SCHÉMA RÉGIONAL DE GESTION SYLVICOLE
La forêt privée bourguignonne, analyse des composantes principales de la gestion durable
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Une fonction écologique
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1.6.1 UNE FORTE DIVERSITÉ GÉNÉTIQUE,
BIOLOGIQUE, STRUCTURELLE, ET DE GESTIONS
La diversité biologique est un gage de fonctionnement
équilibré et durable des milieux forestiers, tant pour la
production de bois que pour les béné ces écologiques et
sociaux qui en coulent. C’est l’un des critères fonda-
mentaux de la gestion durable des forêts européennes
(critère 4 d’Helsinki). L’état des lieux de la biodiversien
forêt privée de Bourgogne est favorable
(voir notamment
« Application du concept de gestion durable aux forêts de
Bourgogne », ONF 1999)
. On peut encore améliorer la bio-
diversité, par exemple en incitant au mélange d’essences
et au maintien de bois mort et arbres à cavités.
Forte diversité des espèces
et des écosystèmes
La forêt bourguignonne accueille une  ore et une faune
variées et abondantes, du fait des différences assez
considérables de sol, de climat et de tation entre les
petites régions : 67 espèces d’arbres (dont 39 feuillus
indigènes) dans les fots de Bourgogne et milieux assocs,
74 espèces d’arbustes et arbrisseaux, et 798 espèces
herbacées ; toutes sont présentes en forêt privée, et se
reproduisent. Dans les peupleraies, la diversité  oristique
est différente de celle d’une chênaie-charmaie, mais elle
est aussi très importante.
Forte diversité génétique
Les chênes bourguignons sont issus des trois îlots euro-
péens préservés des grandes glaciations du quaternaire :
la péninsule ibérique, l’Italie, le sud des Balkans ce qui
n’est pas le cas de la plupart des autres régions euro-
péennes. La Bourgogne dispose dans le Val de Saône
d’une varté naturelle de chêne pédonculé, le chêne de
juin (il débourre plus tardivement), qui a des qualis de
croissance, de forme et de bois remarquables. Dans les
essences introduites, les origines des provenances sont
contrôlées et variées.
Forte diversité structurelle
et de gestion
La forêt privée de Bourgogne forme de grands massifs
forestiers ; ces grandes unités sont propices aux espèces
qui ne se stabilisent et ne se reproduisent que sur de
grands territoires. Mais la forêt privée c’est aussi une
multitude de petits massifs
, qui ont pour le écologique
de fractionner les vastes espaces agricoles peu diversi-
és, et d’offrir un considérable linéaire de
lisières
d’une
très grande richesse écologique.
LE « CHÊNE DE JUIN » DE LA PLAINE DE SAÔNE A GÉNÉRALEMENT
UNE BELLE FORME ET UN BOIS DE QUALITÉ.
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A l’intérieur même des massifs, la structure souvent
morcelée du foncier ajoute un fort élément de
diversité
de gestion et de pratiques culturales
, entraînant de mul-
tiples structures de peuplements tantôt ouverts, tantôt
fers qui se succèdent en offrant un grand éventail
d’écosystèmes.
1.6.2 FORÊTS ANCIENNES
ET FORÊTS NOUVELLES
On peut encore améliorer
la biodiversité en incitant
localement au lange
d’essences.
On peut attendre deux contributions écologiques différen-
tes de la forêt privée :
maintenir, diversi er et améliorer les écosysmes fo-
maintenir, diversi er et améliorer les écosysmes fo-
restiers sur
les fots anciennes
objets d’une sylviculture
continue et vare depuis plusieurs siècles. Ces écosys-
mes forestiers anciens sont pseudo-naturels, toujours
explois (ts intensivement du XVI
ème
au XIX
ème
siècle),
tus, sans cesse modi és par lhomme et les variations
de l’environnement.
constituer
constituer
de
novo
des écosystèmes forestiers fonction-
nels sur des sols autrefois agricoles ou en friche, sormais
boisés, puis améliorer et
diversi er
au l des nérations
diversi er au l des générations diversi er
ces
écosysmes récents
.
Lhistoire de la Bourgogne nous enseigne trois fortes quali-
s de la forêt privée de lagion :
sa capacité d’évolution, pour fournir les biens et services
sa capacité d’évolution, pour fournir les biens et services
appropriés aux besoins de l’époque.
sa résilience aux perturbations, qu’elles soient d’origines
sa résilience aux perturbations, qu’elles soient d’origines
naturelles (cataclysmes) ou humaine (surexploitation).
la réversibili des états agricoles et forestiers sur une
la réversibili des états agricoles et forestiers sur une
me parcelle, très visible à l’échelle humaine, sur les
parcelles de peuplier par exemple, pouvant redevenir des
frênaies en quelques années, mais aussi avec des essences
à croissance beaucoup plus lente comme le chêne, un peu
partout en Bourgogne sur d’anciennes terres délaises.
La gestion forestre durable ne peut être comprise comme
une gestion immuable d’un état immuable, indépendante
des autres activités sur ce territoire, et des besoins des
habitants.
La gestion durable des forêts bourguignonnes
est intégrée au développement durable des territoires
bourguignons en offrant des ressources économiques, éco-
logiques et sociales adaptées aux besoins.
Par exemple en
contribuant à pallier les probmes d’abandon des terres
agricoles et de déserti cation des campagnes.
1.6.3 UNE ACCLIMATATION INTÉRESSANTE
D’ESPÈCES ADAPTÉES
Plusieurs espèces, qui paraissent naturelles dans nos forêts,
ne sont pas bourguignonnes depuis très longtemps : cest
probablement le cas de l
érable plane
et de l
érable sycomore
,
du
frêne oxyphylle
, du
peuplier noir
, du
tilleul à petites feuilles
,
du
noyer
ou du
noyer ou du noyer
châtaignier
, dont les pollens ne se retrouvent
pas dans les couches dimentaires du quaternaire. Dans
quelle mesure sont-elles apparues spontanément ? Ont-elles
étéhicues et culties par l’homme ? Il reste encore des
incertitudes, mais ces espèces sont maintenant acclimatées
et se reproduisent naturellement.
Pluscemment, des conifères provenant d’autres régions
fraaises ou européennes ont été introduits et, au bout
de plusieurs générations, sont maintenant acclimatés :
pins sylvestre, noir et laricio, weymouth ; sapin pectiné, de
Nordmann
;
dres, mélèzes, épicea
… Selon leurs qualis
de croissance et de bois dans la région forestière, ils seront
favoris comme essence-objectif ou au contraire conduits
en accompagnement des essences principales.
C’est sur la
due qu’il faut juger du comportement de chacune de ces
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LES CHÊNES SESSILE, PÉDONCULÉ ET PUBESCENT
ONT CHACUN LEUR PLACE EN BOURGOGNE.
LE HÊTRE PROGRESSE, TANT SUR SOL CALCAIRE
QUE CRISTALLIN.
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esces et de leurle possible dans la gestion durable des
fots bourguignonnes.
Cest ainsi que le
sapin
de Vancou-
ver
implan pendant quelques cennies, s’est trop
ver implanté pendant quelques décennies, s’est ré trop ver
sensible à diverses maladies et n’est plus conseillé nulle
part en essence de production en Bourgogne. Certaines
essences adaptées à des stations bien précises ont été trop
planes hors station, comme l’
épicéa
commun et seront
maintenant, avec l’expérience (sécheresse, canicule, ma-
ladie, etc.), réservées à leurs stations de prédilection.
Les régénérations de ces espèces introduites ont parfois
du mal àsister aux concurrents ligneux, semi-ligneux ou
herbacés. Cest ainsi que sous une pide ou après coupe
rase de pins, on observe constamment une régénération
abondante de feuillus vars. D’une certaine façon, les
pins
venus naturellement sur friches ou plantés, peuvent être
une transition entre un terrain agricole pauvre et une fot
semi-naturelle mélangée. Les
sapins, épicéa
et
douglas
,
surtout lorsqu’ils sont denses, se rent plut mieux
sous une autre essence ou dans un peuplement langé.
Non accompagnés par le sylviculteur, les régénérations des
conires ne sont pas toujours suf samment résistantes à
la concurrence des feuillus. Localement, les drageons de
robinier peuvent devenir envahissants. Laration de
LE DOUGLAS, PRÉSENT DEPUIS PLUS D’UN SIÈCLE DANS LES FORÊTS
DE BOURGOGNE, SE RÉGÉNÈRE NATURELLEMENT SANS DIFFICULTÉ.
LE PIN LARICIO EST ADAPTÉ AUX SOLS SECS.
LE CHÊNE ROUGE DONNE UN BOIS DE QUALITÉ.
chêne rouge
peut par endroits supplanter les
chênes indi-
gènes
. Loin d’être un appauvrissement, ces nombreuses
introductions ont é favorables à la biodiversité, du fait
de leur grande variété d’une part, mais aussi du cortège
d’espèces animales et végétales qui peuvent leur être
associées (
pic noir, chouette de Tengmalm
pour les vieux
douglas
du Morvan par exemple).
Une espèce commune depuis des millénaires en Bourgogne
a provisoirement presque disparu dans l’étage dominant :
l’orme champêtre
.
1.6.4 DES MILIEUX ET ESPÈCES
REMARQUABLES
La distinction parmi les espèces et les milieux de ceux
qui sont élevés au rang de
remarquables
, par rapport aux
autres qui ne le seraient pas, est récente. Le sylviculteur
aura quant à lui tendance à considérer dans sa fot com-
me remarquables toutes les espèces quil cultive pour leur
bois ou leur fonction d’accompagnement sylvicole, ou qu’il
conserve pour leur esthétique, leur signi cation culturelle
ou leur rareté.
LE PEUPLIER, TRÈS PRODUCTIF, DEMANDE BEAUCOUP DE SOINS.
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La législation nous renseigne sur le statut de protection
d’un certain nombre d’espèces végétales et animales et
de milieux considérés comme remarquables en Bourgogne
(voir site internet
www.bourgogne.ecologie.gouv.fr
)
:
- 39 espèces végétales forestières relèvent d’un statut de
protection régional (dont 4 au niveau national),
- 17 mammifères, 11 oiseaux, 4 amphibiens et 49 insectes
sont « déterminants » et protégés en Bourgogne.
D’autre part, les arrês de protection de biotopes et les
Zones Spéciales de Conservation Natura 2000 spéci ent
les espèces ou les milieux remarquables objets du classe-
ment et le territoire sur lesquels s’appliquent les mesures
de gestion correspondant à leurs objectifs. La gestion
particulre de ces espèces et de ces milieux, lorsqu’elle
s’écarte de la gestion forestière ordinaire prévue par le
sylviculteur, devrait donner lieu à une convention entre
lEtat ou les collectivités commanditaires et le sylviculteur.
L’inventaire ZNIEFF renseigne le sylviculteur sur les milieux
et espèces écologiquement intéressantes.
A partir des catalogues des stations forestières et des cahiers
d’habitats, et après avoir pris l’avis de ses partenaires
engagés dans l’écocerti cation régionale, le CRPF a identi é
les
écosystèmes et milieux associés considérés comme
remarquables en Bourgogne
: milieux menacés de disparition,
en limite de leur aire de répartition, abritant des espèces
rares, protégées ou menacées.
Érablaies à scolopendre et tillaies sèches des forêts
de pentes et éboulis :
- l’érablaie à scolopendre et lunaire des pentes à éboulis
grossiers, installée sur pentes fortes à exposition nord, ou en
situation de con nement, abrite des espèces montagnardes
rares en Bourgogne,
- les tillaies sèches de Bourgogne, du Jura et des Alpes
colonisent les hauts de pente, souvent sur des éboulis
grossiers sous falaise ;
Saulaies, frênaies, aulnaies des fots des cours d’eau :
- les saulaies arborescentes à peuplier noir se raré ent
en bordure de Sne et de Loire ,
- les frênaies-ormaies et frênaiesrablaies, peu étendues,
ont souvent é détruites ou fortement perturbées,
- les aulnaies-fnaies, aulnaies à hautes herbes, aulnaies
marécageuses ont une certaine valeur paysagère, une
grande diversité oristique et abritent des espèces proes
comme la prêle des bois ou l’osmonde royale,
- la chênaie-frênaie-ormaie, forêt inondable des grands
euves a fortement régresen plaine de Saône ;
Chênaies pédonculées calcicoles continentales
et chênaies pubescentes :
- les chênaies donculées calcicoles continentales, riches
en espèces herbacées et en espèces protégées (nivéole,
sabot de vénus, gae jaune…) se sont raré ées du fait
des déboisements anciens,
- les chênaies pubescentes sont des milieux remarquables
du fait de leur rareté, de leur richesse  oristique et de
leur caractère méditerranéen ;
Hêtraies calcicoles ches :
- les hêtraies à tilleul situées en ubac (versant à l’ombre)
ou en fond de reculée hébergent des espèces rares
(renoncules à feuilles de platane) ou en limite de leur
aire (dentaire pennée…),
- les chênaies-hêtraies collinéennes à seslérie bleue et
grémil pourpre occupent des rendzines (sol développé
sur roche mère calcaire) et renferment des espèces
protégées (
Laser trilobum
) ; leur surface est réduite,
- les hêtraies-cnaies colliennes à laîche blanche sont
peu répandues en Bourgogne ; elles abritent des espèces
rares (
Epipactis microphylla
…),
- les hêtraies à seslérie bleue se veloppent sur sols secs,
avec des cortèges oristiques originaux ;
Milieux associés :
- les tourbres alcalines (marais tufeux) et acides sont des
écosystèmes souvent associés au milieu forestier, menacés,
d’une grande valeur patrimoniale et fonctionnelle. Elles
abritent beaucoup desces spécialies, rares, menaes
ou protégées,
L’ARBRE EST LE GARDIEN DE L’EAU.
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LES RIPISYLVES OFFRENT DES ÉCOSYSTÈMES PRÉCIEUX.
- les sources tri antes sont des milieux particulièrement
fragiles et originaux,
- les mares intraforestières posdent une certaine originalité
oristique ; c’est le lieu de ponte et de veloppement des
stades larvaires de nombreux amphibiens, d’odonates, etc.,
- les habitats rocheux boulis, falaises, rochers, grottes…)
présentent une  ore spéci que ; ce sont bien souvent
des zones de nidi cation ou des abris pour les oiseaux et
mammifères, dont certains sont protés (chauve souris,
rapaces…),
- les pelouses intraforestières se développent sur sols
pauvres, principalement en zone calcaire, avec une ore
et une faune caractéristiques.
Le Préfet de Région porte à connaissance du CRPF les
données relatives aux zonages à caractère environne-
mental concernant la Bourgogne.
Le CRPF met à disposition des sylviculteurs la liste des
espèces et milieux considérés comme remarquables ou
intéressants en Bourgogne et les recommandations de
gestion qui leur sont associées.
La Diren, le Parc Naturel Régional du Morvan et le Conserva-
toire des Sites Naturels peuvent apporter des informations
locales.
6.5 DES EAUX ET DES FORÊTS :
RIPISYLVES, FORÊTS ALLUVIALES, CONTRIBUTION
1.6.5 DES EAUX ET DES FORÊTS :
RIPISYLVES, FORÊTS ALLUVIALES,
CONTRIBUTION À LA QUALITÉ DE L’EAU
Les Bourguignons consomment environ 300 millions de m
3
d’eau chaque année, soit 1% des précipitations. La -
duction des pollutions aquatiques est un enjeu majeur
du siècle. Les analyses des eaux indiquent les teneurs en
polluants et les évolutions constatées :
les teneurs en matières organiques et oxydables et en
les teneurs en matières organiques et oxydables et en
matres azotées sont peu élevées et stables,
les teneurs en matières phosphoes qui étaient élevées,
les teneurs en matières phosphoes qui étaient élevées,
diminuent,
la qualité biologique des cours d’eau s’améliore,
la qualité biologique des cours d’eau s’améliore,
la teneur en nitrate des cours d’eau n’est bonne que
la teneur en nitrate des cours d’eau n’est bonne que
dans le Morvan et le Charolais à l’amont des cours d’eau
(Yonne, Cure, Cousin, Arroux, Bourbince) ; elle est moyenne
ou mauvaise partout ailleurs du fait des contaminations
agricoles. Les eaux souterraines ont des teneurs en nitrate
encore supérieures,
les micropolluants, toxiques à faible dose, sont présents
les micropolluants, toxiques à faible dose, sont présents
partout en Bourgogne : arsenic, cuivre, nickel, plomb, uor,
pesticides, hydrocarbures...
La forêt privée est un partenaire important dans la gestion
de l’eau des territoires bourguignons :
utilisation très faible d’intrants dans les itinéraires
techniques de sylviculture en Bourgogne, quelle que soit la
nature de la propr ; la teneur moyenne en nitrates des
eaux issues d’un massif forestier est de 2mg/l, contre 19
pour les ps de fauche, 62 pour les orges d’hiver, 120 pour
le colza et 126 pour le maïs (ONF, 1999),
gulation des eaux
des bassins versants : le couvert fo-
gulation des eaux des bassins versants : le couvert fo-gulation des eaux
restier réduit les écoulements de surface, in ltre les eaux
en profondeur et recharge les nappes phatiques. La fot
augmente légèrement les précipitations, mais augmente
aussi l’interception et l’évapotranspiration,
le système racinaire des arbres, en fot comme en ali-
gnement, bosquet et arbres isos
absorbe
directement de
nombreux
éléments polluants
: nitrates, phosphates,...
les forêts protègent les
sources
et les
captages d’eau
potable
en faisant obstacle aux polluants et en puri-
ant les eaux d’in ltration et des nappes phréatiques
des périmètres protégés,
les bandes boisées le long des cours d’eau (
les bandes boisées le long des cours d’eau (
ripisylves
)
progent les cours d’eau du ruissellement et captent les
matres polluantes. Ils in uent fortement sur la qualité
piscicole de l’eau.
1.6.6 DES BOIS DE PLUS EN PLUS GROS,
DES BOIS MORTS, DES CHABLIS,
DES RÉMANENTS...
La forêt privée bourguignonne n’a pas cessé de stocker
du bois sur pied et donc d’améliorer l’indicateur de biodi-
versité volume de bois sur pied, qui a doublé en quelques
décennies : 143 m
3
/ha en moyenne (volumes IFN), (moyenne
France 142 m
3
/ha), plus de 170 m
3
/ha dans la Nvre.
Beaucoup d’espèces sont inodées aux stades de sénescen-
ce des arbres et à leur dégradation biologique, qu’il s’agisse
de champignons, de lichens, dpatiques, de mousses, de
fougères, d’insectes et autres invertébs, d’oiseaux ou de
mammifères, tous représentatifs d’une forte biodiversité
naturelle. LIFN inventorie le volume de
bois sur pied mort
depuis moins de 5 ans
; en forêt prie, il est beaucoup plus
depuis moins de 5 ans ; en fot prie, il est beaucoup plus depuis moins de 5 ans
important qu’en forêt publique ; la plus grande quanti de
bois mort à l’hectare se trouve dans le
Morvan
.
Le volume de bois mort rame à l’hectare
a augmenté de
26 %
entre les deux derniers cycles IFN (10 ans), aussi bien en
bois sineux (le volume a doublé) qu’en bois feuillus.
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