4- Surface d’échange sol/plante :
A l’aide des données suivantes, estimer cette surface pour un plan de seigle. Les
résultats seront comparés à ceux de F. Hallé (extrait de son livre « Eloge de la
plante ») afin de les critiquer
Données (valeurs moyennes): poils absorbants = cellules de 0,7 mm de long et 13,5
m de diamètre.
Un plant de seigle (100 g) comporterait environ 1 milliards de ces poils.
Surface d’un cylindre = périmètre x hauteur soit pour 109 poils :
= pi x 13,5 x 10-6 x 7 x 10-4 m2
= 296,8 x 10-1 m2
= 29,7 m2
Résultat inférieur s d’un rapport 20 à celui de Hallé qui évoque la difficulté d’une telle
estimation.
Pour notre plante 10 fois moins massive que le plan de seigle, on peut estimer à 3 m2 sa
surface d’échange avec le sol.
Poste 2 : Relations plante/air
Montrer comment l’organisation de l’appareil aérien favorise les échanges plante-air
1- Mesurer la masse de vos plantes. 8 grammes
2- Calcul de la surface foliaire
A l’aide du matériel disponible (caméra numérique, fiche méthodologique MESURIM)
mesurer la surface totale des feuilles de votre plante.
On compte environ 10 cm2 soit 10-3 m2
3- Estimation surface d’échange air/plante : en s’appuyant
sur l’extrait du livre de F. Hallé « Eloge de la plante », retrouver
le rapport qu’il estime entre la surface foliaire et la surface de
contact réelle air/plante.
Hallé estime que la surface réelle d’échange air/plante est 30
fois supérieure à la surface foliaire.
Justifier ce rapport en s’appuyant sur un schéma réalisé à partir de l’observation
microscopique d’une coupe de feuille (lame du commerce) (légendes : Nathan TS p
99) On voit que la feuille présente un tissus lacuneux, le parenchyme lacuneux ou
aérifère en relation avec l’atmosphère par des ouvertures, les stomates. C’est la
surface interne de ce tissus qui constitue la réelle surface d’échanges plante/air.
Estimez alors cette surface d’échange. 3.10-2 m2
Parenchyme palissadique
Parenchyme lacuneux
Stomate
Cuticule