
La photométrie va dont s’intéresser :
- aux grandeurs physiques et aux unités
- aux lois en émission, propagation et détection
- aux moyens de mesure
Lois de la photométrie + optique géométrique => performances énergétiques et/ou visuelles d’un système
optique.
La photométrie intervient à 2 niveaux :
- A la conception d’un système
o Budget énergétiques des solutions
o Modélisations des solutions
o Choix de l’architecture adaptée
o Evaluation des performances
o Définition des procédures et des moyens d’essai
- A la réalisation et à l’évaluation expérimentale
o Aspect métrologique
o Contrôle des composants
o Tests d’ensemble
o Bilan des performances
La source « de base » : la lumière naturelle
La lumière naturelle est la base de notre système de vision ainsi que notre perception.
Le rayonnement solaire est celui qui couvre tout notre sol
On distingue 2 types de rayonnements :
Le rayonnement solaire extraterrestre
• Le rayonnement solaire est le rayonnement électromagnétique parvenant sur terre.
• Le rayonnement solaire extraterrestre ne peut pas être considéré comme équivalent au rayonnement du
radiateur de Planck (à définir par la suite).
• Ce rayonnement résulte d’une part de l'émission de rayonnement par diverses zones plus ou moins
profondes du soleil, chacune des zones ayant ses propres particularités, d'autre part, les couches les plus
externes absorbent une partie de l'énergie émise par des couches plus profondes.
• Le spectre solaire est donc très complexe, marqué par un certain nombre de raies et de bandes
d'absorption (plus de 25000 du proche ultraviolet au proche infrarouge, si on effectue les mesures avec
une bande passante assez étroite).
• On peut néanmoins comparer le rayonnement de base dans la zone 0,3 -12 µm à celui du radiateur de
Planck vers 5600 K dont le maximum d'émission se situe à 0,48 µm.
• Ce rayonnement s'étend depuis les grandes ondes (onde radio), jusqu‘aux ondes courtes où l’aspect
corpusculaire est dominant.
• Ce rayonnement est assez fortement absorbé par l'atmosphère terrestre, sauf pour deux zones de
longueurs d'onde, dont : la bande 0,3 à 12 µm environ de longueur d'onde et la fenêtre radio de 0,1 à 15
m environ
• En haute altitude, l'éclairement énergétique dû au rayonnement solaire extraterrestre est en moyenne
annuelle de 1367 W/m2: c'est la constante solaire
• On distingue séparément le rayonnement solaire extraterrestre évalué au niveau de la haute atmosphère
et le rayonnement au sol.
• Ce dernier est très variable, tandis que le rayonnement extraterrestre est en moyenne constant, à la
précision des mesures actuelles (1367 W/m2).
• Des tables relatives au rayonnement solaire extraterrestre sont disponibles sous le nom de spectre WMO
(World Meteorological Organization).
Le rayonnement solaire au sol
• Du fait de la présence de l’aire entre celle d'un grand cercle terrestre qui intercepte le rayonnement
solaire et celle de la sphère terrestre entière sur laquelle la lumière se répartit, l'éclairement moyen
annuel de la Terre est le quart de la constante solaire.