncée par Kirchhoff, les gaz qui constituent l’atmosphère des étoiles ou les nuages interstellaires vont absorber une partie du rayonnement émis par 12 PARTIE I - ONDES ET MATIERE Synthétiser des molécules, fabriquer de nouveaux matériaux 14 Testez-vous sur cette fiche avec l’option sujet / programme du logiciel La synthèse en chimie organique a pour but de produire une espèce chimique avec le meilleur rendement et le plus rapidement possible. Le produit obtenu doit être pur et le tout doit se faire à moindre coût et dans des conditions de sécurité optimale. Cette synthèse est plus complexe en présence de composés à plusieurs fonctions et il faut alors faire appel à des réactifs chimiosélectifs ou des groupements protecteurs. A. Stratégie de la synthèse organique 1. Détermination des quantités de matière Suivant les données, la quantité de matière peut être déterminée de différentes manières. Méthodes de détermination des quantités de matière : A partir de la masse m d’un solide ou d’un liquide : m : masse de l’espèce (g) M : masse molaire de l’espèce (g.mol-1) m µ V A partir du volume V d’un solide ou d’un liquide : μ : masse volumique de l’espèce (g.L-1) V : volume de l’espèce (L) M : masse molaire de l’espèce (g.mol-1) PARTIE III - DEFIS DU XXIE SIECLE A partir du volume V d’un gaz et du volume molaire Vm : V : volume du gaz (L) Vm : volume molaire (L.mol-1) Quantité de matière n (mol) A partir du volume VL d’un liquide non pur : P : pourcentage massique de pureté du liquide (%) μL : masse volumique du liquide (g.L-1) VL : volume du liquide (L) M : masse molaire de l’espèce (g.mol-1) A partir de la concentration massique cm d’une solution : cm : concentration massique de l’espèce (g.L-1) V : volume de la solution (L) M : masse molaire de l’espèce (g.mol-1) cm c M A partir de la concentration molaire c d’une solution : n c V c : concentration molaire de l’espèce (mol.L-1) V : volume de la solution (L) 101 Synthétiser des molécules, fabriquer de nouveaux matériaux 14 2. Amélioration du rendement a) Définition du rendement Le rendement d’une synthèse ρ est donné par le quotient de la quantité de matière obtenue de l’espèce nf, sur la quantité de matière maximale attendue pour cette espèce nf nmax : ρ = nmax Il existe plusieurs techniques pour augmenter le rendement d’une réaction qui n’est pas totale. b) Choix du réactif Le rendement dépend de la nature des réactifs. Par exemple, il est possible de former un ester à partir d’un alcool et d’un acide carboxylique suivant la réaction : R’ – OH + R – COOH ' R – COO – R’ + H2O alcool acide carboxylique ester eau Le rendement de la synthèse est amélioré si la synthèse est réalisée à partir d’un chlorure d’acyle à la place de l’acide carboxylique : R’ – OH + R – CO – Cl R – COO – R’ + HCl alcool chlorure d’acyle ester chlorure d’hydrogène Cette seconde réaction étant totale, le rendement de la synthèse est amélioré par rapport à la première réaction qui conduit à un équilibre entre les quatre espèces. c) Excès d’un réactif Il est possible d’utiliser un réactif en excès, en général le moins coûteux, afin d’améliorer le rendement de la réaction en déplaçant l’équilibre. d) Élimination d’un produit L’élimination d’un des produits de la réaction au fur et à mesure de sa formation permet également d’améliorer le rendement d’une réaction. Pour cela, plusieurs techniques sont utilisables dont : - 102 un montage de distillation simple si l’un des produits formé est l’espèce la plus volatile (qui a la température d’ébullition la plus basse) ; un montage de Dean Stark si l’un des produits formé est l’espèce la plus dense. PARTIE III - DEFIS DU XXIE SIECLE